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L'Aquitaine est la première région de France à se doter d'un nouvel outil d'information en direction des 2.200 producteurs bio de son territoire.
Infos techniques, réglementations, résultats d'expérimentation ou documents à télécharger... l'objectif du pôle est d'accompagner les agriculteurs bio installés dans leur démarche et de sécuriser le passage en bio des producteurs conventionnels.
L e site www.agribio-aquitaine.fr est le premier outil professionnel développé par le Pôle aquitain d’information sur l’agriculture bio. Lancé à Bordeaux, le 16 mai 2012 au Salon de l'Agriculture Aquitaine dans le cadre de la Foire de Bordeaux (du 12 au 21 mai 2012), en présence de Philippe Lassalle Saint Jean, président de l'association interprofessionnelle ARBIO Aquitaine, de Dominique Leconte, président de Bio d'Aquitaine et de Dominique Graciet, président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine, Agribio se fixe comme étape suivante la publication d’un journal semestriel de la Bio en Aquitaine.
Le Comité régional bio, instance aquitaine de concertation composée des pouvoirs publics et des acteurs professionnels de la Bio, est à l’origine de cette initiative soutenue par la DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt d'Aquitaine) et le Conseil régional d’Aquitaine. Une convention d’engagement a été signée à Bordeaux en novembre 2011. La structure porteuse du projet est ARBIO Aquitaine. La gouvernance est tripartite : ARBIO Aquitaine, Bio d’Aquitaine et la Chambre Régionale d’Agriculture d’Aquitaine.
"Le ciel de l'écologie, plutôt nuageux jusquà présent, va-t-il enfin s'éclaircir et virer au bleu ?" Après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, pour les écolos, c'est bien sûr "la" question" du moment.
C'est une évidence : l’écologie, au sens strict du terme, n'est pas la tasse de thé de François Hollande. Dans ses 60 engagements pour la France en effet, la priorité n’a pas été donnée à ces questions. Pas plus d'ailleurs que dans les programmes des autres candidats, à l'exception notoire mais pas vraiment surprenante de celui d'Europe-Ecologie les Verts, dont la candidate, Eva Joly, a récolté en outre un score particulièrement faible au soir du premier tour de l'élection présidentielle. De là à en déduire que, pour les Français, l'écologie ne serait plus une préoccupation importante, il y a un grand pas qu'il convient de ne surtout pas franchir, comme en témoignent les enquêtes d'opinion les plus récentes... dont le sondage BVA, publié par "Sud Ouest" le 11 mai, qui montre que 53 % des Français souhaitent la présence de ministres écolos au gouvernement.
"L'écologie et l'environnement sont des leviers pour sortir de la crise."
Concernant François Hollande, il est tout aussi évident qu'il partage avec les écologistes (ou que les écologistes partagent avec lui) un certain nombre de valeurs républicaines et démocratiques (sur la justice, la lutte contre la corruption, le "vivre ensemble"...). Et qu'il soutient également fermement l’idée d’unetransition écologique et énergétique, nécessaire, pour les écologistes comme pour lui, à la revitalisation de l'industrie française et à la création (ou re-création) d'emplois. « L’écologie et l’environnement sont des leviers pour sortir de la crise. (…) C’est de notre responsabilité de permettre de passer d’une économie à une autre », déclarait-il lors du congrès de France Nature environnement et a-t-il réaffirmé lors de son premier discours de président fraichement élu, au soir du 6 mai.
Une transition qui devrait être financée par une taxe sur les transactions financières, par la nouvelle Banque publique d’investissement que le candidat espère voir créer et par l’épargne des Français (à travers le doublement du plafond du livret développement durable) notamment.
Cette victoire est-elle « une chance pour l’écologie » ?
Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie les Verts Photo AFP
Pour Cécile Duflot, la réponse est : "Oui". La patronne d'Europe-Ecologie les Verts, ministrable dans le futur gouvernement de François Hollande, pense, elle, que l'élection de Hollande « contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire, la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air, du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité. »
Le nouveau Président a en effet promis qu’il tiendrait de grandes assises sur l’énergie devant déboucher sur « une loi de programmation énergétique », qu'il amorcerait la sortie du nucléaire en fermant la centrale de Fessenheim et qu’il favoriserait l’agriculture biologique - mais sans fixer d’objectifs - , les circuits courts et la protection de la biodiversité.
Mais tous les écologistes ne se reconnaissent pas dans Europe-Ecologie les Verts.
Certains émettent de sérieuses réserves devant la volonté du parti écolo de participer au premier gouvernement du nouveau président de la République. C'est le cas de l'association environnementale Robin des bois, qui reproche aux Verts de se comporter en "capitalistes de l'écologie" et assimile leur empressement à entrer dans un gouvernement de gauche à leur propension à avaler des couleuvres. L'association souhaite avant tout que "Le Ministère d’Etat en charge de l’Ecologie, quels que soient son nom et son périmètre, soit attentif à la diversité des revendications, des réflexions et des solutions susceptibles de préserver la biodiversité, le bien-être des populations et les fonctions vitales de la Planète."
Quid des divergences majeures "écolos-PS" ?
Socialistes et écologistes resteront-ils prisonniers de leurs oppositions "écologiques" ou sauront-ils les dépasser en recourant au dénominateur commun de leurs convergences? Les optimistes interprètent les évolutions récentes du conflit de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes comme l'expression d'un désir commun d'avancer vers une société plus écologique.
Nantes, le 3 mai 2012. Manifestation à Nantes contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Photo AFP
Il existe en effet plusieurs points de discorde environnementaux entre socialistes et écologistes, dont un certain nombre de contentieux locaux, souvent liés à des projets d'infrastructures, comme la LGV Atlantique, ou encore le conflit autour de la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes (Loire-Atlantique). Projet soutenu par le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, dont le nom figure en bonne place sur les listes officieuses des futurs premiers ministrables de Hollande, l'aéroport du gand-ouest (AGO) est un combat emblématique pour les écologistes, qui s'y opposent fermement depuis des décennies. Signe d'une volonté mutuelle d'apaisement des tensions "écologiques" dans le contexte politique actuel, les paysans qui s'opposent aux expropriations et aux expulsions ont signé le 8 mai un accord avec une délégation du PS de Loire-Atlantique. Ils interrompaient ainsi la grève de la faim par laquelle ils avaient choisi de relancer leur action, en limitant leurs revendications pour demander non plus l'abandon du projet, mais l'arrêt des expulsions, le temps de "laisser parler le droit". C'est-à-dire d'avoir épuisé tous les recours judiciaires en cours. Stratégie gagnant-gagnant : les écolos ont obtenu ainsi un véritable moratoire et François Hollande en retire un certain mérite. Refusant en effet de laisser pourrir un dossier en passe de devenir un nouveau Larzac, le nouveau président a, selon Géraud Guibert, un de ses conseillers, "fait comprendre à Jean-Marc Ayrault qu'un compromis était nécessaire".
François Hollande explique sa position sur le nucléaire, lors du débat télévisé face à Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2012
Le spectre du Grenelle de l'environnement
Il y a cinq ans, Nicolas Sarkozy, avec les perspectives du Grenelle de l'environnement, avait suscité après son élection bien des espoirs dans les rangs des écolos, conscients que les enjeux de l'écologie dépassent les clivages traditionnels "gauche-droite". Avant de les faire sombrer dans le désespoir avec les reculs qui ont suivi, symbolisés par sa phrase assassine au Salon de l'agriculture de Paris, en 2010 : "L'écologie, ça commence à bien faire !".
Bridget Kyoto analyse le Grenelle de l'environnement
En sera-t-il de même avec Hollande ? Ou au contraire, l'écologie, avec la protection de l'humain, de la santé, de l'environnement et des ressources de la planète, la lutte contre le réchauffement climatique et la gestion de l'après-pétrole et de la transition énergétique, auront-elles enfin leur chance en France dans les cinq ans qui viennent ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? Estimez-vous que François Hollande fera avancer les questions d’environnement ? Ou pas ? Donnez votre avis dans vos commentaires, ou en cliquant ICI.
Château Les Dauphins, Saint Loubès (Gironde) Photo Alain Noël DR
Le millésime bio 2010 "Les Dauphins" devient un vrai collector, on va se l'arracher...
Après avoir obtenu la médaille d'or au concours "Expression" des vins bio d'Aquitaine (Ma Planète, 11 mai), le millésime 2010 du "Chateau les Dauphins Bordeaux bio" a aussi obtenu la médaille d'orauConcours général des vins de Bordeaux hier, dimanche 13 mai.
Vin rouge AOC Bordeaux Supérieur, "Château Les Dauphins" est produit par Alain Noël, propriétaire avec son fère, Yves, du vignoble, au domaine familial de Saint-Loubès, dans la proche banlieue de Bordeaux.
Cette double récompense est une vraie performance pour cette petite propriété, "bio" depuis toujours, à laquelle Alain Noël, enseignant de métier, consacre tout son temps libre avec énergie, passion et une grande modestie.
► EN SAVOIR PLUS SUR le Concours général des vins de Bordeaux
385 médailles d’Or, 513 médailles d’Argent et 316 médailles de Bronze ont été attribuées le 13 mai à Bordeaux.
1 000 professionnels de la vigne et du vin étaient réunis au Palais des Congrès de Bordeaux pour cette 56ème édition du Concours de Bordeaux, organisé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde. Au total, ils ont dégusté 4 129 échantillons, issus de 96 appellations. Seuls 29,39% ont donc finalement été récompensés. Déjà, ils font l’objet de toutes les convoitises de la part des négociants, courtiers, acheteurs...
Pour accéder à tout le palmarès, avec la possibilité de consulter les résultats par appellation, par millésime, par couleur de vin, par couleur de médaille... et même de croiser ces différents critères : cliquer ICI