Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Initiative - Page 172

  • Insolite : cet arbre haut de 75 mètres et vieux de 3.200 ans n'avait jamais été pris en photo en entier

    Sequoia-climbing-team-670.jpg

    Scientifiques et photographes à l'assaut de l'arbre peut-être le plus haut au monde. Photo : "National Geographic"

    Nom :  Séquoia. Prénom: le "Président". Nationalité : Etats-Unis, Californie. Age : 3.200 ans. Taille : 75,30 m. Diamètre : 9 m à la base du tronc. On comprend pourquoi la photo de la carte d'identité de cet arbre hors norme a été si difficile à réaliser...

    Ce séquoia appartient àsequoia entier.jpg une famille d'arbres tous démesurément grands, les Sequoiadendron giganteum. Mais son tronc à lui ferait un volume de 1.278 mètres cube et le volume de ses branches serait estimé à 254,9 mètres cube. Il possèderait environ 2 milliards de feuilles.

    Alors, avec sa taille exceptionnelle, il surplombe presque tout le reste du

    Sequoia National Park en Californie. Pour certains, il serait même l'arbre le plus grand au monde. D'où son surnom : "le  Président".  Ceci expliquant cela, il n'avait jamais été photographié en entier jusqu'à cette année.

    Pour mieux connaître le géant, des scientifiques du parc national californien se sont attaqués à ce travail avec  une équipe de photographes du "National Geographic". Il leur a fallu de nombreuses heures de préparation, des câbles et des poulies en quantité pour réussir à faire rentrer le Président dans le cadre.

    Depuis le mois de mars 2014, le résultat est là: magique et époustouflant.

     

     

     

     

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Pour découvrir l'intégralité du reportage sur l'histoire de la photographie du "Président" sur le site Buzzly : C'est ICI

    LIRE AUSSI

  • Série innovation. A Grenoble, on teste un sel « vert » de déneigement écologique

    Grenoble-teste-un-sel-vert-de-deneigement-ecologique_article_popin.jpg

    Un camion déneige le centre de Grenoble, en 2012. Archives AFP

    2015 commence. Quelles sont les inventions qui amélioreront demain notre quotidien et le rendront plus écologique et durable ? Ma planète vous propose de découvrir les innovations les plus étonnantes qui changeront demain nos vies. Quatrième volet de la série aujourd'hui, avec les sels de déneigement vert de Grenoble.

    Biodégradable et non corrosif pour les ciments et les végétaux: Grenoble a profité de l’arrivée des premiers flocons pour expérimenter un sel de déneigement écologique sur une petite partie de ses 600 km de voiries et de trottoirs.

    Cher  mais zéro pollution !

    sel vert.jpgTrois fois plus cher que le chlorure de sodium utilisé d’ordinaire sur le bitume, ce sel au PH neutre, fabriqué à base d’acétate de calcium, a pour principal atout de n’occasionner aucune interaction chimique avec le métal ou le béton, source de pollution. « Grâce au calcium qu’il contient, on ne constate aucune corrosion du métal et aucun échange ionique avec le béton, ce qui pouvait notamment entraîner son gonflement. Ce sel non-polluant peut ainsi être pulvérisé avec des laveuses conventionnelles », détaille Jean-Louis Brault, cofondateur de la société grenobloise Selvert, à l'origine de DéneigeVert, le produit innovant écolo.

    Une invention locale

    Créée en 2012, cette start-up locale qui a déjà créé DéserbVert, un désherbant performant, écologique et à prix compétitif, en rupture avec les produits traditionnels phytosanitaires très polluants, a fait homologuer l’hiver dernier ce sel « vert » qu’elle a conçu dans sa version française « simplifiée » en collaboration avec des laboratoires grenoblois. Davantage répandu en Amérique du nord, où il est utilisé dans une composition moléculaire « plus complexe », ce sel écologique se distingue également du chlorure de sodium, polluant aux « effets délétères sur la petite flore et la petite faune », par ses propriétés de protection des nappes phréatiques, « attaquées en général au bout de 15 ans » par le sel conventionnel.

    Expérimentation grandeur nature

    Testé jusqu’alors seulement en laboratoire, ce sel « vert » doit encore confirmer son efficacité à grande échelle sur le terrain. « Cette expérimentation qui durera tout l’hiver permettra d’affiner les dosages nécessaires pour passer d’un très bon sel de laboratoire à un très bon sel de terrain », souligne Jean-Louis Brault. Grenoble a commandé 40 tonnes de sel « vert », sous forme de saumure, moins nocif car dilué dans l’eau. Lors d’un hiver traditionnel, quelque 120 tonnes de saumure sont répandues quotidiennement.

    Il ne manque plus que la neige...

    Cathy Lafon avec l'AFP

    EN CHIFFRES

    • Selon Selvert,  2,5 millions de tonnes de sel « classique », le chlorure de sodium, sont déversés chaque année sur les routes de France contre 3,5 millions de tonnes en Allemagne.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur les innovations écolos: cliquer ICI
  • Croissance verte: "Triman", un nouveau logo pour les produits recyclables

    recyclage,logo,industrie,produit

    Le nouveau logo "Triman",  destiné à inciter au recyclage, est déjà présent sur certaines bouteilles et canettes d'Orangina et de Schweppes.

    L'avez-vous vu ? Les produits de consommation recyclables ont un nouveau logo depuis le 1er janvier : un bonhomme tendant la main vers trois flèches. Bienvenue au "Triman" ! La mise en place de ce logo, né du Grenelle de l'Environnement, était initialement prévue dès 2012. Mais elle s'est heurtée à une forte opposition, notamment des industriels, qui ont invoqué son coût et le fait que, selon eux, il allait encore complexifier la signalétique du tri.
     
    Quels produits sont concernés ?
     
    recyclage,logo,industrie,produitLe pictogramme doit figurer sur tous les produits mis sur le marché, pouvant faire l'objet d'un recyclage de manière effective, afin d'informer le consommateur par une signalétique commune que ceux-ci relèvent d'une consigne de tri. A défaut, il peut figurer sur l'emballage, la notice ou tout autre support y compris dématérialisé", c'est-à-dire sur un site internet, ajoute le texte.  En revanche, certains produits recyclables - piles, accumulateurs usagés, déchets d'équipements électriques et électroniques, déchets ménagers des produits chimiques- ne sont pas concernés par le "Triman", pas plus que le verre.
     
    La satisfaction de l'Ademe

    La mise en oeuvre d'une signalétique commune doit "permettre une importante simplification du geste de tri du citoyen et contribuer à l'augmentation des performances des collectes séparées et du recyclage", souligne le décret. "On est content. L'intérêt du Triman est de valoriser les produits et emballages recyclables et qui sont effectivement recyclés", se réjouit-on à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). "L'ambition à terme" est que ce nouveau logo "devienne un des critères de choix des consommateurs dans leurs actes d'achat et donc un facteur de différenciation pour les entreprises", ajoute-t-elle.

    Recyclage : objectif 60% en 2025

    Le "Triman" est déjà présent sur quelques emballages dont des bouteilles et canettes d'Orangina et de Schweppes. Les pouvoirs publics espèrent qu'il poussera les industriels à investir dans des produits plus écologiques. Actuellement, 42% des emballages et papiers collectés par le service public de la gestion des déchets sont recyclés, selon l'Ademe. L'objectif est d'arriver à 60 % en 2025 selon le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur le recyclage des déchets : cliquer ICI
    • Le décret d'application du logo "Triman" : cliquer ICI