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Santé - Page 118

  • Consommation. Vivre sans Nutella, est-ce possible ?

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    En novembre dernier 2012, la commission des Affaires sociales du Sénat a adopté un «amendement Nutella»,visant à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme. Photo AFP

    C'est aujourd'hui la journée mondiale du Nutella. Non ? Si. Vous avez bien lu. La journée internationale du Nutella existe. Elle a été lancée en 2007 par deux femmes, consommatrices et passionnées de Ferrero, Sarah et Michelle. Ce qui tend à prouver que la femme n'est pas toujours l'avenir de l'homme. Cette journée doit se caractériser par une profusion d'échanges de recettes, photos, dessins, poèmes... absolument tout, tout ce qui vous plaira, mais sur le Nutella.

    "L'amendement Nutella"

    nutella day.jpgCette année, Nutella a bien besoin d'une journée internationale pour redorer son blason, sérieusement terni par les accusations qui pèsent sur l'huile de palme qui entre dans sa composition et qui serait responsable d'effets nocifs, sur la santé mais aussi sur l'environnement.

    En France, le Nutella a échappé de peu à une véritable mise à l'index. En novembre dernier, la commission des Affaires sociales du Sénat a adopté un «amendement Nutella»,visant à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme contenue dans la célèbre pâte à tartiner. Défendu par Jean-Louis Roumegas (EELV), cet amendement a finalement été repoussé lors de la nouvelle lecture en commission du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013.

    Que reproche-t-on au juste à l'huile de palme ?

    Tout, ou presque. Cet ingrédient, très utilisé dans l'industrie agroalimentaire serait mauvais pour la santé humaine, mais aussi pour l'environnement. Il est en effet à à l'origine d'une déforestation massive, effectuée au profit de la plantation de palmiers à huile, dénoncée notamment par l'ONG Greenpeace. L'amendement créait une contribution additionnelle de 300 euros la tonne à la taxe spéciale prévue sur les huiles de palme, de palmiste et de coprah destinées à l'alimentation humaine. Cela aurait rapporté de l'ordre de 40 millions d'euros.

    L'empire Ferrero contre-attaque

    Depuis l'épisode de l'"amendement Nutella", la marque de Ferrero, l'entreprise italienne fabricant le Nutella, a contre-attaqué en finançant une grande campagne publicitaire tous médias,  "Nutella, parlons-en", destinée à restaurer son image de marque. Et persiste et signe : elle continuera à utiliser l'huile de palme dans sa recette, car, pour la marque, elle assure à son célèbre produit une onctuosité à nulle autre pareille.  «Nutella se retrouve, de manière injuste, au cœur d'un débat sur l'huile de palme(…). Contrairement aux idées reçues, l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé. Une tartine de Nutella contient moins de matières grasses saturées que la plupart des goûters ou petits déjeuners», affirme le groupe italien.

    Le test des pâtes à tartiner en vidéo

    produit alimentaire,huile de palme,conflit,amendement,sénat,nutellaUne éventuelle déroute économique pour une entreprise dont le produit alimentaire phare serait discrédité, c'est une chose. Ne plus pouvoir manger de Nutella, ou l'équivalent, pour les écolos gourmets et gourmands que nous sommes, c'en est une autre, qui pourrait être vécue comme une véritable catastrophe... Surtout à l'époque de la Chandeleur : comment accommoder nos crèpes ? Heureusement, vivre sans Nutella, c'est possible ! Il existe plusieurs autres pâtes à tartiner au chocolat, sans huile de palme, déjà disponibles dans le commerce. Des bio, en prime. Et chance, le site Néoplanète a enquêté pour nous ! Alors, pour effectuer un petit tour d’horizon de ces délices de substitution cliquez ICI

    La rédaction de Néoplanète a même poussé le professionnalisme jusqu'à faire goûter à Gérald Ariano (photo ci-dessus), journaliste de "Bougez vert" sur Ushuaia TV (groupe TF1) différentes pâtes à tartiner. Vu sa ligne, il n'a pas dû abuser...  A lui de voter pour la meilleure alternative au Nutella. Laquelle remportera le concours ? La réponse est dans la vidéo de l'émission  : cliquer ICI.

    Alors, on dit pas merci ?

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Nutella est une marque déposée de pâte à tartiner à la noisette et au cacao, créée le 20 avril 1964  dans le Piémont par la société italienne Ferrero. Les pots de Nutella vendus sur le marché français sont fabriqués dans l'usine Ferrero de Villers-Écalles (Seine-Maritime), qui fabrique également des barres chocolatées Kinder Bueno.
    • Avec 75.000 tonnes annuelles, la France représente le quart des ventes mondiales de Nutella.
  • Législation. Ondes électromagnétiques : ainsi soit WiFi ?

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    Antenne-relais Photo DR

    Fini le principe de précaution voulu par les associations écologistes pour protéger les personnes électrohypersensibles, et promis par François Hollande lors de la campagne électorale de l'élection présidentielle. La proposition de loi relative à "l'application du principe de précaution aux ondes électromagnétiques", déposée par Laurence Abeille, députée EELV, dans le cadre d'une niche parlementaire, vient bien en examen à l'Assemble nationale aujourd'hui. Mais son contenu, déjà raboté par rapport aux propositions initiales de la société civile, a littéralement été expurgé par la Commission des affaires Economiques de l'Assemblée nationale le 23 janvier dernier de tout ce qui aurait pu fâcher les opérateurs. Pas contents, les écolos...

    Le "principe de précaution" ôté du titre... et du contenu

    ondes,danger,prévention,numérique,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesLa Commission des affaires économiques a commencé par changer le titre de la proposition de loi, en enlevant les termes "principe de précaution". Ambiance.  La proposition pragmatique, venue de Corinne Lepage, qui consiste à rendre l'oreillette obligatoire disparaît, comme l'interdiction d'utilisation pour les enfants afin d'assurer leur protection sanitaire. L'idée de proscrire le WiFi des crèches et de le limiter dans les établissements scolaires a aussi été supprimée, pour ne pas nuire à "l'école numérique". "Rien à voir : on peut pourtant aussi se connecter par câble !", attaque Stéphane Sanchez, le représentant national de la Coordination Nationale des Collectifs Stop-Antennes.

    Une loi "déshumanisée" et  vidée de sa substance

    ondes,danger,prévention,numérique,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesDepuis huit jours, le Bordelais qui a travaillé à l'élaboration de cette proposition de loi avec la députée écologiste européenne Michèle Rivasi, n'en dort plus et bombarde de mails élus et militants écologistes. Il se dit profondément déçu et inquiet. Tout ce qui concerne la reconnaissance de l'électrohypersensibilité  (EHS) a, selon lui, été mis de côté : "Le coeur de la loi est atteint, qui avait pour objectif de protéger des êtres humains en situation de souffrance".

    Balayée, "la reconnaissance de l'EHS comme handicap environnemental." Disparu, "le principe de création de quelques zones blanches réparties sur le territoire, afin que les EHS puissent disposer, un peu partout en France de bâtiments, en dehors des villes ou des villages, sur des terrains restreints, sans aucun champ électromagnétique artificiel". Quant à la "mise en place de mesures facilitant la vie des EHS souhaitant rester en zone urbaine", il n'en reste plus rien.

    L'enjeu économique du déploiement de la 4G derrière cette sévère révision ?

    ondes,danger,prévention,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesSur le pont dès hier, la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin a mis en garde contre des "peurs irrationnelles" liées aux ondes radioélectriques, dont "la dangerosité n'est pas scientifiquement étayée", selon elle. Elle s'est livrée devant la presse à des relevés de mesures des ondes, mercredi 30 janvier, dans le 12e arrondissement de Paris. Selon l'AFP, Fleur Pellerin a insisté sur l'importance de "réduire la fracture numérique" en permettant le déploiement du réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G). Cela représente "un investissement de 3 milliards [d'euros] sur les cinq prochaines années et des dizaines de milliers d'emplois", affirme la ministre.  La réaction de Michèle Rivasi ne s'est pas faite attendre. L'eurodéputée écologiste s'est déclarée "offusquée" et s'est insurgée hier sur France Inter qu'on "met(te) toujours le développement économique avant la santé des gens".

    "La souffrance des électrosensibles peut bien attendre !"

    Pour Stéphane Sanchez, "Il n'a jamais été question d'empêcher la téléphonie mobile ou la 4 G, mais de couvrir certaines zones du territoire avec la fibre optique au lieu du WiFi". "Plus coûteux, concède-t-il, mais possible". "En réalité, souligne-t-il, les dispositions législatives que nous demandons, correspondraient à la simple application des recommandations de l'Europe". Le Conseil de l'Europe (résolution 1815) incite en effet les Etats membres à "porter une attention particulière aux personnes "électrosensibles", atteintes du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques et à prendre des mesures spécifiques pour les protéger".  Basique observation du respect des droits élémentaires de l'homme, comme la liberté d'aller et de venir, de vivre dans un logement respectueux de la santé... "Ce qui me met vraiment en colère, c'est que le message envoyé par les députés qui ont ratiboisé le texte de loi, revient à dire à des personnes qui souffrent que leur souffrance peut bien attendre!", souffle-t-il, avec amertume.

    Chez Robin des Toits, même son de cloche

    « Nous voilà revenus à avant 2009 et l’organisation du Grenelle des ondes », se désole de son côté Etienne Cendrier sur le site de Rue 89. Le porte-parole de l’association Robin des toits qui milite depuis dix ans pour empêcher un « scandale sanitaire » ne cache pas non plus sa colère : face à ce qu'elle qualifie de « sabotage », l’association annonce qu’elle ne « joue plus » et va reprendre les recours en justice contre les antennes.

    Que reste-t-il alors des intentions initiales de la loi ?

    manif ondes54.jpgStéphane Sanchez (ci-contre, lors d'une action contre des antennes-relais à Talence en Gironde)  a appris à positiver.  Pour lui, deux points  échappent au naufrage. D'abord, la notion de protection des lieux publics (comme les écoles) demeure, avec l'obligation pour les opérateurs d'obtenir l'autorisation des propriétaires pour toute implantation d'antenne-relais. Les maires qui s'étaient vu récemment refuser par le Conseil d'Etat le droit d'interdire, par arrêté municipal, l'implantation d'antennes-relais à proximité d'écoles, comme Alain Juppé à Bordeaux, retrouveraient leur droit à la parole. C'est quand même bien, non ? "Pas tant que ça", modère Stéphane Sanchez. "Ce n'est pas un progrès, mais juste un retour en arrière..."

    Le deuxième acquis imparable selon lui, c'est qu'après le 31 janvier, il y aura désormais une loi. "Même vide, une loi encadre, on peut ensuite la "remplir", l'amender.... En l'occurrence, précise-t-il, "la loi examinée aujourd'hui a quand même le mérite de faire sauter le décret d'application ministériel de 2002, qui réglementait jusqu'à présent l'implantation d'antennes-relais en permettant une puissance d'émission des champs électromagnétiques à 61V/m, alors que le Conseil de l'Europe demande 0,6 V/m". Ce seuil de 0,6 V/m a déjà adopté par la ville de Salzbourg en Autriche, au nom du principe de précaution. La capitale politique de l'Europe, Bruxelles la belge, est à 9 V/m, sans être revenue à l'âge de pierre pour autant...

    Mais pourquoi ce savant torpillage ?

    ondes,danger,prévention,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiques"J'avoue avoir du mal à comprendre", s'agace encore le militant. "La Commission des affaires économiques indique ne rien vouloir faire jusqu'en 2016", date à laquelle seront rendus les résultats d'une nième étude, celle du professeur Choudat, sur la réalité (ou non) de l'hyperélectrosensibilité, comme un syndrome physique d'intolérance aux ondes. "Pour moi, prévient-il, cette étude est déjà entachée dès le départ : pour ceux qui la conduisent, l'EHS serait une pathologie mentale..."

    On s'en doute, depuis une semaine, le petit monde des écolos et des "anti-ondes" ne cesse de bruire de rumeurs en tous genres : "Il se dit aussi que la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, voudrait produire elle-même sa propre loi sur les champs électromagnétiques, pour réglementer les seuils d'exposition, après le mois de juin 2013 et la remise d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'Anses..." soupire le militant, qui refuse pourtant de croire à un possible règlement de compte entre socialistes et écolos.

    "Les champs électromagnétiques de radiofréquence, ont été classés en mai 2011 dans la catagorie "peut-être cancérogènes pour l'homme", par le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS", rappelle Stéphane Sanchez. "Ca, c'est un fait. Alors, pourquoi attendre encore ?"

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La loi en question : la proposition de loi "relative aux ondes électromagnétiques",  issue de l’examen en Commission des affaires économiques de la proposition de loi n°531, "relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques", est l'objet du rapport  n° 654 fait à l'Assemblée nationale par la députée Laurence Abeille. Pour le lire : cliquer ICI
    • Les ondes électromagnétiques, c'est quoi ? Cliquer ICI
    • Le site  de Michèle Rivasi - Députée européenne Européenne : cliquer ICI
    • Le site des électrosensibles en France : cliquer ICI
    • PRIARTéM (Association pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais) : cliquer ICI
    • Le site de la Coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" : cliquer ICI 
    • Le site de la CRIIREM : cliquer ICI
    • Le site de Robin des Toits : cliquer ICI
    • Le rapport 2011 de l'OMS : cliquer ICI
  • Initiative. A Arcachon (Gironde), les vélos sont gratuits pour les habitants

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    La parade, sous la pluie, des premiers vélos gratuits d'Arcachon, 19 janvier 2013 photo Christian Visticot / Sud Ouest

    C'est la bonne nouvelle de janvier 2013 : les 300 premiers vélos gratuits de la ville d'Arcachon, destinés à équiper les habitants pour leur permettre de laisser la voiture au garage, sont arrivés samedi dernier. Malgré la pluie, plus de 100 personnes sont venues retirer leur vélo gratuit à Arcachon, dans une ambiance festive. Ultra-motivés, les Arcachonnais ! On les comprend.

    deux roue,vélo,gratuit,alternative voiture,transport urbain,mobilitéTrès attendue, la distribution officielle des premiers vélos gratuits concrétise une promesse de campagne du maire d'Arcachon, Yves  Foulon (photo ci-contre): mettre à la disposition de chaque foyer un vélo, en solution alternative aux déplacements en voiture en centre-ville. 15 km de pistes cyclables ont été réalisés par ailleurs, et des racks de stationnement disséminés autour des lieux de vie... Pour Arcachon, il s'agit d'investir pour l'avenir, dans des déplacements en mode durable, afin de lutter contre la pollution, d'améliorer la qualité de vie et de fludifier les transports. Ce qui n'est pas du luxe, dans une zone touristique victime chaque été des excès d'une circulation routière qui frôle la thrombose.

    Arcachon, ville électro-mobile

    La gratuité des vélos ne tombe pas à Arcachon comme un cheveu sur la soupe. La ville semble en effet bien décidée à tout mettre en oeuvre, pour assurer à ses habitants et aux touristes qui l'envahissent en été, une mobilité plus écologique. La communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon  a déjà été récompensée le 4 décembre dernier,  par les troisièmes Trophées Avere des Villes Électromobiles, décernés à l’occasion du 1erCongrès des Collectivités Électromobiles qui se tenait là La Rochelle (Charente-Maritime), en présence de plus de 400 experts, collectivités, élus et acteurs de la filière des véhicules électriques et hybrides. C'est la seule collectivité locale de la région à avoir été distinguée en 2012  pour son engagement dans le développement de la mobilité électrique.

    Un vélo par foyer : un budget de 225.913 euros HT pour près de 1.700 demandes

    Offrir des vélos aux habitants ? L'idée est originale. Elle se distingue de celles qu'adoptent la plupart des villes, grandes ou petites, qui proposent généralement des solutions de location ou de prêt : V'Cub dans l'agglomération bordelaise, Vélo jaune à La Rochelle, prêt de vélo à Bayonne ou Saintes...

    Pour le maire d'Arcachon, cette option est "moins coûteuse que les Vélib, dont les contrats sont très onéreux". Selon lui, le devis d'un système de vélos en libre-service s'élevait en effet à 800.000 euros par an pour la ville. Au total, 1 602 dossiers ont été déposés et 47 demandes de subventions pour l'achat d'un vélo électrique faites. Les autres demandeurs se verront contactés par les services municipaux afin de retirer, à partir du 21 janvier, leur bicyclette. À raison de 137 euros HT la petite reine (même somme pour la subvention de l'électrique), ce sont d'ores et déjà 225.913 euros HT qui ont été budgétés. Une somme qui pourra être revue à la hausse en fonction du nombre de demandeurs. Il est prévu qu'il y ait un vélo par foyer.  Acachon comptant 6.000 résidences principales, si chaque foyer en fait la demande (sur présentation d'une taxe d'habitation et d'un certificat médical), 6.000 vélos seront gratuitement mis à disposition. L'offre comporte un certain nombre d'engagements pour les bénéficiaires.

    Quel sera l'impact écologique du vélo gratuit à Arcachon ? Permettra-t-il, avec l'ensemble des mesures prises par la cité arcachonnaise, de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre, et de fluidifier localement la circulation ? Tout l'enjeu est là : à suivre.

    Cathy Lafon

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