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archeologie

  • Le saviez-vous ? Il y a 2000 ans, Les Romains chassaient la baleine en Méditerranée...

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    Une baleine franche de l’Atlantique nord (Eubalaena glacialis) et son baleineau. Photo CNRS / NOAA

    Des ossements issus de sites archéologiques romains dans la région de Gibraltar, révèlent la présence de deux espèces de baleine disparues de la Méditerranée.  Publiée le 11 juillet 2018 dans le journal Proceedings of the Royal Society of London B, l'étude effectuée par une équipe interdisciplinaire d’écologues archéologues et généticiens, soulève la possibilité d’une industrie baleinière romaine oubliée, révélant que deux espèces de baleines, aujourd’hui disparues de la Méditerranée, y étaient probablement communes pendant l'Antiquité romaine, il y a environ 2000 ans. C'est à dire il y a quelques secondes à peine, à l'échelle de l'histoire de la planète... 

    Une découverte scientifique de taille, stupéfiante et susceptible de nous permettre de mieux comprendre l'évolution de la biodiversité sur Terre, mais aussi de mesurer l'étendue de notre ignorance à cet égard. Ce, en dépit des constantes avancées considérable de la science. 

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  • Sentinelle de Ma Planète : Jean-Marie, l'amoureux de la dune du Pilat

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    Vue aérienne de la dune du Pilat. Photo archives Sud Ouest

    Merveilles du bassin d'Arcachon, les hauteurs sableuses de la dune du Pilat, perle du patrimoine naturel régional, guettent les passes tumultueuses du bassin et les profondeurs voisines de l'océan Atlantique. Ce "must" touristique, fait partie des plus beaux sites naturels de la planète : sa plage est classée deuxième au hit parade des 20 plus belles plages au monde, établi en février dernier par le quotidien britannique The Guardian.

    La plus haute dune d'Europe est aussi depuis longtemps la passion de Jean-Marie Froidefond, géologue et océanographe girondin, qui vient de lui consacrer un ouvrage publié en avril 2016 aux éditions Sud Ouest : "La Grande Dune du Pilat, les mystères de la plus haute dune d'Europe".

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  • Erosion du littoral: ALeRT, une nouvelle interface web et mobile étudie les sites archélogiques menacés

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    Un état d’urgence en Bretagne : le site de l’Age de Fer de Dossen-Rouz (Côtes d’Armor), victime des violentes tempêtes de mars 2008. Photo ALerT

    Cet hiver, de fortes tempêtes ont durement touché le littoral atlantique, accélérant le phénomène d'érosion des côtes. On le sait moins, le phénomène met aussi en péril des sites archéologiques littoraux dans une région comme la Bretagne qui a particulièrement souffert des fortes houles et des vagues de submersion. Aussi, des archéologues ont-ils créé, à Rennes, une interface web et mobile permettant aux observateurs de terrain de renseigner les informations concernant les sites menacés, qu'ils soient anciens ou mis à jour par les tempêtes.

    alert2.jpgLe patrimoine culturel et archéologique du littoral, l'autre victime du changement climatique

    Les changements climatiques touchent les zones côtières à des degrés de gravité divers. Les tempêtes de cet hiver ont montré la fragilité du littoral et la vulnérabilité des systèmes naturels, mais aussi de l'ensemble du patrimoine culturel, historique et archéologique des côtes de la Manche et de l'Atlantique : châteaux, églises, fortifications, mais aussi sites archéologiques préhistoriques ou médiévaux. Une perte éventuelle de patrimoine et de données scientifiques, qui demandait à être prise en compte d'urgence, à laquelle s'est attelé un groupe de chercheurs du Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH) de l'Observatoire des sciences de l'univers de Rennes. Investis dans les recherches en archéologie littorale, sensibilisés à la fragilité du patrimoine littoral, côtier et insulaire et convaincus de l'intérêt pour leur discipline des apports des sciences citoyennes et participatives, particulièrement précieuses pour la connaissance de la biodiversité, ces scientifiques rennais ont développé le projet collaboratif ALeRT (Archéologie, Littoral et Réchauffement Terrestre).

    alert.jpgDeux interfaces web et mobile collaboratives

    Né en 2010 d'une démarche participative qui permet aux chercheurs mais aussi aux bénévoles passionnés de travailler en lien avec les archéologues, ALerT propose aujourd'hui deux interfaces web et mobile qui donnent accès, après inscription en ligne, à une base de données interactive. Celle-ci permet aux observateurs de terrain de renseigner les informations concernant les sites menacés : localisation, description, évaluation de la vulnérabilité, observations et ajouts de photos. Le site web du projet ALeRT permet également aux usagers inscrits de consulter les études de cas déjà réalisées, d'être informés des nouveautés du projet et des prochaines sorties de terrain.

    Un projet d'envergure internationale

    Projet original, ALerT intéresse bien des pays, notamment en Europe. Les outils ont été testés et appliqués sur un certain nombre de sites de l'Ouest de la France mais aussi en Espagne, ou encore au Royaume-Uni, où des collaborations sont en cours avec l'Université de Durham, dans le cadre du projet eSCOPES (Evolving spaces: coastal landscapes of the Neolithic in the European Land's End).

    Cathy Lafon

    #soslittoral

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