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  • Gironde: "Négociations internationales sur le climat, et moi, et moi et moi ! "

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    Le littoral girondin est particulièrement concerné par le changement climatique, qui intensifie le recul du trait de côte, comme l'on montré les tempêtes hors norme qui l'ont frappé l'hiver dernier. Ici, les dégâts à Montalivet, en 2014. Archives "Sud Ouest"

    Le collectif Alternatiba Gironde, qui a réussi une belle mobilisation à Bordeaux en octobre 2014 autour des alternatives au changement climatique, poursuit sa dynamique en prévision, bien sûr, du prochain Sommet mondial sur le climat. Accueillie par la France en fin d'année à Paris-Le Bourget, la COP 21 doit  déboucher sur un accord mondial permettant de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement en deçà de 2°C. L'enjeu est de taille pour l'avenir de la planète et des Terriens.

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    Des questions et des réponses

    Premier événement organisé par le collectif girondin en 2015, un débat public intitulé «Négociations Climat, et moi et moi et moi ! ». Car, pour les associations et les citoyens, des questions se posent : qu'est-ce donc que cette fameuse COP21 qui devrait réunir les représentants de 196 pays ? Etant donné l'urgence climatique, peut-on espérer des décisions à la hauteur des enjeux ? Que faire pour instaurer un rapport de force efficace afin d'influer les représentants des Etats à prendre les bonnes décisions ? Quelle place pour l'expression citoyenne dans cette affaire ? Pour apporter des éléments de réponse, Alternatiba invite à témoigner deux personnes présentes à la COP 20 au Pérou en décembre dernier : Txetx Etcheverry de la Coordination Européenne des Alternatiba et Coline Billon, membre du MOCICC (Movimiento Ciudadano frente al Cambio Climatico). Tous deux ont participé au Sommet des Peuples à Lima organisé en parallèle de la conférence officielle.

    "Et nous, en Gironde, que pouvons-nous faire pour le climat ?"

    Viticulture, agriculture, neige, littoral, risque de submersion, forêt, ressource en eau... en Aquitaine, la Gironde est particulièrement impactée par le changement climatique. Aussi, chacun sera-t-il invité à répondre à la question : « En tant que Girondins, que ferons nous collectivement à l'occasion de la 21e négociation internationale sur le climat en France ? » L'idée étant, bien sûr, de faire émerger des projets d'actions collectives et concrètes destinées à nourrir le calendrier des événements prévus par le collectif en 2015 dans le département.

    Cathy Lafon

    C'EST OU, C'EST QUAND ? Le débat "Négociations internationales sur le climat, et moi, et moi et moi ! " a lieu ce mardi 27 janvier à 19H30 à l'Athénée Municipal - Place Saint-Christoly à Bordeaux. La soirée s'annonce sérieuse mais aussi conviviale, avec des projections de vidéos et de dessins décalés et humoristiques.

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  • Ces bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui: le bateau éco-responsable du bassin d'Arcachon

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    Le Green boat du chantier Dubourdieu mis à l'eau dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde). PhotoArchives Sud Ouest / David Patsouris

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : le bateau vert du bassin d'Arcachon, en Gironde.

    Le Bassin d'Arcachon a enfin son bateau "vert" : le Greenboat

    11 avril 2014. Mis à l'eau pour la première fois en avril 2014 dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde), le Green boat arcachonnais est le petit frère durable des deux navettes fluviales, les BatCub, qui sillonnent avec plus ou moins (plutôt moins) de bonheur, le Port de la Lune à Bordeaux, depuis un an.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationRespectueux de l'environnement

    Les 18 mètres du bateau vert du Bassin d'Arcachon sont signés par le chantier naval Dubourdieu. Le nouveau né, respectueux de l'environnement, a nécessité trois ans de travaux. Quasiment opérationnel, il devrait être bientôt vendu à un opérateur touristique du Bassin pour vivre sa vie de bateau. Il permettra alors à tout un chacun de découvrir les beautés du Bassin d'Arcachon, sans impact nocif pour un écosystème naturellement fragile et plutôt malmené par une surabondance d'activités humaines. Le Greenboat s'annonce donc comme un vrai rêve de modèle de développement durable.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationUne véritable innovation technologique

    Les BatCub bordelais (photo ci-contre) ont testé et rôdé pour lui, avec quelques désagréments techniques, il faut bien l'admettre, son moteur à propulsion hybride (thermique-électrique). Une véritable innovation technologique, pas tout-à-fait au point lorsqu'elle a démarré grandeur nature dans le réseau de transport en commun bordelais, le 2 mai 2013. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont de pierre et l'un des BatCub, l'Hirondelle, remis à neuf, vogue à nouveau vaillamment sur la Garonne, sans l'ombre d'un pépin. Le second, la Gondole, devrait la rejoindre, courant avril. La double motorisation du Green boat, signée Baudoin, avec 2 fois 250 chevaux en propulsion thermique et 2 fois 20 chevaux en électrique est désormais au point.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationLocal et vert

    L'embarcation couverte qui peut transporter de 47 à 57 passagers et accueillir de six à huit vélos, rappelle par sa ligne les pinasses traditionnelles du Bassin. Elle a bénéficié d'un financement de la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin), à hauteur de 160.000 euros. L'enfant du pays se veut local et vert de la proue à la poupe : construit en pin des Landes, un bois peu utilisé dans la construction marine mais pourtant très approprié, il sera recouvert de peintures "propres", de manière à ne pas polluer les eaux. Silencieux grâce à sa propulsion électrique, il émet également moins de CO2 et ses batteries peuvent être rechargées à bord grâce à un système d'embrayage électromagnétique sur le moteur thermique.

    Les heureux parents du Green boat sont le Chantier naval Dubourdieu et, pour la propulsion, le bureau d'études Orion, les moteurs Baudouin et ECA Electronavale.  Il a pour marraine la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin) et pour parrain, le Crédit agricole.  Il a aussi bénéficié d'un financement de la Cobas, à hauteur de 160.000 euro et le Crédit Agricole d’Aquitaine l'a soutenu doublement :  en tant que banque participant au financement du projet et en tant que mécène, apportant une contribution via son Fonds d’initiatives locales. Toutes les bonnes fées se sont donc penchées sur son berceau.

    Le Green boat a été mis à l'eau pour de vrais essais le 3  juin dernier... Vivement qu'on puisse enfin naviguer à bord de ce bateau écoresponsable !

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur les bonnes nouvelles et les initiatives vertes : cliquer ICI 
    • Les articles de Ma Planète sur les BatCub: cliquer ICI
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  • Ondes électromagnétiques : les fortes attentes des électrosensibles

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    La cause des personnes victimes en France de l'électrosensibilité aux ondes (EHS) avance, doucement, mais sûrement. Le collectif des électrosensibles de France et Priartem ont déjà été reçus par le ministère de la Santé le 27 juin dernier, ouvrant ainsi la voie à une prise en considération du problème de l'hypersensibilité électromagnétique.

    Ce mardi 5 novembre, ils ont rendez-vous avec la Direction Générale de la Santé (DGS), pour aborder la mise en oeuvre d'un plan d'action intégré, piloté par le Ministère de la Santé, en lien avec les autres ministères concernés.

    "Urgence"

    Pour Manuel Hervouet, fondateur du collectif des électrosensibles, il y a urgence : « chaque jour nous recevons de nouveaux témoignages de personnes qui souffrent à cause des wifi, des téléphones sans fil des voisins, des antennes,... . Certaines sont désespérées parce qu'elles ne peuvent pas rester dans leur logement, qu'elles risquent de perdre leur emploi, que leur santé se dégrade de jour en jour et que personne ne répond à leur demande... Dernier exemple en date de ce désespoir, cette dame à Antony, qui est montée dans une grue pour qu'on réponde à sa demande de logement moins irradié ! ».

    « Hors champs », un documentaire de Marianne Estèbe sur la vie des personnes électro-hypersensibles (EHS)

    "Humanité"

    Pour Sophie Pelletier, co-responsable du collectif, il faut agir vite et dans plusieurs directions : «  Nous ne pouvons pas nous contenter de saupoudrage, il faut une politique publique globale. Nous demandons à ce que les autorités publiques traitent avec humanité les cas les plus urgents de façon à mettre les personnes à l'abri le temps de se ressourcer mais qu'elles décident également de mesures pour garantir le maintien dans la vie sociale et professionnelle et prévenir l'apparition de nouveaux cas. La réduction des expositions est indispensable pour toute la population ».

    Réponse concrète

    Les questions urgentes de la mise à l'abri des personnes les plus atteintes ou en voie d'hypersensibilisation et de la réponse concrète que peuvent apporter les systèmes de santé et social, seront donc aujourd'hui au cœur des discussions, à Paris. Les représentants des personnes victimes des ondes demandent que leur problématique soit reconnue et traitée comme une "question de santé publique en émergence". Ils proposent par ailleurs la création de zones blanches non couvertes par les réseaux sans fil pour les protéger. Leurs symptômes sont divers et bien réels : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire, de la concentration, du sommeil, picotements, brûlures…

    "Une charte"

    Ce qui fait dire à Priartem que la balle est désormais dans le camp de la DGS.  « Le collectif a fait d'importants efforts de pédagogie et de construction de revendications qui puissent être audibles par les pouvoirs publics, sur un sujet difficile, s'il en est ! Une charte définissant des principes respectueux des droits humains, des propositions d’actions concrètes et l'identification des obstacles majeurs sont sur la table. La DGS doit maintenant s'en saisir et ouvrir un vrai dialogue sur ce sujet de santé publique qui concerne tout le monde. » , souligne Janine Le Calvez, présidente de l'association.

    Les très fortes attentes des associations

    Une proposition de loi  sur les ondes électromagnétiques, visant à reconnaître la maladie de EHS et à leur réserver sur le territoire des zones hors ondes, devait être examinée par l'Assemblée nationale le 31 janvier. Finalement, elle n'a pas même fait l'objet d'un débat et a été renvoyée en commission des affaires économiques. L'avis sibyllin rendu par l'Agence nationale sanitaire (Anses) sur la dangerosité des ondes, le 15 octobre dernier en a remis une couche, en renforçant les attentes des associations. Selon l'Anses, si l'exposition aux ondes électromagnétiques peut provoquer des modifications biologiques sur le corps, les données scientifiques disponibles ne montrent pas d'"effet avéré" sur la santé. L'agence a conclu qu'il n'était pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites, tout en recommandant  néanmoins de limiter l'exposition aux ondes... Sans se prononcer sur la question de l'hyper électrosensibilité.

    Cathy Lafon

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