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Association - Page 87

  • Polémique sur la démoustication en Gironde (suite). Pour l'INRA : inquiétude légitime mais alarme infondée

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    Un beau spécimen de moustique tigre. Photo DR

    Les moustiques inquiètent les autorités sanitaires car ,au delà des désagréments pour les peaux sensibles, ils peuvent être vecteurs de maladies virales graves, telles que la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune... L’arrivée en France et dans nos contrées du moustique tigre (Aedes albopictus), originaire d’Afrique de l’Est, en a rajouté une couche et incite à procéder à des démoustications sanitaires afin d'éradiquer les petites bêtes indésirables. Démoustications qui inquiètent parfois à leur tour les écologistes, pour leurs conséquences possibles sur la biodiversité locale, comme récemment en Gironde.

    La Sepanso,association de protection de l'environnement aquitaine vient ainsi de porter plainte auprès de la Commission européenne pour une démoustication effectuée dans le marais de Montferrand, à la demande de quatre communes de la Presqu’île, Ambès, Ambarès et Lagrave, Saint Louis de Montferrand et Saint Vincent de Paul. Selon l'association, telle qu'elle a été menée, cette opération sanitaire pourrait nuire à la biodiversité locale.

    moustiques,démoustication,prévention,lutte,gironde,montferrand,bactérie,btiLa crainte de la Sepanso : une bactérie exogène, menace pour la biodiversité locale

    Ma Planète a relayé, le samedi 12 avril, les motivations de la plainte des écologistes et leurs explications. Les opérations de démoustication par pulvérisation de BTi (Bacilius Thuringiensis, var. Israelensis) autorisées par le préfet dans le marais de Monferrand, concernent  douze sites Natura 2000 du département de la Gironde. Or, selon la Sepanso, au-delà des moustiques visés, la disparition des insectes et larves dans le marais de Monferrand pourrait perturber l'écosystème local et la la biodiversité d'un site naturel que le classement en zone Natura 2000 a, justement, pour objet de protéger.  Par ailleurs, toujours selon l'association écologiste, le  BTi, agent biologique, serait une bactérie exogène, qui pourrait renforcer le nombre des espaces invasives indésirables et nocives aux écosystèmes locaux. Pour la Sepanso, une démoustication mécanique ciblée aurait suffi.

    moustiques,démoustication,prévention,lutte,gironde,montferrand,virus,maladie,bactérie,btiUn tueur de moustique sélectif et bien de chez nous

    Laurent Lagadic, de l'unité d'Ecotoxicologie aquatique à l'INRA de Rennes (photo ci-contre) réagit aujourd'hui à l'article publié sur le blog Ma Planète et répond à la Sepanso.  Les inquiétudes exprimées par l'association écologique concernant des sites Natura 2000, sont légitimes, reconnaît le chercheur. Mais, selon lui, il convient d'en modérer la vision trop alarmiste. Et ce, principalement pour deux raisons. "Contrairement à tous les autres larvicides, le Bti est un agent biologique hautement sélectif et aussi étonnant que cela puisse paraître, à la dose recommandée pour la démoustication, il ne tue que les larves de moustiques et épargne les larves de chironomes (vers de vase) ", précise le scientifique, qui rectifie aussi : "le Bti ne vient pas de contrées éloignées où les écosystèmes sont différents des nôtres, mais il est bel et bien naturellement présent dans les sols des écosystèmes français". Il ne s'agit donc pas d'une espèce invasive et, à ce titre, il n'y a pas de risque à l'utiliser dans notre région.

    Une pratique sous haute surveillance

    Le chercheur de Rennes souligne aussi que "la démoustication est une pratique sous haute surveillance". Indépendamment des autorisations préfectorales, qui s'appuient sur les recommandations de l'Agence Régionale de Santé (ARS),  "les interventions de démoustication font l'objet d'un suivi des effets non intentionnels sur l'environnement, notamment sur les espèces non cibles d'invertébrés qui participent aux réseaux trophiques". Utilisé partout en France métropolitaine et DOM, dans la mesure où c'est actuellement le seul et unique larvicide autorisé par la réglementation, les résultats des études à long terme menées sur le terrain montrent qu'aux concentrations où il est recommandé pour être efficace contre les larves de moustiques, le Bti (sous la formulation VetoBac WG) n'affecte pas les larves d'autres insectes ou invertébrés, ni en terme d'abondance, ni du point de vue de leur diversité. Des résultats concordant avec ceux obtenus ailleurs en Europe - en Suède, par exemple - ou dans le monde - Etats-Unis, Australie, précise Laurent Lagadic.

    Ce suivi, réalisé par l'INRA, est en place depuis plusieurs années sur la façade atlantique, rappelle le scientifique de l'INRA.

    Cathy Lafon

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    CONTACTS

    • Sepanso : fédération régionale des associations de protection de la nature de la région Aquitaine, affiliée à France Nature Environnement (FNE). Sepanso gironde : 1 Rue de Tauzia, 33800 Bordeaux. Tel : 05 56 91 33 65. Courriel : sepanso22sepanso.org. Site internet : http://www.sepanso.org/gironde

    • Laurent Lagadic. UMR INRA - Agrocampus ESE (Ecologie et Santé des Ecosystèmes). Equipe Ecotoxicologie et Qualité des Milieux aquatiques, 65 Rue de Saint Brieuc, CS 84215,35042 Rennes Cedex. Courriel : Laurent.Lagadic@rennes.inra.fr

  • Ecologie, fiscalité verte, nucléaire... Quelles sont les vraies intentions de Ségolène Royal?

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    Ségolène Royal va devoir sortir du bois et préciser rapidement ses intentions, tant sur le nucléaire, que sur l'écotaxe, les gaz de schiste et tous les dossiers écolos qui fâchent. Photo AFP

    La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a déclaré dès le jeudi 3 avril, souhaiter une remise à plat de l'écotaxe, jugeant que l'écologie ne devait pas "être punitive". Elle a toutefois précisé à Poitiers qu'elle n'était "pas la seule à décider" et que ce serait une décision interministérielle.

    "Taxer ceux qui polluent", mais pas d'"écologie punitive"

    Changement de ton radical avec le précédent gouvernement. La dame du Poitou n'a pas lambiné et n'a même pas attendu le premier conseil des ministres pour prendre position sur l'un des sujets écologiques ultrasensibles du moment : l'écotaxe. "Je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour en effet faire les travaux ferroviaires et routiers", a-t-elle indiqué à BFM TV. "Il s'agit de taxer ceux qui polluent, mais j'ai toujours dit que, pour respecter la citoyenneté, l'écologie ne doit pas être punitive et on ne doit pas taxer des gens s'ils n'ont pas le choix de prendre le transport propre", a-t-elle ajouté. La quadrature du cercle.

    tram pneus.jpgEcotaxe, où en est-on ?

    Pour ceux qui ont raté quelques épisodes du feuilleton haletant de l'écotaxe, après une levée de boucliers particulièrement virile en Bretagne, Jean-Marc Ayrault avait décidé, en octobre 2013, de suspendre la sine die la mise en oeuvre de l'impôt vert, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2014 et taxer les transporteurs routiers. Les Bonnets rouges avaient obtenu gain de cause sans que le gouvernement ne sauve pour autant le destin de son parti aux élections municipales. L'ancien Premier ministre avait précisé par la suite que le gouvernement attendrait les conclusions d'une mission d'information créée par l'Assemblée nationale sur le sujet, avant de trancher. Le manque à gagner de l'écotaxe, qui vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes pour financer les infrastructures de transport alternatives à la route, gèle actuellement quelque 200 grands projets partout sur le territoire français, dont cinq dans la région, comme le projet de tram sur pneus de Mérignac (photo ci-dessus). La Fédération nationale de l'environnement (FNE) a mis en ligne un compteur qui calcule en ligne le montant de ce manque à gagner : soit, selon le compteur de l'ONG, près de 240 millions d'euros... Une sacrée paille.

    troadec.jpg"Un geste d'apaisement"

    Les réactions aux propos de la toute nouvelle ministre n'ont pas non plus traîné. Le maire de Carhaix, Christian Troadec (photo ci-contre), l'un des leaders des "bonnets rouges" opposés à l'écotaxe, a dit vouloirr prendre les propos de Ségolène Royal avec prudence. "On reste prudents, nous réclamons la suppression de l'écotaxe", a-t-il affirmé sur i>Télé, tout en estimant qu'une remise à plat "serait un geste d'apaisement".

    hulot envoyé spécial.jpgLes écolos inquiets

    Dithyrambiques comme rarement, à l'annonce de la nomination de Ségolène Royal à l'Ecologie, les écolos ont sombré aussi sec dès le lendemain dans l'inquiétude qui est leur lot ordinaire. La Fondation Hulot (FNH) s'est déclarée vendredi "inquiète de (la) première prise de position" de la nouvelle ministre de l'Ecologie. Ségolène Royal "a aujourd'hui la possibilité et la responsabilité de démontrer (...) que la transition écologique est un grand projet pour la France (...) et peut faire de la France un laboratoire de l'innovation écologique et énergétique d'ici à la conférence climat 2015", avance la Fondation dans un communiqué. Mais certainement pas en "annonçant la remise à plat de l'écotaxe poids lourd, mesure qui a fait l'unanimité lors du Grenelle, fait l'objet de nombreuses compensations sectorielles et prouvée son efficacité en Allemagne", poursuit l'ONG. "Faux départ", "mauvaise entrée en matière"... ? D'Agir pour l'environnement au Réseau action climat, les ONG s'interrogent sur les intentions réelles de la ministre de l'Ecologie.

    Calmer le jeu

    De son côté, Ségolène Royal a rappelé sur Twitter qu'un rapport parlementaire serait rendu sur ce sujet dans quinze jours et que le gouvernement en prendrait connaissance avant de décider. L'avocat spécialisé dans le droit de l'environnement, Arnaud Gossement, a aussi réagi sur Twitter, en appelant à calmer le jeu :

    Pas convaincu de l'intérêt de se précipiter, pour critiquer, sur la première déclaration de min de l'écologie sur

    Sortir du bois

    Pour la ministre de l'Ecologie, la remise à plat, loin d'être une décision dans un sens ou dans un autre, est avant tout "une méthode de respect et du temps donné à l'écoute...".  Le fait est que l'écotaxe ne peut rester indéfiniment suspendue. Sur ce point, comme sur bien d'autre dossiers écologiques encalminés, il va falloir décider. Et les pro-écotaxe, comme les anti, attendent Ségolène Royal au tournant. Cette dernière devra aussi sortir du bois sur le nucléaire, à la veille de la loi sur la transition énergétique. Quelque chose nous dit qu'elle n'attend que cela...

    Cathy Lafon

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  • Gouvernement : pour l'écologie, Valls choisit la voie Royal

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    Ségolène Royal succède à Philippe Martin au ministère de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie. Photo AFP

    C'est un grand retour aux sources pour Ségolène Royal.  Ministre de l'Environnement de 1992 à 1993, la présidente de la Région Poitou-Charentes décroche un super ministère de l'Écologie auprès de Manuel Valls, nouveau premier ministre de François Hollande, et revient par la même occasion sur le devant de la scène politique. Une nomination accueillie favorablement par les associations écologistes. Explications.

    gouvernement, nomination, ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, Manuel VallsNuméro trois du gouvernement

    Les Verts ont dit non. C'est donc Ségolène Royal qui décroche la timbale : la voilà désormais numéro trois du gouvernement Valls, en charge du ministère de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie. Un grand ministère taillé sur mesure pour le dossier n° 1 qui l'attend  : la transition énergétique, avec l'avenir du nucléaire et des renouvelables, l'épineuse écotaxe, les gaz de schiste... Sans oublier les pesticides, les OGM, la qualité de l'air et de l'eau qui alimentent de lourds contentieux environnementaux avec Bruxelles.... Sur le papier, un poste clé qui ressemble fort à celui occupé par Jean-Louis Borloo sous Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2010, à la verte époque du Grenelle de l'environnement. Avant que l"'écologie, ça [ne] commence à bien faire".
     
    gouvernement,nomination,ministre de l'ecologie,ségolène royal,manuel vallsLa valse hollandaise des ministres de l'Ecologie
     
    L'écologie, sous François Hollande, il faut suivre. C'est une valse ultra rapide à quatre temps, aux accents du grand Sud-Ouest, réservée presque exclusivement aux dames. Sa toute première ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, était charentaise. Elle ne fit qu'un tour de piste et fut amèrement regrettée par les aficionados de l'environnement qui avaient trouvé en elle la personne idéale et compétente. "Trop verte pour les lobbys industriels", fut le bruit qui courut alors. Remplacée un mois plus tard par Delphine Batho. Inconnue au bataillon écolo, la proche de Ségolène Royal finissait par faire ses preuves quand soudain, même motif, même punition que pour Nicole Bricq, elle fut débarquée pour être remplacée en juillet dernier par un homme du Gers, Philippe Martin (photo ci-dessus). Ecolo, oui, mais pas trop, Philippe Martin ? Difficile de se faire une idée, mais son bilan est loin d'être nul : avec son collègue Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, il a notamment contribué à la réduction des pesticides et a tenu bon sur les OGM... A l'heure du grand ménage de printemps au sein du gouvernement, Hollande et son Premier ministre remettent le cap sur le nord de la région, en choisissant la patronne de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal.
     
    gouvernement,nomination,ministre de l'ecologie,ségolène royal,manuel vallsRoyal l'écolo
     
    Un choix cohérent, car  l'écologie est loin d'être pour elle une terre inconnue. Du 3 avril 1992 au 29 mars 1993, toute jeunette, elle a été ministre de l'Environnement du gouvernement Bérégovoy, sous François Mitterrand. L'écologie n'était pas encore à la mode et se cantonnait surtout aux questions du traitement des déchets, des nuisances visuelles et sonores. Ségolène Royal peut s'enorgueillir d'avoir introduit la notion de développement durable en France et fait voter alors une loi sur l'eau. L'écologie figurait en bonne place dans son programme à la présidentielle de 2007  : elle avait également signé le pacte écologique de Nicolas Hulot qui lui avait ensuite apporté son soutien.  Le développement durable aussi l'une de ses préoccupations constantes à la région Poitou-Charentes qu'elle préside, où elle a développé les énergies renouvelables. Si sa position sur la fiscalité écologique (taxe carbone et diesel) ou encore les zones urbaines de circulation réduite (ZAPA) a fait controverse, ses positions sur les OGM et les hydrocarbures de schiste sont considérées comme "vertes".  Enfin, on se souvient aussi qu'elle s'est battue bec et ongles pour défendre la Mia électrique de l'entreprise Heuliez, menacée de fermeture, et qu'elle s'est déclarée favorable à un moratoire sur le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Pacte écologique Ségolène Royal
     
    "Une bonne nouvelle pour l'écologie"
     
    Une fois n'est pas coutume, c'est la quasi unanimité chez les défenseurs de l'environnement qui se réjouissent et saluent son expérience et son influence, même si des doutes subsistent sur la réelle volonté écologique du gouvernement Valls. Les pessimistes notent que le pro-gaz de schiste, Arnaud Montebourg, est promu, les optimistes qu'il n'a pas l'énergie en responsabilité, puisque, justement, c'est Ségolène Royal qui l'a et que, en outre, il n'y a pas l'ombre d'une Anne Lauvergeon (cauchemar des anti-nucléaires) à l'horizon. L'association Robin des Bois, réputée pour sa dent plutôt dure, a été la première à réagir hier en saluant "la remontée spectaculaire du Ministère de l'Ecologie dans le rang protocolaire du gouvernement et l'arrivée à ce poste de Mme Royal, bonne connaisseuse des enjeux dans ce domaine.".  "C'est une bonne nouvelle pour l'écologie, car elle est imprégnée des questions environnementales depuis plus de vingt ans", estime Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "Et on a rehaussé son ministère au numéro trois du gouvernement, c'est un signe fort, et elle a une expérience de terrain incontestable en Poitou-Charentes", ajoute-t-il. Greenpeace rappelle qu'elle a été "la mieux notée" des candidats lors de la primaire socialiste pour la présidentielle, en 2011. Elle "a par le passé adopté et défendu des positions plutôt claires et ambitieuses sur les questions environnementales et énergétiques", estime l'ONG.
     
    royal tribune verts.JPG"Ecolo-compatible"
     
    "Ségolène Royal est "écolo-compatible" pour l'essentiel" résume Arnaud Gossement, l'avocat spécialiste du droit de l'environnement, qui rappelle qu'elle a une "conception décentralisée de la politique écologique et énergétique grâce à son expérience de présidente de la Région Poitou-Charentes" et que "son programme à la présidentielle de 2007 proposait une approche de la réduction de la part du nucléaire proche du scénario développé par Negawatt". On se souvient que Bruno Rebelle, l'ex-directeur de Greenpeace, était alors son conseillé.
     
    transition énergétique éolienne.jpgAlors, Royal, bonne pioche pour l'écologie ? Ou pas ?
    Cette nomination est-elle un vrai cadeau à l'écologie ou à l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007, ministre à plusieurs reprises, ancienne compagne de François Hollande et actuelle présidente de la Région Poitou-Charentes ? On le saura très vite, car la ministre n'aura pas le temps de lambiner. Au menu: le projet de loi sur la biodiversité, récemment présenté en conseil des ministres par Philippe Martin, et le projet de loi portant réforme du code minier qui doit être présenté en juin. Et surtout, le projet de loi sur la transition énergétique, attendu pour être soumis pour avis au Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans la deuxième quinzaine du mois d'avril. Enfin, la dame du Poitou mettra certainement son grain de sel dans la préparation du  sommet mondial sur le climat prévu en  2015, à Paris.
     
    Ségolène Royal dispose en tout cas un atout politique majeur : elle aura du poids pour imposer ses positions au cours des inévitables arbitrages interministériels, car elle est un "poids lourd" de la majorité présidentielle et dispose des réseaux nécessaires. Il demeure que sous François Hollande, le poste de ministère de l'Ecologie est, à ce jour, le moins durable de tous. D'où la question subsidiaire, pleine de bon sens : combien de temps Ségolène Royal restera-t-elle à la tête de son ministère ?
     
     
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