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Santé - Page 115

  • Qualité de l'air en Aquitaine : pic de pollution aux particules en supension sur Bordeaux, Dax, Périgueux, Agen et le BAB

    nuages.jpgQualité de l'air, jeudi 28 février 2013. Airaq déclenche une série d'alertes PIC DE POLLUTION  - SIR (seuil d'information et de recommandation) particules en suspension sur cinq grandes agglomérations de la région Aquitaine. 

    L'indice de qualité de l'air pour l'agglomération bordelaise, Périgueux, Agen et Dax : 8 (mauvais). Bayonne : 6 (médiocre).

    En lien avec le froid et les conditions atmosphériques stables, les niveaux de particules en suspension entraînent le dépassement du seuil d’information et de recommandations. La situation devrait perdurer toute la journée.

    La formation des particules en suspension

    Les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites "respirables" sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (particules en suspension notées PM10). Leur taille est suffisamment faible pour rentrer dans les poumons. Elles sont générées par les activités humaines telles que le trafic automobile (70 %), le chauffage domestique, l'agriculture ou encore les industries. 

    Les effets sur la santé des particules en suspension

    Les particules en suspension constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voire cancérigènes). 

    Airaq préconise un certain nombre de recommandations sanitaires et civique concernant ce taux de pollution.  En savoir plus : cliquer ICI

    Cathy Lafon

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  • Sécurité alimentaire. Bienvenue au label "Bio Sud-Ouest" !

    marque bio.jpeg

    En plein "chevalgate", alors que les consommateurs s'interrogent de plus en plus sur ce qu'ils mangent et maîtrisent à la perfection le mot "traçabilité" à défaut de pouvoir l'appliquer à ce qu'ils ont dans l'assiette, la région Aquitaine annonce le lancement d’un label «bio Sud Ouest France». 

    La "marque" bio du grand Sud-Ouest

    légumes biio.jpgCette initiative vise à faire connaître au plus grand nombre les produits bio du Sud-Suest grâce à une identification de marque précise ainsi qu’à guider les consommateurs vers des produits bio locaux. Les produits concernés seront facilement repérables grâce à un macaron portant le label. 




    label bio-sud-ouest.jpgAvec Midi-Pyrénées


    Il s’agit là d’une nouvelle étape dans la démarche mise en place en commun par les région Aquitaine et Midi-Pyrénées, un an après le lancement d’une bannière commune «Sud Ouest France». «Un cahier des charges très strict et une procédure de contrôle précise ont été élaborés», précise la Région Aquitaine.  «Il n’autorisera l’apposition du logo qu’aux produits issus des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, et seuls les organismes déjà officiellement habilités à contrôler les produits bio seront autorisés à contrôler l’origine Aquitaine et Midi-Pyrénées». 

    Au Salon de l'agriculture

    Les premiers produits labellisés seront présentés le 25 février, au Salon de l'agriculture de Paris.On y verra notamment de la mâche, des kiwis, des pommes et plusieurs produits transformés comme des jus de fruits ou des confitures.

    Miam !

    Cathy Lafon

    REPERES

    Les chiffres de la consommation bio en France, en 2011(Source Agence Bio)

    • Avec 3,75 milliards d’euros TTC de chiffre d’affaires en 2011 (contre 2,1 milliards d’euros en 2007), la consommation de produits bio à domicile a atteint 2,3% du marché alimentaire total (contre 1,3% en 2007).
    • Le marché s’est élevé à 3,91 milliards d’euros en intégrant les achats par la restauration collective (158 millions d'euros). 
    • L'augmentation de la production bio française permet de renforcer les approvisionnements en France : les "importations" au sens large sont estimées à 32% en valeur en 2011, et sont plus ou moins développées selon les secteurs de produits.
  • Planète vidéo. "Hors champs" : bienvenue chez les électro-hypersensibles

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    Philippe, personnage du film "Hors champs", est électro-hypersensible. Il a créé l'association « Une terre pour les EHS », et travaille activement à la création de zones blanches sur le territoire français. DR

    Il est des personnes pour qui les "zones blanches", c'est le bonheur. Tel est le cas de Anne, Elisabeth et Philippe qui sont électro-hypersensibles. Comme des milliers d'autres personnes dans leur cas, ils souffrent des ondes émises par les téléphones portables, le wifi, et parfois même le réseau électrique.

    Tranches de vies "Hors champs"

    C'est leur histoire que la documentariste Marianne Estèbe raconte dans « Hors champs », un documentaire présenté aujourd'hui en avant-première à Paris, au cinéma Le Grand action (75006). L'histoire de vies qui se résument trop souvent à la recherche perpétuelle de lieux vierges de ces ondes qui leur sont nocives et d’endroits, toujours de plus en plus reculés, où ils pourront vivre.

    Mais aussi à une lutte pour la reconnaissance de leur maladie et de leur droit à la vie.

    Tout récemment, une proposition de loi déposée par la députée écologiste Laurence Abeille sur les ondes électromagnétiques, visant à reconnaître leur maladie et à leur réserver sur le territoire des zones hors ondes, devait être examinée par l'Assemblée nationale le jeudi 31 janvier. Finalement, elle n'a pas même fait l'objet d'un débat et a été renvoyée en commission des affaires économiques. Dans une société qui ne reconnaît pas actuellement leur maladie, véritable handicap, et face à une médecine qui en ignore les mécanismes, les électro-hypersensibles (EHs) ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour sauver leur peau.

    ehs,électr-hypersensibilité,ondes,antennes relais,documentairePlusieurs scientifiques, comme le professeur Dominique Belpomme, et quelques politiques, dont l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, les soutiennent dans leur combat, pour alerter les autorités sanitaires de ce problème de santé publique et  informer la population des risques liés à la pollution électromagnétique.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Marianne Estèbe, auteure-documentariste, est née en 1982. C'est en 2011 que, suite à sa rencontre avec des personnes électro-hypersensibles, Marianne Estèbe a commencé à s'intéresser à la question de la pollution électromagnétique, et à ses effets sur la santé humaine. Elle commence alors un travail de recherche sur le sujet, et consacre beaucoup de temps à l'écriture et à la préparation du projet de film « Hors champs ». Pour consulter son site internet et celui du documentaire :  cliquer ICI
    • Le site du collectif des personnes électro-hypersensibles: cliquer ICI

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