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  • Initiative. En Lot-et-Garonne, les ânes vont à l'école apprendre le labour écolo...

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    A l'Ecole nationale des ânes maraîchers, en Lot-et-Garonne. Photo AFP

    Le saviez-vous ? Les ânes aussi ont leur école. Créée en 2013, l’Ecole nationale des ânes maraîchers (Enam) se situe dans la région, à Villeneuve-sur-Lot, en Lot-et-Garonne, dans la ferme du château Lamothe. Là, ils font leur apprentissage d’un labour de haute-précision, pas cher et « écolo », en tandem avec des agriculteurs qui travaillent en bioCar le labour avec un âne, cela n'a rien d'inné. Conduire un âne à travers champs, cela s'apprend, encore plus au XXIe siècle où cette pratique ancestrale s'est perdue avec la mécanisation de l'agriculture intensive.

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  • Viticulture : en Lot-et-Garonne, on vendange 100% végan

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    Un vin bio végétalien, c'est à dire élaboré sans produit d'origine animale, ça semble couler de source, non ? Hé bien, non.  Sachez que même dans la fabrication des vins, même bios, certains intrants utilisés lors de la vinification sont d'origine animale. Un gros inconvénient pour une clientèle amatrice de bon vin bio et désireuse de ne plus consommer du tout de viande, pas plus pour se nourrir, que pour se vêtir ou se chausser.

    Logo végan

    Pour y remédier, le domaine de Michelet des Vignerons de Buzet, en Lot-et-Garonne innove et lance une gamme de vins dont les ingrédients sont certifiés "100% végans", par un logo végan apposé sur ses bouteilles. Son vin, jusque là biologique et sans sulfites ajoutés, a passé un nouveau cap avec cette certification qui garantit au consommateur qu'aucun produit d'origine animale n'entre dans son processus d'élaboration.

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  • Les amoureux de la nature ont leur "bible" : l'"Atlas des oiseaux nicheurs en Aquitaine"

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    Le pipit spioncelle aperçu dans le marais de Braud (Gironde) par Alain Noël, photographe ornithologue amateur qui a contribué à l'Atlas de la LPO, est l'une des 209 espèces d'oiseaux qui nichent en Aquitaine. Photo Alain Noël

    Ca valait le coup d'attendre. Un quart de siècle après la dernière édition publiée en 1987, les ornithologues, scientifiques ou amateurs, et le grand public amoureux de la nature et curieux de la biodiversité, disposent enfin d'un nouvel "Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine".  Ouvrage de référence mis à jour, il répond  à toutes leurs questions sur les oiseaux qui peuplent la région. Coordonné par la Ligue pour la protection des Oiseaux (LPO) en partenariat avec le Collectif faune-aquitaine.org, cette "bible", richement illustrée, fait le point sur l'évolution et l’état de conservation d'un patrimoine naturel remarquable : les populations d’oiseaux de cinq départements, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques.

    Couv Atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine.jpgLe fruit de la science collaborative et participative

    L'"Atlas" qui  fait 511 pages, s'appuie sur sur les résultats de cinq ans d'une enquête de grande ampleur, menée sur cinq saisons migratoires. Il a nécessité le concours de plus de 1.000 bénévoles qui ont passé au crible un territoire de 41.284 km2 (7,6% du territoire national) maillé en 493 carrés - dont 139 en Gironde - de 10km sur 10km. Résultats: 300.000 données pour mieux connaître l'exceptionnelle richesse de l'avifaune régionale, d’un point de vue qualitatif et quantitatif, mais aussi, ce qui est plus original, prospectif.

    Un jeu de données sans précédent 

    Dans une première partie, classique et monographique, on fait connaissance avec les oiseaux qui nichent en Aquitaine, dans les plaines, les montagnes, les forêts ou les jardins des villes. Du cygne tuberculé à l’étourneau unicolore, en passant par les moineaux, les canards, les aigles ou encore  les goélands..., l'Atlas nous donne la carte d'identité et l'habitat précis de 209 espèces. Avec, pour chacune d'elle, un texte informatif, un statut réglementaire de protection, un statut biologique, une carte graphique permettant de les géolocaliser, un indice de présence national et régional, le tout accompagné de magnifiques photographies de l'espèce et de son cadre naturel de vie, et d'un résumé en anglais, afin de rendre l'information accessible aux ornithologues du monde entier.

    Une expertise régionale inédite

    Quand les oiseaux se reproduisent-ils et où ? Quelle espèce est protégée ? Par quel dispositif, national ou international ? Quelle espèce peut-on chasser ? Quels sont les oiseaux menacés de disparition et par quoi, ou au contraire, lesquels sont en expansion ? Pour la première fois, le lecteur dispose d'un jeu de données croisées sans précédent qui lui permet de comprendre l'état des lieux de l'avifaune régionale. Mais la grande originalité cet Atlas est de compléter cette première partie descriptive – commune à tous les atlas ornithologiques - d'une approche plus atypique, quantitative et qualitative, traitée sous forme de questions simples, qui s’appuie sur des analyses statistiques approfondies afin de comprendre également l'évolution écologique prospective des oiseaux qui peuplent la région.

    Les menaces qui pèsent sur la biodiversité de l'avifaune en Aquitaine

    edition,litterature,atlas,oiseaux,lpo,aquitaine,gironde,dordogne,landes,lot-et-garonne,pyrénées-atlantiquesComment les populations d'oiseaux se portent-elles aujourd'hui dans la région ? Quelles espèces déclinent ? Quelles espèces progressent? Pour la santé de l'avifaune, la chasse est bien sûr un facteur risque, mais, avec le réchauffement climatique, le risque majeur de perte de biodiversité est la modification des écosystèmes et de l'habitat des oiseaux, résultats des activités humaines. Ces 50 dernières années, les pratiques agricoles et industrielles de la région ont subi de profondes modifications. L'urbanisation galopante, avec l'artificialisation des sols, l'assèchement des zones humides, la pollution de l'eau, l'inflation de l'usage des  pesticides dans les champs, l'exploitation humaine du littoral et de la montagne pour les loisirs et le tourisme, avec l'industrie du ski, sont autant de facteurs qui pèsent sur la biodiversité. Le grèbe castagneux qui vit dans les marais (photo ci-dessus), est sensible à la raréfaction des milieux humides qui constituent son habitat naturel. Le principal facteur de mortalité des cigognes, c'est l'électrocution par les lignes électriques. Les facteurs risques peuvent aussi s'additionner, jusqu'à peser lourdement sur la survie de l'espèce. Dans les Pyrénées, la principale menace qui pèse sur le lagopède alpin, espèce chassable, c'est le changement climatique, comme pour le grand tetras dont l'habitat est également détruit par le tourisme de montagne.

    Lutter contre le déclin des oiseaux

    Au global, en France, l'ensemble des espèces d'oiseaux connaît un déclin inquiétant, comme ailleurs dans le monde. Plus précisément, en Aquitaine, entre 2003 et 2012, pour 60 espèces communes, selon les résultats des données de l'Atlas, 31 sont stables, 11 sont en augmentation, comme la tourterelle turque, la pie bavarde et le pigeon ramier, et 18 en diminution, comme le moineau domestique, la fauvette grisette, le martinet noir, le rouge-gorge et le chardonneret élégant. La bonne nouvelle, c'est que certaines espèces parviennent à s'adapter face au changement climatique et que d'autres, menacées de disparition retrouvent une pleine expansion, après avoir bénéficié d'une protection. C'est le cas, dans les Pyrénées, du milan noir ou du gypaète barbu.

    Une bonne raison, s'il en fallait une, pour continuer à prendre soin de de nos beaux amis à plumes...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • "L'Atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine", livre coordonné par la LPO Aquitaine, éditions Delachaux et Niestlé, 512 pages, 45 €.
    • La LPO compte aujourd'hui environ 2.500 membres. Elle a 4 principales missions : la connaissance, la préservation, la valorisation de la biodiversité régionale, ainsi que l'engagement pédagogique à destination de tous les publics. Le site de la LPO : cliquer ICI
    • L'ouvrage a eu le soutien de l'Etat, de la Région Aquitaine, des conseils généraux de la Gironde, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques.  Fruit du bénévolat et de la science citoyenne, il s'est appuyé sur trois comités techniques, pour la relecture et les photos, avant d'être validé par un comité d'une trentaine de membres. Un millier de naturalistes passionnés aquitains ont saisi leurs observations dans la base de données collaborative Faune-Aquitaine, déclinaison régionale du projet national Visio-Nature, durant cinq années de prospection.