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Santé - Page 114

  • Fukushima : "Chronique d'un désastre". A voir ce soir, sur ARTE

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    Reconstitution de l'accident de la centrale de Fukushima par la NHK. L'équipe des techniciens durant la panne d'électricité. Photo  ARTE

    Après  "Le monde après Fukushima" diffusé mardi 5 mars, autopsie ce soir d'un accident nucléaire majeur avec un documentaire réalisé par la télévision publique japonaise, la NHK :  "Fukushima, chronique d'un désastre". Deuxième documentaire coup de poing diffusé par la chaine ARTE, pour mieux comprendre la catastrophe, le déroulé des événements et ses conséquences, deux ans après.

    Un accident, des questions et des explications

    En s'appuyant sur des simulations scientifiques et sur les témoignages d’ingénieurs présents dans la salle de contrôle au moment du drame, le documentaire de la NHK retrace l’enchaînement des événements qui ont mené à l’explosion du réacteur de la centrale de Fukushima le 11 mars 2011. Le film soulève d’importantes questions techniques et pour la première fois, donne des explications de l'accident.

    fukuhsima chronique desastre techniciens.jpgLes failles du système de sécurité

    Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? Pour répondre à ces questions, NHK a recueilli les témoignages des ingénieurs de la centrale qui étaient présents dans la salle de contrôle au moment de l'accident. Interviews et scènes reconstituées révèlent un système de sécurité défaillant, le manque de préparation des équipes et, surtout, la vulnérabilité des réacteurs nucléaires.

    fukushima chronique desastre coeur fusion.jpgRelancer manuellement le condenseur

    Dans les centrales nucléaires, pour refroidir le réacteur nucléaire, il faut condenser la vapeur en évacuant la chaleur.  C’est le but d’un troisième circuit indépendant des deux autres, le circuit de refroidissement. Sa fonction est de condenser la vapeur qui de la turbine. Pour cela est aménagé un condenseur, appareil formé de milliers de tubes dans lesquels circule de l’eau froide prélevée à une source extérieure : rivière ou mer. A Fukushima, comme dans d'autres centrales nucléaires si le condenseur s'arrête suite à une panne d'électricité, ce qui a été le cas lors du tsunami, il faut le relancer manuellement. Ce que ne savaient pas les techniciens de Tepco, qui continuaient à recevoir des informations erronées et pensaient que le condeseur fonctionnait. Ces hommes ont pourtant agi avec courage et fait le sacrifice de leur vie. Selon le documentaire, ce dysfonctionnement s'était déjà produit lors de l'accident de la centrale nucléaire de Three mile island, aux Etats-Unis, le 28 mars 1979. Un enseignement en avait été tiré. Mais la procédure n'était semble-t-il, pas connue au Japon.

    "L"improbable est possible" :  Fukushima est "en fait, devant nous"

    Système défaillant et  erreur humaine se sont bien ajoutés à la catastrophe naturelle pour produire un accident nucléaire majeur. La sécurité absolue n'existe pas, aucun réacteur nucléaire n'est invulnérable. Telle était la conclusion de André-Claude Lacoste, l'ancien patron de  l'Autorité de sûreté nucléaire française, en juin 2012 : en matière de nucléaire, la seule certitude que nous ayons est la suivante : " Nous savons aujourd'hui que l'improbable est possible."

    Cathy Lafon

    Fukushima, chronique d'un désastre
    Documentaire de Akio Suzuki, Akihiko Nakai
    Production : NHK International inc. (Japon, 2012, 47 mn)
    Diffusion : jeudi 7 Mars à 22h50. Rediffusion :  dimanche 9 mars à  11 h 20

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  • Energie et climat. La Communauté urbaine de Bordeaux rejoint les meilleurs élèves de l'Europe

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    Laure Curvale reçoit le label européen Cit'ergie, Grenoble, 31 janvier 2013 Photo DR

    L'agglomération bordelaise a reçu le label européen Cit'ergie, le 31 janvier dernier, en récompense de sa politique énergétique durable.  Ce label a été remis à Laure Curvale, vice-présidente de la Cub chargée du Plan Climat à l’occasion des Assises de l’Energie 2013, qui se déroulaient à Grenoble. Heureuse, l'élue écologiste de Pessac ? Assurément :  "Je suis fière que la Cub ait reçu le label européen Cit'ergie car c'est la reconnaissance de la qualité de son plan climat, voté en 2011. La Cub est la plus grosse agglomération de France à obtenir ce label et rejoint le club des collectivités exemplaires d'Allemagne ou des pays scandinaves !", a-t-elle confié à Ma Planète.

    La Cub en pointe

    La Communauté urbaine de Bordeaux est la première agglomération française de cette taille à obtenir cette récompense européenne de haut niveau, qui a pour objectif de valoriser les politiques énergétiques durables. Au-delà de la reconnaissance de l’excellence de son  Plan Climat, un projet territorial de développement durable dont l'objectif premier est la lutte contre le changement climatique. Il doit permettre à l'agglomération bordelaise de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux conséquences du changement climatique. 80 % des actions sont à ce jour engagées : avec le label européen qui les reconnaît,  la Cub peut voir confortée la pertinence de son projet de métropole sobre.

    Cit'ergie, un label pour quatre ans

    cub,bordeaux,agglomération bordelaise,plan climat,label européen,cit'ergieImpliquée dans le processus Cit’ergie depuis 9 mois, la Cub a pu bénéficier de l’expertise d’un conseiller pour lancer cette démarche, avec l’adhésion des équipes concernées. Le label obtenu sera à nouveau remis en jeu dans 4 ans. Selon Vincent Feltesse, président de la Cub et Laure Curvale, plusieurs actions ont fait pencher la balance en faveur de la Communauté urbaine, comme l’opération « 50 000 logements », la réalisation d’un quartier « zéro énergie » (ZAC Bastide Niel), le plan patrimoine durable qui fixe des objectifs ambitieux de réduction des consommations énergétiques et les actions engagées en faveur du développement des transports en commun (phase 3 du tramway et Tramtrain…)...

    Cathy Lafon

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