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Sciences - Page 178

  • Planète vidéo. Le retour du calamar géant c'est sur ARTE, dimanche soir

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    Le calamar géant Photo  AFP/NHK/NEP/DISCOVERY CHANNEL

    Dans la série : "J'en ai rêvé, ARTE l'a fait", on pourra enfin voir ce soir sur les petits écrans français (et européens), les premières et superbes images d’un calamar géant qui apportent la preuve de l’existence de ce monstre marin mythique.

    Après avoir fait le buzz sur internet, le calamar géant devient la vedette du petit  écran

    Des scientifiques japonais et des chaînes de télévision japonaise et américaine ont annoncé le 7 janvier avoir filmé pour la première fois un calamar géant de plus de 8 mètres de long, par 900 mètres de fond dans l'océan Pacifique nord. L'info a fait le buzz sur internet et sur le site de Sud Ouest. Pour ceux qui avaient raté ça, Discovery Channel, a diffusé les images du calamar dans "Curiosity", le 27 janvier dernier. Et pour ceux qui ont encore raté ça, la chaine ARTE diffuse en exclusivité européenne le documentaire relatant l’incroyable expédition scientifique,  dimanche 10 février à partir de 20 h 45.

    Une rencontre exceptionnelle

    Jamais filmé auparavant dans son milieu naturel, la rencontre inespérée et réussie avec cette
    créature constitue un événement exceptionnel.  Depuis 10 ans, la chaîne japonaise NHK, en collaboration avec le Musée scientifique national japonais, cherchait un moyen de filmer le mystérieux calamar géant. A part quelques photos prises en 1996 à 1 000 kilomètres de la baie de Tokyo, il n’existait aucune preuve de son existence.

     

    Des mensurations idéales... pour un vrai monstre marin

     tsunemi.jpgUne expédition a été enfin menée l’été dernier par le Dr. Tsunemi Kubodera, zoologiste marin japonais et spécialiste du calamar, accompagné du biologiste marin néo-zélandais  le Dr. Steve O’Shea, et de l’océanographe et biologiste américaine Dr. Edith A. Widder, à bord d’un submersible spécialement conçu pour l’occasion. à environ 15 kilomètres à l’est de l’Ile de Chichi dans le
    Pacifique nord. L’équipe a réussi, après une centaine de plongées et environ 400 heures passées sous l’eau, à rencontrer la bête mythique, à une profondeur de 630 metres et à la suivre jusqu’à une profondeur de 900 metres. Son seul corps fait trois mètres de long. Les scientifiques ont estimé son envergure totale à 8 metres en l’absence de ses deux principaux appendices...

    Architeutis dux, dit aussi le "Kraken"

    Non, Tsunami Kudobera n'est pas Johnny Depp, et pourtant, il a bien rencontré au fond des abysses le Kraken, qui fait merveille pour déblayer l'océan des vaisseaux de pirates fantômes qui l'encombrent dans le deuxième épisode de la saga culte "Pirates des Caraïbes". Le grand pourvoyeur de légendes maritimes, le calamar géant de couleur argentée, dont le nom savant est Architeuthis dux : c'est lui. Il est aussi considéré par les scientifiques comme le plus grand de tous les invertébrés et l'animal de tous les records.  Qui osera encore en douter, au moment d'aller se coucher ce soir ?

    "Danse avec les poissons"

    Sur ARTE, un bonheur ne vient jamais seul  : le "Calamar géant" sera suivi à 21 h 25 de "Danse avec les Poissons", un documentaire de Christian Petron et Boris Raim. Le Belge Frédéric Buyle, un des meilleurs plongeurs en apnée du monde, aime murmurer à l’oreille des requins. Filmé par Christian Petron, directeur de la photographie pour "Le grand bleu" de Luc Besson, il explore ici
    les plus beaux fonds marins à la rencontre de spécimens aussi beaux que terrifiants (des barracudas, des  dauphins, des éléphants de mer et des tortues marines...).

    Rendez-vous sur ARTE  à 20 H 45, pour une soirée "Grand bleu" qui s'annonce exceptionnelle, afin de finir en beauté le week-end, au fond des abysses.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • "Le calamar géant" est un documentaire de Yasuhiro Koyama (Japon, 2013, 43mn). Production : NHK, NEP et Discovery Channel, avec la participation d’ARTE France. Dimanche 10 février 2013 à 20 h 45.
    • Suivi à 21 h 25 de "Danse avec les Poissons", documentaire de Christian Petron et Boris Raim (Allemagne, 2012, 1h30mn)
  • Santé. Et il est où, le projet de loi sur les ondes électromagnétiques ?

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    Sale temps pour les écolos. La proposition de loi déposée par la députée EELV Laurence Abeille sur les ondes électromagnétiques, qui devait être examinée par l'Assemblée nationale jeudi 31 janvier, n'aura donc même pas fait l'objet d'un débat : les députés socialistes ont carrément voté une motion de renvoi en commission des affaires économiques. 

    Dans les rangs des associations environnementales, la déception et l'incompréhension sont de taille, avec le sentiment d'avoir, une fois de plus, beaucoup bossé pour rien. Chez les élus écologistes de même. En France, dès lors qu'il s'agit de problématiques mêlant écologie, environnement, technologies et santé, force est de reconnaître que le débat démocratique a souvent tendance à tourner court. Quand il a la chance de voir le jour, ce qui n'est pas toujours le cas...

    Une "niche parlementaire" par an


    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,santé,principe de précaution,projet de loi,proposition,renvoiDéjà largement revu en Commission des affaires économiques au point d'avoir été vidé de sa substance, selon les écolos,  le texte de Laurence Abeille (photo ci-contre) est donc abandonné : il n'y aura pas de loi du tout. Techniquement, la procédure du renvoi en Commission équivaut en effet dans le cas présent à un abandon : bien que dans la majorité gouvernementale, les écologistes ne disposent, comme tous les groupes parlementaires, que d'une "niche parlementaire" par an pour déposer leurs propositions de loi... A moins qu'une autre loi ne soit déposée par les socialistes sur le même sujet, exit la loi sur les ondes électromagnétiques. Au moins pour un an.

    Une victoire de "l'économie numérique" sur le principe de précaution et la protection de la santé ? 

    Jeudi dernier, les députés écologistes espéraient encore pouvoir débattre en séance plénière du texte et réintroduire, par des amendements, des dispositions importantes, comme le principe d'un seuil d'exposition "aussi bas que raisonnablement possible". Et, a minima, doter la France de la première loi permettant d'encadrer l'installation des antennes-relais. L'issue semblait prévisible: à la veille de la présentation du texte, la ministre déléguée à l'économie numérique, Fleur Pellerin, avait mis en garde contre des "peurs irrationnelles" en estimant que la nocivité des ondes "n'est pas scientifiquement étayée". Résumer l'affaire comme la victoire de " l'économie numérique" sur le principe écologique de précaution et la santé humaine serait pourtant bien caricatural. Le texte de loi n'avait pas plus vocation à empêcher  la téléphonie mobile et son développement qu'à supprimer le WiFi, mais à prendre des mesures afin de protéger des populations à risque (comme les enfants) et de permettre aux personnes électrohypersensibles de disposer d'espaces de vie sur le territoire en "zones blanches" (hors ondes électromagnétiques articifielles), tout en reconnaissant le syndrome dont elles sont victimes.

    Les élus écolos vent debout

    La députée Laurence Abeille se dit "atterrée et scandalisée" et dénonce une attitude de la part du gouvernement "totalement incohérente". "Le gouvernement signifie qu'il ne veut pas légiférer dans ce domaine, malgré les mises en garde de la communauté scientifique sur la possible nocivité des ondes sur la santé", réagit-elle. Pour elle, le contenu de la loi était « pourtant assez modéré ».  En outre, « Le sujet figurait en toutes lettres dans l'accord pour les législatives signé avec le PS », s'étonne-t-elle.  Elle estime que cette proposition a été « bloquée » par les ministères de l'Éducation nationale, de la Santé et de l'Économie numérique. Quant à François de Rugy, le coprésident du groupe EELV à l'Assemblée nationale, il a qualifié ce renvoi d'"inadmissible". "A quoi bon réserver des espaces aux groupes parlementaires ?", s'est interrogé pour sa part le député de Paris, Denis Baupin, pragmatique. 

    "Nous voulons un débat démocratique !", clament les associations

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,santé,principe de précaution,projet de loi,proposition,renvoiLes associations qui ont travaillé avec les élus à l'élaboration de la proposition de loi sont très amères. Robin des Toits évoque sur son site un "enterrement de première classe." La Coordination nationale des collectifs stop antennes dénonce l'absence de débat  : "Le plus dramatique pour notre pays c'est que le gouvernement refuse le débat démocratique "comme dans les régimes autoritaires". Par cette attitude, il renforce l'idée de la toute puissance des lobbys des opérateurs, et alimente lui même la crainte, par cette non-transparence, et la perte de confiance dans nos institutions ! ", réagit son représentant national, le Bordelais Stéphane Sanchez. "Nous voulons un débat démocratique et nous n'en serons que plus combatifs pour l'obtenir !", résume-t-il.

    Principe de précaution : l'Anses, l'OMS et l'association des pédiatres américains sur la même longueur d'ondes

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,santé,principe de précaution,projet de loi,proposition,renvoiEn 2009, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail, l'Anses, avait rendu un avis alertant sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques. L'OMS a également classé ces dernières comme potentiellement cancérigènes. Tout récemment, aux Etats-Unis, l'Académie américaine de pédiatrie (AAP) qui regroupe quelque 60.000 praticiens, a accordé son soutien à une proposition de loi déposée en août 2012 par Dennis Kucinich (photo ci-dessus), membre du Congrès américain, intitulée "Le téléphone portable, le droit de savoir". La proposition H.R. 6358 propose des étiquettes d'avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l'Agence de Protection Environnementale (EPA) de mettre à jour le taux d'Absorption spécifique (DAS), aujourd'hui obsolète. 

    Protéger les populations les plus vulnérables, enfants et femmes enceintes

    Le président de l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), le Dr Thomas K Mc Inerny affirme ainsi dans une lettre adressée à Dennis Kucinich : "L'AAP plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l'analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes." L''AAP se félicite de ce que "le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau".

    Le texte H.R. 6358 aura-t-il un meilleur sort aux Etats-Unis que la proposition de loi de Laurence Abeille en France ? A suivre.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    • Les ondes électromagnétiques, c'est quoi ? Cliquer ICI
    • Le site  de Michèle Rivasi - Députée européenne Européenne : cliquer ICI 
    • Le site des électrosensibles en France : cliquer ICI
    • PRIARTéM (Association pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais) : cliquer ICI
    • Le site de la Coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" : cliquer ICI 
    • Le site de la CRIIREM : cliquer ICI
    • Le site de Robin des Toits : cliquer ICI
    • Le rapport 2011 de l'OMS : cliquer ICI
    • Le site de l'AAP (Agence américaine de pédiatrie) : cliquer ICI
  • Insolite. Mais quel est donc ce poisson qui s'échoue sur nos plages ?

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    Un poisson inconnu, échoué sur la plage océane du Porge (33), le 30 décembre 2012. Photo DR

    Le 30 décembre dernier, Olivier Cazaux, un Bordelais amoureux de l'océan, se balade sur la plage médocaine du Porge (Gironde). Par ce jour d'hiver plutôt beau et doux, la mer est forte. Au milieu des déchets qui jonchent le littoral, il découvre un poisson étrange, comme il n'en a encore jamais rencontré sur les côtes de la région. Echoué sur le sable, l'animal de belle taille est en train d'agoniser...

    Il faut sauver le poisson inconnu

    Peu amène, avec sa grosse poche ventrale et sa bouche agressive, véritable bec armé de dents pointues, le poisson cherche sa respiration. N'écoutant que son instinct d'écolo-pêcheur ami des animaux, adepte de surfcasting mais pas vraiment du no-kill fishing, Olivier veut sauver le poisson et le rejeter à la mer. Vu l'apparence de l'animal, on ne meurt pas vraiment d'envie de le manger, non plus... Le sauver, oui, mais le Girondin aimerait bien savoir de quel poisson il s'agit. Comment l'identifier ? On est alors en 2012 (et presque en 2013). Il fait ce qu'on attend de tout être humain normalement constituté vivant sur cette planète en ce début de XXIème siècle : en trois clics, il photographie la bête avec son smartphone et poste l'image sur facebook accompagnée d'un message invitant son réseau d'amis à l'aider à mettre un nom sur ces écailles. Il alerte aussi Ma Planète, dont il est l'une des Sentinelles. Puis, vite, vite, il prend le poisson par la queue et le rend à l'océan...

    L'enquête commence

    fourneau5560.jpgLe 2 janvier, l'enquête commence sur internet et le réseau social du Girondin fait merveille : au milieu des souhaits de bonne année, on aime la photo, on la partage, on s'extasie, on s'étonne, on s'émeut, on incrimine le réchauffement climatique...  Bref, ça fait le buzz. Mais on ne reconnaît toujours pas le poisson. Ma Planète, très intriguée, suit l'affaire en direct. Deux semaines plus tard, la filière "écolo-pêche-nature et photographie" des amis d'Olivier est à fond. L'un de ses membres, Alain Noël, pêcheur et girondin lui aussi, transmet la photo à Gérard Fourneau (photo ci-dessus) président d'Aquitaine Landes Récifs, association landaise de protection et d'étude de la faune aquatique du littoral, installée à Saint-Pau-Lès-Dax (40). Retraité des personnels civils de l'armée, Gérard, 67 ans, est un ancien pêcheur adepte de surfcasting. Autant dire que, question poisson océanique, il a de la bouteille. Et pourtant, lui non plus n'a jamais vu semblable animal... En revanche, il se permet  de donner un conseil au passage : "Quand on découvre ce genre de poisson sur une plage, mort ou quasi, le mieux est de le rapporter chez soi pour le congeler, afin de le confier à des scientifiques qui pourront l'identifier, l'analyser et découvrir ainsi la cause de son échouage.  Maladie, pollution, blessure due à un filet dérivant... Et puis, attention en le manipulant : il peut être toxique."  Message reçu et transmis.

    "Un poisson-coffre"

    Et l'enquête continue... Hop, la photo atterrit sur l'ordi de Jean-Paul Lagardère, également membre  d'Aquitaine Landes Récifs : jackpot. L'ancien directeur de recherche du CNRS à l'ancien CREMA (le Centre de Recherche sur les Ecosystèmes Marins et Aquacoles) de l’Houmeau près de La Rochelle, spécialisé en océanographie biologique, a passé sa vie à travailler sur l'utilisation des sons par les poissons. Le scientifique retraité sait tout ou presque des communautés marines et océanes : il reconnaît l'animal. Le poisson-mystère appartient à la famille des tétraodontidés (du grec "tetra", quatre, et "odous", dent, pour ceux qui ont oublié leurs humanités), qui sont des poissons-coffre ou poissons-ballon. "Leur caractéristique est d'emmagasiner de l'eau : ils gonflent et doublent de volume pour se défendre. Une fois morts et séchés, certaines populations côtières les utilisaient pour en faire des lumignons", raconte l'ancien chercheur, intarissable sur les petites histoires, comme sur les grandes.

    Un poisson toxique, rarement observé sur notre littoral atlantique

    Alors, est-ce vraiment un poisson qui n'a rien à faire par chez nous ? "Non. Très rarement observé sur nos côtes atlantiques, il n'y est pas non plus étranger", assure Jean-Paul Lagardère. "C'est un poisson pélagique (de pleine mer), capable de briser des coquillages avec ses dents, qui vit surtout en Méditerranée, mais dont le territoire englobe aussi l'océan Atlantique. Il vit au large de l'Afrique et de la Mauritanie et remonte jusque dans le Golfe de Gascogne et même en Bretagne. Il pénètre très rarement les estuaires", précise-t-il. "Son petit nom est tétraodon-lièvre océanique, et son nom latin lagocephalus-lagocephalus". Reste à savoir comment il a atterri là, s'interroge le scientifique : "Il a sans doute été ramassé et blessé par un filet pélagique dont il se serait dégagé, avant de s'échouer, affaibli, sur le sable".  Avant de conclure que l'animal est toxique.  On sait qu'il ne faut pas juger d'après les apparences, mais vu la photo, on n'en doute pas. Un rapide tour sur internet nous apprend en effet que son proche cousin, le lagocephalus scélératus est un poisson dangereux et très toxique, qui envahit actuellement les mers de Tunisie.

    Ah ! Au fait : les poissons parlent...

    enquête,science,océanographie,océan atlantique,poisson,médoc,gironde,le porge,découverte,plageLe mystère du poisson bizarroïde du Porge enfin élucidé (merci internet, Facebook, les écolos et le CNRS), puisqu'on a sous la main un "vrai" scientifique, spécialiste de la mer et tout et tout, on en profite pour lui poser une question subsidiaire. Dites, Monsieur Lagardère, c'est vrai que les poissons parlent ? "Mais oui Madame. Certains, comme le poisson-clown que vous connaissez sans doute et qui parle en claquant des dents, sont même très bavards ! Ils ont un système de production sonore et émettent des sons à différentes occasions (danger, reproduction...). Les sons, codés, sont reconnus par les espèces voisines... Ils savent aussi "écouter" et interpréter les vibrations sonores." Le pétillement de l’anguille, le grognement du grondin et le grondement du maigre (encore pêché «à l’oreille» dans l’estuaire de la Gironde) sont, paraît-il, de notoriété publique...

    En voilà une histoire... Le mythe du "monde du silence" qui a bercé nos enfances en prend un sacré coup et s'effondre. Définitivement.

    Cathy Lafon

    ► Vous découvrez un animal marin échoué sur la plage : que faire et qui contacter ?

    • Vous avez fait des photos ou une vidéo : contactez aussi la rédaction de Sud Ouest : cliquer ICI et Ma Planète : cliquer ICI

    PLUS D'INFO sur l'association Aquitaine Landes Récifs

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