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Initiative - Page 171

  • Initiative : j'équipe mon vélo d'un chargeur éolien pour smartphones et GPS

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    Le marché des objets proposés aux cyclistes pour agrémenter leur quotidien parfois un peu rude, est en pleine expansion. Protège selle, sonnette à fleurs, timbres à vélo, sacoche, panier, casque, vêtement de pluie, parapluie pour vélo, gants chauffants, roues et antivol de toutes les couleurs voire fluo : on n'a que l'embarras du choix. Avec, malgré tout, une question lancinante : oui, mais ces objets sont-ils réellement durables et écolos? A vrai dire, peu le sont.

    Ma planète vous a déjà parlé du fameux parapluie Popins, imaginé par deux Bordelais, qui permet de rouler à vélo sous la pluie. Voici deux nouveaux accessoires pour vélo, 100% écolos, dénichés sur la Toile. Ils sont proposés par Lecyclo.com, une société de vente en ligne marseillaise dont le mot d'ordre est: "Pensez à [vous] faire plaisir". Tope là, c'est parti pour un chargeur éolien pour vélo et un antivol Abus entièrement recyclé !

    Un chargeur éolien pour vélo, comment ça marche ?

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    Le chargeur lui-même, ou aérogénérateur, se présente comme une petite hélice, montée sur un cadre sobre et noir, avec une lampe à LED qui peut ou non être activée, et éventuellement clignoter. La nuit, ça peut servir. Sans être totalement empotée, Ma planète a parfois du mal avec les tournevis et autres outils destinés à installer les gadgets dont le mode d'emploi n'est pas toujours des plus faciles. Là, pas de soucis. On met les piles rechargeables à l'intérieur du chargeur, que l'on installe ensuite, les yeux fermés ou presque sur le guidon. Le chargeur trouve sa place juste à côté du porte-parapluie Popins (celui-là, on ne peut plus s'en passer !). Et puis, roule ma poule ! Pour recharger les accus, l'hélice se met en marche à partir de 15 km heures, selon la notice. En réalité, il suffit que le vent souffle un peu, et même à l'arrêt,  l'hélice se met à tourner. Après avoir bien paradé en ville, une fois arrivé chez soi ou au boulot, hop ! On enlève le chargeur du vélo, on s'installe bien au chaud, et on branche son smartphone, ou son Ipod, ou son ordi, ou son GPS qui se rechargent illico. Les cordons sont fournis avec le chargeur éolien. Mais pas les piles. Que l'on peut aussi, d'ailleurs, recharger avec l'aérogénérateur...

    La commande et la réception des produits

    Sitôt, commandés par internet, l'objet est livré par poste sous 24 heures, sous emballage "vert", dans un colis protégé, avec leur facture bien détaillée. Un détail qui a son importance, quand on achète en ligne.

    Développer l'écologie et le développement durable

    Le bémol écolo : le chargeur éolien n'est pas "made in France", il vient de Taïwan.  Lecyclo.com le déplore, mais peu d'accessoires pour cyclistes sont fabriqués en France. La plupart viennent d'Asie, d'Allemagne ou d'Angleterre. Installée à Marseille, la société qui ne vend que sur internet, propose un éventail impressionnant de produits dédiés uniquement à la petite reine. Florian, son représentant, assure que l'écologie et le développement durable sont "deux paramètres qui leur tiennent à cœur et qu'ils cherchent à développer".

    Normal quand on voue sa vie au vélo ? Encore faut-il aller jusqu'au bout...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le chargeur éolien WIND CHARGER 

    Il utilise la puissance du vent pour recharger des accumulateurs de type AA, non fournis, qui à leur tour chargeront les appareils portatifs qui nécessitent un courant d'entrée de 5V, tels que les  téléphoneslecteurs MP3 et GPS. Des adaptateurs permettant de connecter à différents téléphones sont fournis. Câbles de connexion fournis : Un câble Micro USB / Micro USB, un câble Mini USB / Micro USB, un câble USB / Micro USB, un câble "iPhone" version égale ou antérieure à l'iphone 4 / Micro USB. Deux indicateurs lumineux de charge, situés derrière l'hélice indique dans quelle configuration le chargeur se trouve. Le premier voyant est rouge qui clignote lorsque les piles ont besoin d'être rechargées. Le second voyant, de couleur verte, clignote lorsque le Wind Charger est en charge sur le secteur, ou en USB, et s'éclaire de façon continue lorsque les piles sont rechargées. Son prix: 46,99 €. Cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Aquitaine : Antargaz et Goodplanet vont planter plus de 5.000 arbres dans le bassin Adour-Garonne

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    L'Adour. Photo archive "Sud Ouest" / Philippe Bataille

    Le 23 janvier dernier, Antargaz, acteur majeur du marché de l’énergie en matière de distribution de gaz, a inauguré en partenariat avec la Fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, et lAssociation Française d’Agroforesterie, un programme d’agroforesterie sur le bassin Adour-Garonne.

    L'agroforesterie, kesaco ?

    agroforesterie.jpgL’agroforesterie (association d’arbres et de cultures agricoles sur une même parcelle) est une méthode consistant à planter au milieu des cultures, des arbres capables de capter l'eau plus profondément dans le sol, de maintenir la qualité des sols et de lutter contre l'érosion. C'est un outil peu coûteux et efficace qui permet l’épuration et la régulation de l’eau et autorise une gestion à la fois qualitative et quantitative de la ressource dans la durée.

    Pourquoi un partenariat Antargaz-Fondation GoodPlanet?

    Antargaz a choisi de soutenir ce projet d’agroforesterie pour ses impacts dans l’aménagement du territoire mais aussi pour ses bénéfices environnementaux. Avec cette opération, la Fondation GoodPlanet et Antargaz veulent afficher leur volonté commune de participer activement à la défense et au respect de l’environnement.

    Pourquoi le bassin Adour-Garonne ?

    agroforesterie-sol-et-eau-texte.jpgLe sol et la végétation jouent un rôle fondamental dans le cycle de l’eau. Valable sur le plan qualitatif, cette relation l’est aussi sur le plan quantitatif, puisque la quantité d’eau durablement disponible sur un territoire donné est entièrement dépendante de la nature du sol et de sa couverture végétale. Ainsi, la protection de la ressource en eau et l’optimisation de son usage, notamment en agriculture, sont étroitement liées à la manière dont le sol et sa couverture végétale absorbent et conservent l’eau qui leur est apportée par les précipitations. Or, le bassin hydrographique Adour-Garonne représente un cinquième du territoire national. L’activité agricole y occupe une place importante (50% de la superficie du bassin), avec des cultures céréalières, maraichères, de la polyculture et de l’élevage. Autant d’activités liées à l’eau, en termes de besoins comme d’impacts auxquelles l'agroforesterie sera bénéfique...

    Comment ça marche ?

    agroforesterie infographie.jpgLe projet prévoit la plantation, sur 3 ans, de 5.550 arbres agroforestiers adaptés au contexte local et en mélange sur les parcelles. Ce projet s’intègre dans une opération d’animation territoriale d’envergure, Agr’eau, dans un double objectif : moins d’intrants chimiques, moins de travail du sol, moins de pollution des eaux, mais aussi plus de végétal, plus de services rendus par l’agriculture à l’environnement...  Grâce au soutien d’Antargaz, au moins 15 agriculteurs pourront bénéficier du projet pour la période de plantation en cours (novembre 2014 – mars 2015) et ainsi réaliser leurs projets d’aménagement agroforestier en s’appuyant sur un réseau d’opérateurs techniques coordonné par l’Association Française d’Agroforesterie.

    Cathy Lafon

    Illustrations : Association française d'agroforesterie

    PLUS D'INFO

    Depuis 2008, Antargaz s’engage auprès de la Fondation GoodPlanet pour soutenir des projets environnementaux sur le territoire français. Antargaz a déjà participé à un projet de boisement pour la protection de captage d’eau en Bretagne et à un projet d’agroforesterie dans le Pas-de-Calais.

  • Gironde: "Négociations internationales sur le climat, et moi, et moi et moi ! "

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    Le littoral girondin est particulièrement concerné par le changement climatique, qui intensifie le recul du trait de côte, comme l'on montré les tempêtes hors norme qui l'ont frappé l'hiver dernier. Ici, les dégâts à Montalivet, en 2014. Archives "Sud Ouest"

    Le collectif Alternatiba Gironde, qui a réussi une belle mobilisation à Bordeaux en octobre 2014 autour des alternatives au changement climatique, poursuit sa dynamique en prévision, bien sûr, du prochain Sommet mondial sur le climat. Accueillie par la France en fin d'année à Paris-Le Bourget, la COP 21 doit  déboucher sur un accord mondial permettant de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement en deçà de 2°C. L'enjeu est de taille pour l'avenir de la planète et des Terriens.

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    Des questions et des réponses

    Premier événement organisé par le collectif girondin en 2015, un débat public intitulé «Négociations Climat, et moi et moi et moi ! ». Car, pour les associations et les citoyens, des questions se posent : qu'est-ce donc que cette fameuse COP21 qui devrait réunir les représentants de 196 pays ? Etant donné l'urgence climatique, peut-on espérer des décisions à la hauteur des enjeux ? Que faire pour instaurer un rapport de force efficace afin d'influer les représentants des Etats à prendre les bonnes décisions ? Quelle place pour l'expression citoyenne dans cette affaire ? Pour apporter des éléments de réponse, Alternatiba invite à témoigner deux personnes présentes à la COP 20 au Pérou en décembre dernier : Txetx Etcheverry de la Coordination Européenne des Alternatiba et Coline Billon, membre du MOCICC (Movimiento Ciudadano frente al Cambio Climatico). Tous deux ont participé au Sommet des Peuples à Lima organisé en parallèle de la conférence officielle.

    "Et nous, en Gironde, que pouvons-nous faire pour le climat ?"

    Viticulture, agriculture, neige, littoral, risque de submersion, forêt, ressource en eau... en Aquitaine, la Gironde est particulièrement impactée par le changement climatique. Aussi, chacun sera-t-il invité à répondre à la question : « En tant que Girondins, que ferons nous collectivement à l'occasion de la 21e négociation internationale sur le climat en France ? » L'idée étant, bien sûr, de faire émerger des projets d'actions collectives et concrètes destinées à nourrir le calendrier des événements prévus par le collectif en 2015 dans le département.

    Cathy Lafon

    C'EST OU, C'EST QUAND ? Le débat "Négociations internationales sur le climat, et moi, et moi et moi ! " a lieu ce mardi 27 janvier à 19H30 à l'Athénée Municipal - Place Saint-Christoly à Bordeaux. La soirée s'annonce sérieuse mais aussi conviviale, avec des projections de vidéos et de dessins décalés et humoristiques.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur Alternatiba: cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique: cliquer ICI