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  • Le saviez-vous ? Il y a 2000 ans, Les Romains chassaient la baleine en Méditerranée...

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    Une baleine franche de l’Atlantique nord (Eubalaena glacialis) et son baleineau. Photo CNRS / NOAA

    Des ossements issus de sites archéologiques romains dans la région de Gibraltar, révèlent la présence de deux espèces de baleine disparues de la Méditerranée.  Publiée le 11 juillet 2018 dans le journal Proceedings of the Royal Society of London B, l'étude effectuée par une équipe interdisciplinaire d’écologues archéologues et généticiens, soulève la possibilité d’une industrie baleinière romaine oubliée, révélant que deux espèces de baleines, aujourd’hui disparues de la Méditerranée, y étaient probablement communes pendant l'Antiquité romaine, il y a environ 2000 ans. C'est à dire il y a quelques secondes à peine, à l'échelle de l'histoire de la planète... 

    Une découverte scientifique de taille, stupéfiante et susceptible de nous permettre de mieux comprendre l'évolution de la biodiversité sur Terre, mais aussi de mesurer l'étendue de notre ignorance à cet égard. Ce, en dépit des constantes avancées considérable de la science. 

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  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie secrète des baleines...

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    Une baleine de Minke, nageant en Antarctique. Photo non datée, fournie par la Division antarctique d'Australie (AAD) le 11 avril 2017 / AFP / Dave BROSHA

    Des caméras et des balises accrochées sur la peau de baleines, un projet co-finance par l'ONG WWF-Australia, ont permis à des scientifiques de la Division antarctique d’Australie (AAD) d’en apprendre un peu plus sur leur comportement et leur façon de se nourrir.

    L'impact du réchauffement climatique sur les baleines

    Des chercheurs australiens et américains qui étudient l’impact du recul des glaces en Antarctique, lié au réchauffement climatique, sur les cétacés ont fixé ces petits instruments sur le dos des baleines à bosse dans le détroit de Gerlache. Leur but? Mieux comprendre les comportements alimentaires de ces animaux sous l’eau, les lieux où ils se nourrissent, la fréquence de leurs repas, où ils vont, où ils se reposent... Autant d'informations précieuses pour informer les décideurs sur les programmes de protection. Pour les scientifiques, il s'agit notamment d’observer l’alimentation en krill des cétacés et de voir comment les baleines s’adaptent à toute évolution de la population de krill liée au réchauffement climatique et à l’impact de l’acidification des océans.

    Chez les baleines, le jour, on socialise et on se repose, la nuit, on chasse et on mange

    réchauffement climatique,baleine,cétacé,antarctiqueGrâce aux caméras, accrochées sur le dos des baleines au moyen d’une ventouse pendant 24 à 48 heures, avant de se détacher, d’être repêchées et réutilisées, les chercheurs ont pu observer que les baleines passent "une bonne partie de la journée à socialiser et à se reposer et s’alimentent principalement le soir et la nuit". Ils ont également accroché sur le dos de baleines de Minke des traceurs qui doivent permettre de mieux comprendre le comportement alimentaire de ces mammifères, plus petits que les baleines à bosse.

    Au Japon, les baleines, on les chasse encore...

    Pendant qu'en Australie on étudie les baleines pour les préserver, au Japon, on les chasse pour les manger, sous couvert de "visée scientifique".  Les cinq navires japonais partis en novembre 2016 chasser la baleine dans l’Antarctique sont rentrés fin mars 2017 au port de Shimonoseki, dans l’ouest du Japon, selon l'Agence japonaise de la pêche qui a annoncé qu'ils avaient tué 333 de ces mammifères marins, faisant fi des critiques internationales.

    L’agence nippone a qualifié dans un communiqué l’expédition de "recherche destinée à étudier le système écologique de l’Antarctique". Mais des organisations de défense de l’environnement ainsi que la Cour internationale de justice (CIJ) estiment que ces affirmations sont  un prétexte pour chasser les baleines pour leur viande. "Chaque année où le Japon s’adonne à sa chasse à la baleine scientifique discréditée est une année de plus au cours de laquelle ces animaux merveilleux sont sacrifiés pour rien", a déclaré la vice-présidente de l’organisation de protection des animaux Humane Society International, Kitty Block. "Il s’agit d’un acte de cruauté obscène commis au nom de la science et qui doit cesser », a-t-elle ajouté dans un communiqué".

    Les baleiniers japonais ont repris la mer fin 2015 après un an de suspension, en exploitant une faille dans le moratoire mondial de 1986 qui tolère la recherche létale sur les mammifères. Le pays du soleil levant, qui invoque des visées scientifiques, n’a jamais fait un secret du fait que la viande de l’animal marin finissait souvent dans les assiettes...

    Cathy Lafon

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  • Echouage de plus de 200 baleines en Nouvelle-Zélande

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    Près de 200 baleines-pilotes se sont échouées vendredi 13 février sur une plage de Nouvelle-Zélande. Photo Blue Planet Society

    Près de deux cents globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échoués vendredi  13 février sur une plage de Nouvelle-Zélande réputée pour être un piège mortel pour les mammifères marins. Quelles sont les explications possibles à un tel phénomène, hélas fréquent et toujours très spectaculaire ?

    baleine pilote.jpgAu moins 24 animaux sont morts

    Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu’à six mètres de long, sont l’espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises. Au moins 24 de ces 198 animaux sont morts vendredi dernier sur la plage de la presqu’île de Farewell, au nord de l’Ile du sud de la Nouvelle-Zélande, tandis que les secouristes tentaient de remettre à l’eau les rescapés. « Remettre à l’eau des baleines est une tâche difficile et potentiellement  dangereuse », a déclaré Andrew lamason, porte-parole du service de la protection de l’environnement, précisant que le travail s’effectuait aux côtés de 140 volontaires, formés à ce style d’opération. Pour les animaux qui n'ont pas été rendus à la mer, il faut attendre la prochaine grande marée 24 heures plus tard, pour une nouvelle tentative.

    Pourquoi y a-t-il tant d'échouages de cétacés ?

    echouage-massif-de-baleines-n-est-pas-une-premiere-archives.jpgLa plage de Farewell est régulièrement le théâtre déchouages de globicéphales. Huit au moins se sont produits au cours des dix dernières années, dont deux en seulement une semaine en janvier dernier, mais celui de vendredi est l’un des plus importants. On évoque souvent des raisons "mystérieuses", pour tenter d'expliquer les échouages en masse de cétacés, baleines et dauphins. Comme si ces derniers se "suicidaient" en masse. Il est vrai que vu l'état de dégradation des océans, leur milieu naturel, on pourrait comprendre leur désespoir...

    La nature et l'homme

    En réalité, s'ils sont assez peu étudiés, il existe une série d'explications rationnelles plus ou moins naturelles aux échouages. Elles peuvent en outre s'additionner et sont dues, pour partie, aux activités humaines, comme le dénoncent notamment les ONG Sea Shepherd, Greenpeace ou le WWF. Les échouages peuvent être le fait d'animaux épuisés soit par des conditions météo exceptionnelles (tempête en mer durant plusieurs jours) soit par des maladies et intoxications diverses, dues à la pollution des océans, ou encore par les sonars de bateaux principalement militaires qui perturbent et désorientent les cétacés. Baleines et dauphins utilisent en effet le son pour communiquer, s'orienter et détecter les prédateurs et les proies. En 2000, des chercheurs américains ont montré que le sonar influe directement sur le chant des baleines, dans une étude publiée par la revue Nature. A la suite d'un échouage massif d'une centaine de dauphins d'Électre survenu en mai-juin 2008 à Madagascar, les spécialistes avaient soupçonné les sonars d'un bateau de recherche pétrolière de la société ExxonMobil parti la veille des échouages, d'avoir désorienté les animaux.

     Cathy Lafon

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