En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un technicien de l'INRA examine les vignes du centre de recherche de Restinclières, proche de Montpellier, dans l'Hérault, le 18 mai 2019. Archives AFP
Le réchauffement climatique a aussi des conséquences sur le vin. Des températures moyennes plus élevées accélèrent en effet la maturation des raisins utilisés dans la vinification, ce qui entraîne une baisse de l’acidité et une augmentation des sucres dans le fruit. Ceci élève le taux d’alcool du vin et modifie d’autres composés du raisin qui affectent l’arôme et la saveur, et modifie la qualité et le caractère du vin.
Parmi les solutions envisagées pour préserver la qualité des vins en s'adaptant au dérèglement climatique : l'agroforesterie, ou vitiforesterie. Cette antique méthode de travail des agriculteurs, reléguée aux oubliettes par l’agriculture intensive, revient en force, notamment dans les vignobles du sud du pays.
L’agroforesterie (association d’arbres et de cultures agricoles sur une même parcelle) est une méthode consistant à planter au milieu des cultures, des arbres capables de capter l'eau plus profondément dans le sol, de maintenir la qualité des sols et de lutter contre l'érosion. C'est un outil peu coûteux et efficace qui permet l’épuration et la régulation de l’eau et autorise une gestion à la fois qualitative et quantitative de la ressource dans la durée.
Pourquoi un partenariat Antargaz-Fondation GoodPlanet?
Antargaz a choisi de soutenir ce projet d’agroforesterie pour ses impacts dans l’aménagement du territoire mais aussi pour ses bénéfices environnementaux. Avec cette opération, la Fondation GoodPlanet et Antargaz veulent afficher leur volonté commune de participer activement à la défense et au respect de l’environnement.
Pourquoi le bassin Adour-Garonne ?
Le sol et la végétation jouent un rôle fondamental dans le cycle de l’eau. Valable sur le plan qualitatif, cette relation l’est aussi sur le plan quantitatif, puisque la quantité d’eau durablement disponible sur un territoire donné est entièrement dépendante de la nature du sol et de sa couverture végétale. Ainsi, la protection de la ressource en eau et l’optimisation de son usage, notamment en agriculture, sont étroitement liées à la manière dont le sol et sa couverture végétale absorbent et conservent l’eau qui leur est apportée par les précipitations. Or, le bassin hydrographique Adour-Garonnereprésente un cinquième du territoire national. L’activité agricole y occupe une place importante (50% de la superficie du bassin), avec des cultures céréalières, maraichères, de la polyculture et de l’élevage. Autant d’activités liées à l’eau, en termes de besoins comme d’impacts auxquelles l'agroforesterie sera bénéfique...
Comment ça marche ?
Le projet prévoit la plantation, sur 3 ans, de 5.550 arbres agroforestiers adaptés au contexte local et en mélange sur les parcelles. Ce projet s’intègre dans une opération d’animation territoriale d’envergure, Agr’eau, dans un double objectif : moins d’intrants chimiques, moins de travail du sol, moins de pollution des eaux, mais aussi plus de végétal, plus de services rendus par l’agriculture à l’environnement... Grâce au soutien d’Antargaz, au moins 15 agriculteurs pourront bénéficier du projet pour la période de plantation en cours (novembre 2014 – mars 2015) et ainsi réaliser leurs projets d’aménagement agroforestier en s’appuyant sur un réseau d’opérateurs techniques coordonné par l’Association Française d’Agroforesterie.
Illustrations : Association française d'agroforesterie
►PLUS D'INFO
Depuis 2008, Antargaz s’engage auprès de la Fondation GoodPlanet pour soutenir des projets environnementaux sur le territoire français. Antargaz a déjà participé à un projet de boisement pour la protection de captage d’eau en Bretagne et à un projet d’agroforesterie dans le Pas-de-Calais.