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Association - Page 85

  • La Cub, Guidon d'or 2014 des usagers de la bicyclette

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    La Cub, Guidon d'or 2014, pour avoir lancé les "Tourne à droite". Photo la Cub

    La Communauté urbaine de Bordeaux (Cub) a remporté le 24 mai dernier le Guidon d'or 2014, décerné chaque année par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB). 

    C'est un prix qu'accueillera avec plaisir Vincent Feltesse, l'ancien président de la Communauté urbaine de Bordeaux jusqu'à ce mois de mars, car il récompense ses actions sur le développement des déplacements alternatifs à la voiture et des deux roues, avec notamment, la création des vélos en libre service, les VCub.  Nul doute que son successeur à la présidence de la Cub, Alain Juppé, le maire de Bordeaux, s'en réjouira tout autant, car la ville centre de l'agglomération contribue également au développement de l'usage des deux roues sur son territoire.

    déplacements doux,vélo,deux roues,prix,guidon d'or,cub,agglomération bordelaise,bordeaux,fub,vélo citéL'expérimentation avant-gardiste des "Tourne à droite"

    La FUB, qui regroupe 190 associations d’usagers a récompensé l'agglomération bordelaise pour son action sur les "Tourne à droite" ou "Cédez le passage cycliste au feu". En parallèle avec la ville de Strasbourg (photo ci-contre), la Cub a été la première à expérimenter en 2009, et pour deux ans, ce dispositif qui autorise les cyclistes à franchir les feux rouges équipés de panneaux les autorisant à tourner à droite.  En évitant des arrêts répétés, la circulation du cycliste en ville est facilitée, son trajet devient ainsi plus fluide et plus rapide.

    Un dispositif devenu national

    Le volontarisme de l'agglomération bordelaise a ainsi permis de "démontrer la non dangerosité de ce dispositif, intégré depuis dans la réglementation nationale", souligne la FUB. A l’heure actuelle, de très nombreux carrefours sont déjà équipés du panneau "Tourne à droite" dans 10 communes de l’agglomération et la communauté prévoit de généraliser à un maximum de carrefours. Autre point positif, l’association locale adhérente à la FUB, Vélo-Cité, a systématiquement été associée aux réunions de préparation et à la définition des critères d’analyse : cette action s’inscrit dans une politique globale et continue de la Cub en faveur du vélo, "dans un esprit de concertation avec les usagers cyclistes" ,se réjouit l'association.

    déplacements doux,vélo,deux roues,prix,guidon d'or,cub,agglomération bordelaise,bordeaux,fub,vélo citéLe Clou rouillé 2014 va... à la SNCF !

    La mauvaise élève, c'est la SNCF (branche Gare et Connexions) à qui la FUB a décerné son Clou rouillé 2014  : sa politique tarifaire a conduit au refus d’une consigne à vélos sécurisée dans la gare de Valence Ville. Les demandes récurrentes des associations de cyclistes depuis 1996 n’ont pas été entendues alors que des espaces libres restent inoccupés dans la gare et qu’un besoin réel de stationnement existe.  Un dispositif que la Cub a déjà mis en place à la gare Saint-Jean à Bordeaux (photo ci-contre).

    Cathy Lafon

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  • WE LOVE GREEN : le premier festival français "100% écolo" !

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    We Love Green : édition 2012. Photo DR

    Top départ pour la saison des festivals d’été !  Pour les écolos fans de rock et de musiques électroniques, elle démarre en fanfare ce week-end avec un festival 100% écolo :  We Love Green. 

    Les 31 mai et 1er juin, à Bagatelle en région parisienne, la troisième édition du premier festival éco-responsable de France, résout la quadrature du cercle pour les amateurs verts de grands festivals en répondant à la triple question fondamentale: comment cultiver sa conscience écolo, tout en écoutant de bons concerts et en mangeant de bons petits plats vraiment éco-responsables. Et cerise (bio) sur le gâteau (bio) : en laissant derrière soi des lieux plus propres qu’avant d’y entrer. Pas un luxe de bobos, mais une belle réalité à déguster en famille et avec ses amis.

    festival,écolo,musiqueLes oreilles sont à la fête

    Cette année, symboliquement, l’événement programmé habituellement en septembre, ouvre la saison des festivals et précède, dans la capitale, des événements émergents ou installés comme Solidays, Weather Festival, The Peacock Society et Rock en Seine. Pour Because, We Love Art et Sony, les organisateurs de We Love Green, en avancer la date permet d’abord de ne se pas se trouver en compétition avec d’autres festivals, comme ceux de Pitchfork et des Inrockuptibles. Mais, selon Emmanuel de Buretel, fondateur de Because, cela permet aussi d’asseoir le rôle de découvreur de talents,  : « Nous proposons le seul concert de Lorde en France, l’un des premiers de London Grammar dans un festival français, la première grande scène de Jungle… ». FoalsLittle Dragon et Joakim complètent une affiche éclectique et électrique.

    Les yeux aussi

    Rendez-vous est également donné au Cinemascope, pour voir des films, dont plusieurs en avant-première, comme "En quête de sens", de Marc de la Ménardière, qui invite à un changement de société. A noter le samedi et le dimanche la projection du documentaire "Quand Björk rencontre Attenborough / The Nature Of Music", le projet inspiré par l’album "Biophilia" de l’Islandaise écolo, fan d'Eva Joly. Comme lors des précédentes éditions, un artiste graphique est invité pour présenter ses œuvres : cette année il s’agit de Fabrice Hyber, créateur d’étonnants « Prototypes d’Objets en fonctionnement ».

    festival,écolo,musiqueLa conscience est écolo

    On pourra aussi écouter l’économiste d'origine bordelaise Anne-Sophie Novel, auteur de "La vie share" (photo ci-contre),ou encore Caroline Delboy de l’association Disco Soupe, qui lutte contre le gaspillage alimentaire. Créé lors de l’édition 2012, le Network Lab abordera des thématiques diverses, comme l’économie collaborative ou l’agriculture urbaine. 

    festival,écolo,musiqueEt la gourmandise...

    Dans le sillage du manifeste Slow Food, plusieurs initiatives en faveur d’une restauration responsable sont mises en oeuvre, notamment au travers du Conscious Food Program. Une collecte de rebus est organisée avant le festival et les restaurateurs seront invités à intégrer à leurs recettes des aliments déclassés (ne répondant pas aux « normes ») ou des invendus. Pendant l’événement, le public pourra découvrir des pop-up restaurants proposant des aliments frais et bio. A titre d'exemple, on dégustera : un sandwich vietnamien à base de produits 100 % locaux, dans une baguette parisienne fraîche de Chez Kayser, proposés par "Miss Banh-Mi", un duo composé de l’illustratrice Fafi et de la restauratrice Heidi. Des burgers et frites « maison », combinés avec des produits du terroir, par Yves de Rochefort, un agriculteur 2.0 qui a créé un réseau de distribution local grâce à La ruche qui dit oui. Miam !

    ... zéro gaspillage !

    Quant aux surplus du festival, ils seront récupérés par Phenix, entreprise spécialisée dans la deuxième vie des produits des invendus alimentaires, pour être redistribués gratuitement à des associations caritatives et transformés lors de repas solidaires en faveur des publics défavorisés. Sachez encore que l’engagement écolo de We Love Green, décidément sans limite, ne s’arrête pas là puisque les artistes ne jouent pas après minuit afin d’inciter les spectateurs à utiliser les modes de transports alternatifs plutôt que la voiture.

    Et devinez quoi ? Ajoutées à une programmation alléchante, ces initiatives semblent payer : à une semaine du festival, le premier jour affichait déjà complet... Inutile de préciser qu'on ne verra pas l'ombre d'une canette en aluminium trainer sur le site du festival au matin du 2 juin.

    Cathy Lafon

  • Biodiversité: en mai, je compte les oiseaux !

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    Une fauvette grise. Photo DR

    A vos agendas : les 24 et 25 mai prochains, l’Observatoire des oiseaux des jardins organise un vaste recensement des oiseaux des jardins, ouvert à tous.

    Sciences participatives

    Mené conjointement par le Muséum national d’Histoire naturelle et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dans le cadre des sciences participatives, ce projet a pour but de collecter un grand nombre de données sur les oiseaux peuplant les parcs et jardins de France et de la région, afin de mieux les connaître. Mésanges, fauvettes, chardonnerets... : l'observation participative permettra notamment d’étudier l’impact de différents facteurs, tels que le réchauffement climatique, l’apport hivernal de nourriture ou la présence de certaines espèces végétales, sur ces populations.

    Comment ça marche ?

    Rien de plus simple. Tout le monde peut contribuer à cet observatoire :  il suffit de se rendre sur le site www.oiseauxdesjardins.fr afin d’y enregistrer son jardin et de saisir ses observations. Photos, images et sons y sont à disposition pour aider à l’identification. Vous n'avez pas de jardin ? Pas de problème : vous pouvez observer les jolies petites bêtes  à plumes dans un square, un parc public ou même sur votre balcon. Vous rejoindrez ainsi les internautes amis des oiseaux qui suivent déjà plus de 11.200 jardins en France dont plus de 400 en Aquitaine.  

    En automne et en hiver

    Cette opération est reconduite chaque année en automne et en hiver. En effet, si le printemps est une saison privilégiée pour l’observation des oiseaux qui entament leur période de reproduction, l’automne puis l’hiver sont des moments tout aussi importants. Les conditions dans lesquelles nos amis à plumes vont traverser les mois les plus froids, permettent d'augurer du succès de la prochaine saison de nidification.

    Pratique : des conseils pour bien accueillir les oiseaux dans vos jardins (mangeoire, nichoir…) sont également disponibles sur le site internet de l’observatoire.

    Cathy Lafon

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