Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Association - Page 132

  • News fil vert. Il y a 11 mois : catastrophe nucléaire à Fukushima


    Une partie de la centrale nucléaire de Fukushima, détruite par le tsunami du 11 mars 2011. PHOTO AFP
    • Au Japon : Tokyo veut un référendum pour ou contre l'abandon de l'énergie nucléaire 
    Onze mois après la catastrophe de Fukushima, une association de citoyens tokyoïtes, "Décidons ensemble, pour un référendum national sur l'énergie nucléaire", a annoncé jeudi 9 février avoir recueilli assez de signatures pour réclamer à la municipalité de Tokyo un référendum sur le maintien de l'usage des centrales nucléaires pour alimenter la mégalopole en électricité. Quelques 250 000 habitants de Tokyo ont signé une pétition circulant depuis le 10 décembre, soit un total supérieur aux 214 000 requis pour pouvoir demander aux autorités de la capitale d'organiser une consultation publique.

    Cette initiative "pour que les citoyens décident eux-mêmes" découle de la catastrophe nucléaire survenue à la centrale de Fukushima (nord-est) à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars. Aujourd'hui, seuls 3 réacteurs nucléaires continuent de fonctionner au Japon, où l'activité sismique ne s'est pas vraiment arrêtée depuis Fukushima. Inquiets, les Japonais souhaitent en majorité l'abandon ou une réduction de la part de l'énergie nucléaire dans la production d'électricité.

    Après vérification de la légalité des signatures de la pétition, l'association demandera au gouverneur de la capitale de proposer à l'assemblée municipale la tenue d'un référendum auquel seraient invités à prendre part tous les Tokyoïtes âgés de 16 ans ou plus, y compris les résidents permanents étrangers. Ils s'exprimeraient pour ou contre l'autorisation de l'exploitation des centrales nucléaires pour la région de Tokyo desservie par Tokyo Electric Power (Tepco), compagnie gérante des deux centrales de Fukushima et de celle de Kashiwazaki-Kariwa (ouest).

    • En France : "Cinq minutes contre le nucléaire"

    Douze associations environnementales françaises lancent aujourd'hui, samedi 11 février, une opération qui consiste à éteindre les lumières et appareils électriques pendant 5 minutes. L'objectif : interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur la nécessité, selon elles, de sortir du nucléaire, d'économiser l'énergie, et de soutenir les énergies renouvelables. Parmi ces associations : Agir pour l'environnement, Greenpeace, Attac, Sortir du nucléaire, la Confédération paysanne, France Libertés, Générations futures ...  De son côté, l'association Robin des Bois se soucie de la question de la résistance de nos centrales au grand froid, et souhaite que l'IRSN, l'ASN et EDF communiquent en temps réel sur l'efficacité des dispositions préventives et curatives visant à éviter l'indisponibilité des eaux de refroidissement principales ou de sauvegarde.

    Pourquoi le 11 février ? C'est la date anniversaire du 11e mois de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les associations ont déjà prévu de prochaines opérations. Les dates sont faciles à retenir: le 11 mars (1 an après Fukushima, le 11 avril, le 26 avril (anniversaire de Tchernobyl) et le 4 mai (2 jours avant l'élection présidentielle).

    A quelle heure éteindre la lumière, samedi 11 février ? De 19 h 55 à 20 h.

    En pleine vague de froid, la consigne sera-t-elle suivie ? Elle aurait pour mérite, en tout cas, de contribuer à éviter un nouveau pic de consommation d'électricité.

    Cathy Lafon

    Plus d'infos 

    Le site de 5 minutes contre le nucléaire : cliquer ICI

  • Lutte anti-pollution en Aquitaine : Airaq change d'air

    airaq.jpg

    Depuis le mois de décembre 2011, les informations sur les dépassements des seuils de  pollution de l'air dans les grandes agglomérations se multiplient en Aquitaine. On a même enregistré une alerte à Bordeaux, les 27 et 28  décembre, phénomène qui ne s'était jamais produit dans l'histoire de notre région. La qualité de l'air que nous respirons se serait-elle brusquement dégradée ? Des conditions météorologiques particulières liées à l'hiver seraient-elles en cause ?

    peggy.jpgLe point sur l'état de l'air aquitain avec Peggy Kançal, conseillère régionale et présidente de l'association Airaq (Air Aquitaine) depuis novembre 2011.

    Le contexte : la pollution de l'air, un risque sanitaire majeur

    Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air représente un risque environnemental majeur pour la santé. En milieu urbain, elle serait responsable dans le monde d’1,3 million de décès par an. En France, elle entraînerait 42 000 décès prématurés par an, imputables aux infections respiratoires, aux cardiopathies et au cancer du poumon.  Diminuer les niveaux de pollution atmosphérique est un véritable enjeu de santé publique. Et tout simplement aussi de qualité de vie.

    En Aquitaine, Airaq veille au grain

    Pour  mieux relever ce défi sanitaire, l'Etat français a confié à plusieurs associations régionales agréées par le ministère de l'Ecologie, la mission de surveiller la qualité de l'air que nous respirons et d'informer les populations. L'objectif étant aussi de renforcer les politiques publiques en matière de lutte contre la pollution de l'air. En Aquitaine, depuis 1995, c'est Airaq qui s'y colle. Pour mesurer les particules nocives en suspension dans l'air, le vigile de l'air aquitain dispose de stations fixes dans les agglomérations (10 dans l'agglomération bordelaise) et de moyens mobiles, déployables en fonction des besoin, qui lui permettent d'informer la population du niveau de la pollution atmosphérique. Le tout positionné en fonction des consignes et critères donnés par l'Etat.

    En 2012, notre air est aussi mauvais qu'avant

    Oui, c'est enfin l'hiver, mais non, la pollution de l'air ne s'est pas brusquement aggravée. Même si, comme Peggy Kançal le déplore, elle n'a pas vraiment diminué non plus et s'est même détériorée dans certaines zones. En revanche, la présidente d'Airaq indique que "Depuis le 27 décembre dernier, Airaq a abaissé les seuils d'information et d'alerte à la population. Le seuil d'information est passé de 80 mg/m3 de particules en suspension dans l'air à 50 mg/m3, et le seuil d'alerte de 125 à 80. Autrement dit, le seuil qui provoquait hier une recommandation, déclenche aujourd'hui une alerte. D'où la multiplication des informations dans notre région". Ce n'est pas un caprice aquitain. Elle rajoute que ces nouveaux critères s'appliquent à toutes les petites soeurs d'Airaq, chargées par le  ministère de l'Ecologie de veiller à la qualité de l'air : "La France s'est mise en conformité avec une directive européenne fixant les normes en la matière". Quand les lois se durcissent en faveur de l'environnement, on se doute bien un peu qu'il y a de l'Europe dans l'air... Ouf, on va enfin respirer à Bordeaux comme à Rome, Madrid , Bruxelles, ou  Berlin.

    2 ou 3 alertes par an

    Selon Peggy Kançal, qui se base sur les statistiques des seuils de pollution des années antérieures, il pourrait y avoir avec ces nouveaux critères une vingtaine de déclenchements d'opérations d'information sur la pollution de l'air en Aquitaine en 2012. Une dizaine ayant été lancées depuis début janvier, la prévision risque d'être dépassée. Et deux ou trois alertes, vraisemblablement à Bordeaux et autour de la zone Bayonne-Anglet-Biarritz. Si le Préfet en décide ainsi, car Airaq ne fait que transmettre à la Préfecture les élements concernant les seuils d'information. Jusqu'en décembre dernier, à la différence de régions comme l'Ile-de-France, Rhône-Alpes ou Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Aquitaine n'avait jamais connu de situation de niveau d'alerte à la pollution atmosphérique jusqu'en décembre dernier.

    Les mesures de restriction

    En cas d'alerte, si la situation perdure, le Préfet peut prendre des mesures contraignantes visant à diminuer le nombre de particules en suspension. Cela va de l'interdiction faite aux poids lourds de traverser les zones urbaines, à celle faite aux voitures de circuler, selon le numéro de leur plaque minéralogique. Si la circulation automobile reste un des premiers vecteurs de pollution atmosphérique, avec les activités industrielles, le chauffage, dont le chauffage au bois, a sa part de responsabilité. Tout comme brûler des déchets verts en zone urbaine. Bon pour l'environnement, le chauffage au bois, s'il est utilisé en ville à grande échelle, dans de mauvaises conditions (qualité du combustile, du poêle...), contribue aussi à la dégradation de la qualité de l'air en hiver. Le Canada a diagnostiqué le problème depuis 2004. En partenariat avec Airaq, l'Ademe met ainsi en garde le public en l'invitant à s'informer sur les bons usages du chauffage au bois grâce à une vidéo, disponible sur internet. Pour la découvrir : Cliquer ICI.


    Mieux s'informer avec Airaq

    En langage airaquien, le mot magique est "Atmo". Comme "atmosphère". L'indice Atmo caractérise en effet la qualité de l'air quotidienne d'une agglomération de plus de 100.000 habitants sur une échelle qui va de 1 (indice très bon) à 10 (indice très mauvais). Mais comment savoir quel est notre Atmo ?

    Un site internet

    Pour que nous puissions être informés du niveau de l'indice Atmo du territoire où nous résidons et des prévisions du lendemain, Airaq met depuis plusieurs années à notre disposition un site internet, alimenté en temps réel. Plus que précieux, si l'on est de santé fragle, si l'on souffre de maladies respiratoires ou si l'on fait du sport au grand air. Selon la qualité de l'air, on peut ainsi éviter de faire des efforts et se mettre à l'abri. Pour accéder au site internet d'Airaq : Cliquer ICI.

    Une application mobile

    lutte,préventionPour améliorer encore notre information, AIRAQ ne lésine pas et vient de développer une application mobile, qui fournit les indices de la qualité de l’air en situation de fond pour 8 grandes agglomérations en Aquitaine. Bordeaux, Pau, Bayonne-Anglet-Biarritz, Périgueux, Agen, Dax, Arcachon, Lacq ainsi que le détail de ces indices par polluant (ozone, particules en suspension, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre). Cette aplication permet également de recevoir en temps réel, les déclenchements des procédures de pollution sur l’Aquitaine. Pour télécharger l'application : Cliquer ICI

    Mais si on n'a ni internet, ni smartphone  ?

    Dans l'agglomération bordelaise, l'information est donnée par affichage sur le réseau TBC, ou les panneaux de certaines communes. Mais ce n'est pas encore le cas sur la rocade bordelaise et les autoroutes d'Aquitaine, à l'inverse d'autres régions. Peggy Kançal espère une évolution sur ce point en 2012. Les médias locaux et leurs relais nationaux (presse écrite, télévisions, radios, internet) ont aussi un rôle éminent à jouer pour informer le public en temps réel : Airaq travaille ardemment en ce sens.

    Cathy Lafon

  • L'initiative d'ici et d'ailleurs. A La Rochelle, la solidarité à la pêche

    peche.JPGPour nourrir les familles démunies, le Panier de la mer 17 (Charente-Maritime) récupère depuis 2001 les invendues de la criée. A la préparation du poisson : des chômeurs longue durée. A La Rochelle, 40 à 60 tonnes de poissions sont aussi sauvées chaque année, et 270 tonnes de poissons entrent dans les menus des associations caritatives dans toute la France, grâce aux Paniers. Toute l'année et pas seulement à Noël.

    Pour contacter le Panier de la mer 17 : Cliquez ICI.