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Bio - Page 58

  • Coup de coeur. Flash Labels : la première application mobile pour geeks "verts"

    coeur.jpgFlash Labels, la première application mobile sur les labels environnementaux est née à Bordeaux, le 15 mai dernier. Elle est disponible sur iPhone.

     

    flash labels 2.jpg Avec Flash Labels, flashez les labels écolos !

    L'application veut permettre au consommateur en manque de repères, de se retrouver dans le dédale des labels environnementaux et de pouvoir faire ses achats et son marché en ayant accès partout et à toute heure, à des informations fiables. L'objectif étant aussi pour ses concepteurs de contribuer par la même occasion au développement de la consommation responsable.

    Simple et efficace, Flash Labels suit partout  sur leur iPhone les consommateurs éco-responsables. Véritable guide de poche numérique, l'application donne accès à une base de données des principaux labels environnementaux présents sur les produits de consommation courante. Grâce à une recherche par mot clé et par rubrique, mais également par une fonction innovante de reconnaissance d'image avec l'appareil photo de l'iPhone, le mobinaute peut s'informer en toutes circonstances des caractéristiques et de la fiabilité du label recherché. Un clic, une photo et hop : on sait si le label "vert" présent sur le produit est digne de confiance.

    Enfin, cerise sur le gâteau, Flash Labels est une innovation bordelaise, imaginée et conçue par l'agence de communication responsable bordelaise, Inoxia, avec le cabinet d'ingénierie environnementale Bio Intelligence Service (BIS).

    850 téléchargements en un mois

    téléphonie mobile,application,labels environnementaux,guideChez Inoxia, l'idée vient de Jean-Marc Gancille (photo-ci-contre), l'auteur du concept développé et designé par sa société. Le partenaire idéal pour  proposer un produit au contenu fiable s'est imposé de lui-même, avec BIS, créateur notamment d'un super écocalculateur sur internet pour mesurer en ligne l'empreinte environnementale des produits. Enfin, Flash Labels n'aurait pu voir le jour sans le soutien financier du Conseil régional d'Aquitaine, qui a mis dans la corbeille la coquette somme de 27.000 €, pour développer une appli qui doit rester gratuite : esprit écolo oblige. Et ça marche ! En un mois, Flash Labels enregistre déjà 850 téléchargements... Pas mal.

    Alors, parfaite l'appli verte Flash Labels ? Pas tout-à-fait... Pour des raisons évidentes de coût, les concepteurs ont choisi uniquement un développement sous Apple. La pomme. Normal pour des écolos. Mais pour les malheureux éco-mobinautes dépourvus d'iPhone, la galère des labels environnementaux continue... A moins que ?

    Cathy Lafon

    TELECHARGER GRATUITEMENT L'APPLI SUR L'APPSTORE : Cliquer ICI

    EN SAVOIR PLUS

    • Inoxia est une agence de communication de 26 salariés localisée à Cenon (banlieue de Bordeaux) et spécialisée dans la communication responsable. A l'initiative du projet urbain durable Darwin, Inoxia déploie depuis 10 ans un projet d'entreprise centré sur le développement durable et une expertise reconnue en communication responsable.
    • Contact : Jean-Marc Gancille - Directeur du développement durable - 06 89 86 50 67 - jeanmarc.gancille@inoxia.com
    • Bio Intelligence Service est une agence conseil en environnement et développement durable localisée à Paris. Depuis 1989, Bio Intelligence Service a développé une expertise forte sur de nombreux domaines, tels que la mesure des impacts environnementaux, l'évaluation de politiques publiques environnementales, l'accompagnement des entreprises et pouvoirs publics dans la mise en oeuvre de démarches environnementales.
    • Contact : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    "Guide des labels de la consommation responsable : Tous les labels pour mieux consommer", préface Elisabeth Laville

     

  • Initiative. Biodiversité : à Moncrabeau, tous les goûts sont dans la nature

    fête,biodiversité,lot-et-garonne,aquitaineLa "famille SO-planétaire" s'agrandit : Ma Planete n'est pas peu fière de publier aujourd'hui le premier (mais pas le dernier) billet que Franck Meslin, journaliste de "Sud Ouest" à Condom (Gers) a rédigé rien que pour elle !

    Alors, voilà, je plante le décor :  Moncrabeau (47), 800 habitants, jolie bourgade située à la frontière du Gers et du Lot-et-Garonne, les pieds bien au frais dans la Baïse, a surtout la sulfureuse réputation d'être la capitale des menteurs.... Et pourtant, Franck l'écolo nous raconte comment, grâce aux quatre garçons de la ferme de Cauberotte, Moncrabeau  va devenir pour un jour, samedi 16 juin, la capitale régionale de la biodiversité. Sans mentir.

    Tous les goûts sont dans la nature

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    La ferme de Cauberotte, à Moncrabeau (47): trois garçons dans le champ. 11 juin 2012. Photo "Sud Ouest" / Franck Meslin

    La ferme de Cauberotte, à Moncrabeau (47), accueille samedi prochain la 7e fête de la biodiversité. Une journée intitulée « Cultivons les goûts et les couleurs » pour promouvoir la sauvegarde de la biodiversité agricole.

    Redonner vie à la biodiversité

    Pas moins de 80% des légumes cultivés il y a 50 ans ont aujourd’hui disparus. Depuis 2007, Maxime Grémont et Paul Bosshard s’emploient à redonner vie à cette biodiversité cultivée sur les 3,5 ha de la ferme de Cauberotte, entre Nérac et Condom. Les deux jeunes ingénieurs agronomes y pas moins de 300 variétés de 70 légumes différents en agriculture biologique. « L’intérêt de ces variétés locales anciennes, c’est qu’elles s’adaptent naturellement à la terre et au climat d’ici sans traitement », explique Maxime Grémont.

    A leur côté, Charles Poilli, président du CETAB (centre d’étude et terre d’accueil des blés) cultive 150 variétés de blés anciens qu’il transforme lui-même en farine à Lasserre (47) et en pain. « Chaque année, il conserve une partie de sa récolte pour semer l’année suivante comme les paysans d’autrefois », souligne Maxime Grémont.

    La biodiversité agricole : un enjeu planétaire

    Samedi, la ferme de Cauberotte accueillera agriculteurs et grand public à l’occasion de la 7e fête régionale de la biodiversité, organisée par la fédération bio d’Aquitaine, les associations CETAB et Agro bio 47 et les saisons musicales. L’occasion de découvrir l’importance de l’enjeu de la biodiversité agricole. « Les semences de pays permettent une autonomie technique et économique des paysans, répondent aux enjeux environnementaux en réduisant l’irrigation et les fertilisants et s’adaptent aux différents terroirs », défendent les organisateurs de l’événement.

    Du jardin bio à l'assiette gourmande

    Toute la journée, les visiteurs pourront découvrir le travail de ces jeunes paysans ainsi que la richesse de leur jardin. Un atelier cuisine permettra d’apprendre à composer avec ses trésors légumiers du goût tandis qu’un autre vous mettra la main à la pâte pour réaliser du pain ou des spaghetti et ravioli frais. Conférences et échanges permettront en outre aux agriculteurs de tout savoir sur la culture de ces semences anciennes. Une bourse d’échange de semences est également organisées.

    Cauberotte, ferme "agri-culturelle"

    L’aspect festif de la manifestation est loin d’être anodin grâce à l’association les "Saisons musicales". Depuis le début de l’aventure de la ferme de Cauberotte, son président Colas Duvauchelle y développe en parallèle une programmation culturelle. « C’est une exploitation agri-culturelle », aiment à dire les partenaires soucieux d’apporter l’art dans cette zone rurale et d’attirer le public, par ce biais, pour promouvoir leur vision agricole. La journée sera ainsi agrémentée d’un marché de producteurs bio, d’une restauration à base de leurs produits et d’un concert de musique antillaise.

    Franck Meslin

    PLUS D'INFO

    • La Ferme de Cauberotte Une ferme qui vit vraiment « Au rythme des saisons », initiée en 2006 par  4 jeunes ingénieurs agronomes, autour du maraîchage biologique. Musiciens à leurs heures, et rejoints par d’autres passionnés, ils ont aussi créé en 2007 une association pour mener les activités culturelles qui leur tiennent à coeur : les « Saisons Musicales ». Cliquer ICI
    • Le site de la Fête de la biodiversité  : cliquer ICI
    • Le site du CETAB (centre d’étude et terre d’accueil des blés) : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    Cauberotte : aussi "agri" que culture Sud Ouest 11 août 2011

  • Initiative. Gers. "Dossier spécial de Sud Ouest : le bio dans les cantines"

    cantine bio 2.jpgObjectif du Grenelle de l'environnement, établi en mars 2008 : servir en 2012 à nos chères têtes blondes, brunes et rousses 20% de repas bio à la cantine... Ce qui doit nécessairement aussi s'accompagner de la progression des conversions d'agriculteurs en bio. Les produits issus de l'agriculture biologique sont aussi locaux.

    Où en est-on 4 ans après ?

    La rédaction de "Sud Ouest" a pris dans le Gers une belle initiative : faire le tour de la question du bio dans les cantines du département. Cette descente dans les assiettes a donné lieu à une enquête en deux volets, publiés le 1er et le 2 juin derniers, avec le point de vue des agriculteurs-producteurs, puis celui des chefs de cuisine et des gestionnaires des établissements scolaires.

    Passionnant et ultra-complet. On y apprend par exemple que les cantines qui passent au bio servent aussi à dynamiser l'agriculture locale et l'économie tout court. Que l'objectif 100 % bio c'est possible, mais qu'on ne mangera jamais 100 % local : la banane bio du Gers, oui, mais il faudra attendre la fin du réchauffement climatique ! Que le Gers, où le nombre de conversion au bio a explosé à partir de 2009 est l'un des meilleurs élèves de France sur le critère du bio dans les cantines.  Mais que dans un même département, aussi excellent soit-il, il y a les bons et les mauvais élèves... Bref, que finalement, tout est aussi affaire de volonté, politique de la part des collectivités locales, mais aussi de la part des cuisiniers et des responsables d'établissements scolaires.

    Un tri des déchets plastiques à l'avant-garde, le premier distributeur de légumes bio de la région, le premier collège de France 100 % bio,  décidément, le Gers est bien l'un des départements de France les plus "éco-exemplaires"...

    Cathy Lafon

    Pour retrouver l'enquête sur le site de sudouest.fr :

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