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Association - Page 131

  • Coup de coeur. Histoires d'eau

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    "La soif du monde" :  Yann Arthus-Bertrand s'attaque aux problèmes de l'eau (France 2)

    journée mondiale de l'eau,protection,préservation,plage,nettoyageSemaine bien remplie pour l'écologie. Durant la Semaine pour les alternatives aux pesticides, on célèbre aussi la Journée mondiale de l'eau, le 22 mars. Après le Forum mondial de l'eau, qui vient d'avoir lieu à Marseille, pas question de mollir sur les les problématiques liées à la ressource en eau : préservation, partage, accessibilité, gouvernance... Ma planete.fr vous propose de retenir deux dates, parmi les multiples événements, colloques, actions, organisés partout dans le monde à cette occasion.

    Mardi 20 juin, 20H35 sur France 2 :  "La soif du monde", un film-documentaire événement. Après "Home", sorti en 2009 à grande échelle, le photographe Yann-Arthus Bertrand diffuse "La soif du monde", présentée lors du Forum de l'eau à Marseille, juste avant la Journée de l'eau du 22 mars. Réalisé par Baptiste Rouget-Luchaire et Thierry Piantanida - "les co-auteurs du film", dit Arthus-Bertrand -, il sera présenté dans une soizantaine de pays par l'Agence française de développement. Il est libre de droits pour les écoles, les associations.

    Au-delà des images, le film s'appuie sur des chiffres :il faut 330 litres d'eau pour faire une baguette, 15.000 litres d'eau pour un kilo de viande - 15 fois plus que pour un kilo de céréales -, si l'on considère l'ensemble le la chaîne de production. 85% des eaux ne sont pas retraitées, 60% des villes n'ont pas de station d'épuration : "l'exode rural fait que les gens arrivent plus vite que les stations ne se construisent", dit Arthus-Bertrand. Ce qui entre en résonnance avec les conclusions du rapport WWF sur l'empreinte eau de la France, qui a comptabilisé l'eau nécessaire à la fabrication de tous les produits consommés par les Français. Comme le rappelle le site internet Terra Eco, chaque année, à lui tout seul, un seul de nos compatriotes absorbe 1 786 m3 du précieux liquide. Soit l'équivalent du volume de deux Boeing 747 ! 

    Samedi 24 mars : dans le cadre de  "Initiatives Océanes" 2012, à l'initiative de la Surfrider Foundation, tous à Biscarrosse (Landes), pour une grande opération "Plages propres"!

    bisca.jpg-10 h 30 : conférence au Cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage : "Le Fonctionnement dunaire et la problématique des déchets"

    -14 h : Rendez-vous plage du Vivier pour le nettoyage des plages  : "Soyez fiers participez au nettoyage desp lages, des lacs et des rivières", dans le cadre des Initiatives océanes, du 22 au 25 mars.  Opération organisée par Sylvain REVEZ,  avec le soutien de la mairie de Biscarrosse, l'association "Le littoral à cheval" et le Comité de Vigilance de Biscarrosse. 

    Contact : s_revez@hotmail.com  06 10 48 90 48.

    -16 h45 : A l'issue du nettoyage, flash mob, et danse  ! 

    Le Bureau de Chercheurs de Coincoins participera au nettoyage de la plage du vivier à Biscarrosse-Plage organisé par la Surfrider foundation Europe. A l’issue de la journée, l'association invite tous les participants pour un flash mob géant, avec Pouky, à  16 H 45. D'ci là, Biscamoove organise encore deux répétitions avec un de ses professeurs de danse :  vendredi 23 mars : de 19 à 21h  salle de la Maison de la Foire ; samedi 24 mars : de 16h à 16h45 (plage du vivier).

    Plus d’info : Bureau Chercheurs de Coincoins, 06 68 06 11 78, bureau.coincoin@gmail.com

    Pour retrouver toutes les Initiatives Océanes sur le site de Surfrider foundation : cliquer ICI.

    Cathy Lafon

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  • News fil vert. "Gorbi" veut un tribunal international pour juger les crimes écologiques

    forum mondial de l'eau,marseille

    Mikhaïl Gorbatchev au Forum mondial de l'eau, Marseille, 12 mars 2012. Photo AFP

    Juger les crimes écologiques

    L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, très impliqué depuis 20 ans dans la défense de l'environnement, a pris la parole, lundi 12 mars, pour l'ouverture du Forum mondial de l'eau à Marseille, en sa qualité de fondateur et président de Green Cross International.  Dans un entretien au "Monde", publié mardi 13 mars, il plaide en faveur de la création d'un tribunal international chargé de juger les crimes écologiques.

    Cette proposition devrait bien plaire à Michel Serres, le philosophe français, originaire du Lot-et-Garonne, qui déplore dans son livre "Le temps des crises", que ni la Terre, ni la faune, ni la flore ne puissent parler pour se défendre... Et qui faisait l'amer constat suivant, lors du Sommet mondial du climat de Cophenhague en 2009 :  " Mais personne ne représente la terre; il n’y a pas de représentant des océans, de la banquise, des espèces menacées. Et nos gouvernants n’ont pas la culture nécessaire pour parler au nom de la planète." Un tribunal international pour défendre les intérêts de la nature, quand elle est victime de "crimes écologiques" ... L'idée est plus que séduisante.

    A propos de la proposition française de création d'une organisation mondiale de l'environnement, Gorbatchev s'avoue en revanche "sceptique" : selon lui, le risque serait de mettre en place une "nouvelle organisation bureaucratique", qui pourrait "freiner l'énergie de la société civile".

    Le développement durable : c'est tous ensemble

    Le dernier président de l'URSS, qui a eu à gérer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, se prononce aussi, avec son organisation environnementale, pour "une sortie progressive du nucléaire militaire et civil". Pour lui, il y a eu "un avant et un après Tchernobyl" et la transition énergétique est nécessaire. Cependant, il reconnaît qu'il est compréhensible que  "pour certains pays comme la France qui ont peu d'autres ressource, la transition énergétique prenne plus de temps". "On aurait pu penser que, 35 ans après (Tchernobyl), le Japon, nation évoluée, confrontée au désastre de Fukushima s'en serait mieux sorti. Or les Japonais se débattent toujours aujourd'hui dans les difficultés", ajoute-t-il. Enfin, à propos du développement durable et de la nécessaire remise en question du modèle basé sur la course à la croissance, également pour des pays émergents comme la Russie ou la Chine, Gorbatchev ne botte pas en touche : ils sont concernés et doivent aussi entendre ce discours. Mais il estime que "c'est aux pays développés de montrer l'exemple au reste du monde".

    Une réforme environnementale du Code civil français ?

    Plus modestement, on s'interroge aussi en France à la veille de l'élection présidentielelle, sur les moyens de rendre plus efficace le droit de l'environnement. Le Club des juristes vient de rendre public, le 14 mars, un rapport critique sur la responsabilité environnementale. Pour ce think tank, la réforme du Code civil s’impose, afin d’inscrire en toutes lettres l’obligation de réparer un dommage causé à l’environnement. Adossée à la constitution française, la "Charte de l’environnement" rappelle quant à elle le principe de la responsabilité environnementale (art. 4), via la réparation des dommages causés. Mais elle ne règle pas le problème puisqu’elle renvoie à la loi le soin de définir les conditions de son application.  «Au final, tous les juristes s’accordent aujourd’hui pour dire qu’une nouvelle loi doit venir compléter le Code civil», résume Yann Aguila, ancien conseiller d'Etat, président de la Commission Environnement du Club des Juristes

    Cathy Lafon

    REPERES

    Mikhaïl Gorbatchev :  81 ans, président de l'URSS de 1985 à 1991. Prix Nobel de la Paix en 1990 pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Fondateur en 1993 de la "Green Cross international", asociation de défense de l'environnement.

    6e Forum mondial de l'eau (Marseille) : 140 pays représentés par 20.000 personnes, y participent jusqu'au 17 mars,  avec pour objectif de faire avancer l'accès universel à l'eau potable.

    Green Cross International : association internationale de défense de l''environnement, doté d'un budget de 18 millions d'euros, financée par des donations privées et des subventions allouées par 34 Etats.

    LIRE AUSSI

    "Il faut un tribunal international pour juger les crimes écologiques", "Le Monde", 14 mars 2012 : cliquer ICI

    "Comment rendre efficace le droit de l'environnement", Journal de l'environnement  : cliquer ICI.

  • Nucléaire : le débat. Greenpeace publie sa propre contre-expertise

    sécurité,prévention,catastrophe nucléaire

    Photo aérienne du site de Fukushima (DR)

    A l'approche du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars prochain, le débat sur le nucléaire continue de faire rage en France. Après l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN),  la Cour des Comptes, pour les coûts de la filière, et la commission "Energie 2050", au tour de Greenpeace de rendre sa propre copie sur la question, dans un rapport rendu public le lundi 20 février.

    On se doute que ce rapport, qui devait être publié initialement à la mi-janvier, ne comporte aucun élément qui puisse apporter le moindre souffle de vent à l'éolienne des pro-nucléaires. Mais Greenpeace n'entend pas se livrer à un nième réquisitoire contre l'atome. L'organisation environnementale veut alimenter le débat français sur la sécurité du nucléaire, en proposant une  "analyse critique des évaluations complémentaires de sûreté menées sur les installations nucléaires françaises après Fukushima".

    L'épais document technique de 178 pages, a été réalisé par deux experts indépendants, spécialistes du nucléaire : Arjun Makhijani, président de l'Institute for Energy and Environnental Resarch (IEER, organisation non gouvernementale américaine), et Yves Marignac, directeur de l'agence française d'information et d'études sur l'énergie Wise-Paris. Comme l'ASN et la Cour des comptes, ils se sont appuyés sur les dossiers remis en septembre 2011 par EDF et par Areva, à la suite des tests de résistance (les fameux "stress-tests") des installations nucléaires, demandés par le gouvernement français et par la Commission de Bruxelles.

    Le rapport passe plus particulièrement au crible les centrales de Gravelines (Nord), Flamanville (Manche) et Civaux (Vienne) – représentatives des différents "paliers" du parc électronucléaire (900, 1 300 et 1 500 mégawatts) –, ainsi que ceux de l'EPR en construction à Flamanville et des usines de retraitement de La Hague (Manche).

    En conclusion, pour Greenpeace, les 58 réacteurs français sont aussi fragiles que ceux de Fukushima.  Sur la méthode d’analyse employée par les exploitants, les experts indépendants sont dubitatifs. Ils reprochent aux évaluations d'être trop théoriques, de ne pas prendre suffisamment en compte le facteur humain ou le vieillissement des installations, et de comporter "trop de limites et de lacunes pour fonder des décisions définitives". Autrement dit, pour Greenpeace, les mesures de renforcement de la sûreté du parc nucléaire préconisées par l'ASN sont mal étayées.  Et elles ne permettent donc pas de parer à tout risque d'accident majeur. Ce qui, différemment exprimé, rejoint finalement la conclusion de l'ASN concernant l'impossibilité d'écarter tout risque d'accident sur les sites nucléaires. Greenpeace note quand même que les évaluations de sûreté menées par EDF et Areva "constituent un bon point de départ". Mais précise qu'elles doivent être prolongées par "des analyses approfondies et pluralistes".

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Lire l'intégralité du rapport de Greenpeace sur la sûreté nucléaire post-Fukushima en France : cliquer ICI

    ► Le rapport de l'ASN : cliquer ICI

    ► Le rapport de la Cour des comptes sur les coûts de la filière : cliquer ICI

    ► Le rapport "Energies 2050" : cliquer ICI

    ► Le site de Wise-Paris : cliquer ICI

    ► Le site de l'Institute for Energy and Environnental Resarch (IEER) : cliquer ICI

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