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Livres - Page 17

  • Le livre vert du dimanche. Pour que la vigne ne meure jamais : "Le jour où il n'y aura plus de vin", récit d'un combat

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    Pour Lilian Bérillon, pépiniériste, le véritable danger pour la vigne n'est pas le réchauffement climatique mais l'homme et ses techniques de culture. Photo archives Sud Ouest

    "A l'heure où la presse s'extasie devant de nouveaux chais clinquants à plusieurs millions d'euros, imaginés par de célèbres architectes, la vigne se meurt". D'entrée, la préface du livre cosigné Laure Gasparatto, journaliste spécialiste du vin au "Monde" et Lilian Bérillon, pépiniériste, "Le jour où il n'y aura plus de vin", publié chez Grasset, plante le décor. Sans fioritures. Les faits sont là : autrefois, on plantait pour cent ans, demain on plantera pour à peine vingt-cinq ans. Le coupable ? Le réchauffement climatique. D'accord. Mais au fond, ce dernier a bon dos. Le vrai responsable, c'est surtout l'homme et ses techniques de culture.

    Dans cinquante ans, explique Lilian Bérillon, qui vit et travaille à Jonquières (Vaucluse), dans sa pépinière qui porte son nom, si rien ne bouge, "le vin tel que nous le buvons et l'aimons, aura disparu". La raison ? Le productivisme des pépiniéristes de la viticulture, dont le métier est né il y a une centaine d'années de la crise du phylloxéra, qui considèrent le cep comme une marchandise et vendent les plants de vigne hors-sol, des "cépages dit résistants, issus du clonage et des éprouvettes, comme un trader vendrait des actions", dénonce-t-il. Avec pour horizon monotone la fin de la diversité, ramenée à un seul pied de vigne, reproduit à l'infini.

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  • Le livre vert du dimanche. "100 jours sans supermarché : le premier guide des circuits courts"

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    Une personne achète des légumes, en 2009, sur le marché de Revel. Photo archives AFP  

    'Vivre sans supermarché ? Impossible !" Erreur. Non seulement c'est possible, mais encore l'idée fait tous les jours un peu plus son chemin dans nos têtes. Pourtant, comme l'écrit Cyril Dion (1) dans la préface du livre de Mathilde Golla, "100 jours sans supermarché", publié aux éditions Flammarion, le concept "aurait paru totalement absurde, voire carrément rétrograde", il y a quarante ans de cela.

    Après avoir vécu pendant un mois sans mettre les pieds en grande surface pour les besoins d'un reportage, cette journaliste au service économie du "Figaro", a décidé de tenter de prolonger l'expérience en changeant radicalement son mode de consommation. Avec succès. De cet essai transformé, comme on dit au rugby, elle a tiré un guide pratique enthousiasmant qui donne envie de plonger à son tour dans l'aventure du "zéro supermarché".

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  • Le livre vert du dimanche : "Cuisine pas bête pour ma planète !"

     livre,critique,cuisine

     

    Entre ce que nous mangeons et ce que nous jetons tous les jours, l'équipement ménager énergivore que nous achetons et renouvelons au fil des modes et des ans (merci l'obsolescence programmée) ou encore les produits polluants que nous utilisons pour le ménage et la vaisselle, la cuisine est certainement l'endroit de la maison qui impacte le plus lourdement sur la planète. La bonne nouvelle, nous apprend Sarah Bienaimé dans son livre "Cuisine pas bête pour ma planète", publié aux éditions Terre vivante, c'est qu'un autre mode de vie plus respectueux de la planète est possible... même dans la cuisine !

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