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Association - Page 121

  • Débat national sur la transition énergétique : chronique d'un échec annoncé ?

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    Transition énergétique : débat or not débat ?

    Conformément aux engagements pris par François Hollande et Jean-Marc Ayrault lors de la  Conférence de l'environnement (14 et 15 septembre), le gouvernement lance aujourd'hui le débat sur la transition énergétique en France.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionAvec comme double objectif la définition de la trajectoire permettant de réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et de l'augmentation des maladies respiratoires, tout en diminuant, comme promis par le président François Hollande, la part du nucléaire dans la production électrique. Au menu :  efficacité énergétique, diminution du nucléaire au profit des renouvelables, gaz de schiste... Et pour les Français: factures de chauffage, d'éclairage, de carburants, mobilité, transports...

    Un débat à l'allumage bien chaotique

    Très attendu par les consommateurs, les industriels, les économistes et, bien sûr, les écologistes le débat, qui doit se poursuivre jusqu'au printemps prochain en vue d'une loi de programmation attendue pour juin 2013, débute enfin, mais sous de bien mauvais auspices : prévu pour le 20 novembre, il a été reporté au dernier moment suite aux polémiques qui ont aussitôt entouré l'annonce de la compositon de son Comité de pilotage, le 10 novembre dernier. Raison officielle : François Hollande devait être au même moment au Congrès des maires... C'est ballot ! Manque de transparence, flou, défections en série : le moins qu'on puisse dire est que ce fameux "débat" patine sérieusement...

    A l'origine, il était une fois un Comité des "sages" très critiqué

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionCinq personnalités avaient été choisies initialement, le 10 septembre par la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, pour animer à ses côtés le débat national sur l'énergie que Greenpeace France et les Amis de la Terre ont finalement décidé de boycotter, jugeant que la compositition de ce Comité de "sages" ne respectait pas la neutralité. Les ONG pointaient la présence en son sein de trop de pro-nucléaires déclarés. L'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon (photo ci-contre) et le président du conseil d'administration de Valeo, ancien administrateur du CEA, Pascal Colombani, figuraient en effet parmi les cinq "sages", aux côtés d'un ancien de Greenpeace, Bruno Rebelle, qui a navigué des Verts au Parti socialiste, du climatologue Jean Jouzel, qui a fait carrière au CEA et préside l'IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), dont la directrice n'est autre que Laurence Tubiana, cinquième personnalité choisie par Delphine Batho.

    Une "bonne alchimie", selon le gouvernement...

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réduction"Ce Comité est une bonne alchimie", répondait aux ONG le 10 novembre Delphine Batho, qui présidera l'instance. "Anne Lauvergeon est un grand serviteur de l'Etat. Pascal Colombani, homme doté d'une grande expérience industrielle, a tout à fait le droit de ne pas partager les idées du gouvernement sur la transition énergétique, c'est cela le respect de la diversité, justement", avait-elle ajouté.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réduction... Un Comité "inacceptable" pour Greenpeace

    Suite au déferlement des critiques du monde environnemental sur sa présence, Pascal Colombani (photo ci-contre) a pourtant fini par jeter le gant, le 20 novembre dernier et s'est retiré du comité. Depuis, deux nouvelles personnalités choisies par Delphine Batho ont rejoint  "les sages" : Michel Rollier, patron du groupe Michelin jusqu'en mai 2011, qui préside la Plate-forme de la filière de l'automobile et George Mercadal, issu des Ponts et chaussées et ancien vice-président de la Commision nationale du débat public (CNDP), une instance qui veille au respect de la participation du public dans les projets d'aménagements ou d'équipements d'intérêt national.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionLe départ de Colombani a-t-il suffi à convaincre les ONG de participer à nouveau au débat ? Non, pour Greenpeace et les Amis de la Terre ce Comité reste "inacceptable". "Nous sommes scandalisés par la présence de personnalités connues pour être des ardents défenseurs du nucléaire", déclarait dès le 12 novembre le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard (photo ci-contre), qui a ensuite annoncé, après s'être entretenu avec la ministre de l'écologie que son organisation refuserait de participer au débat national sur l'énergie:  "Nous ne participerons pas au débat, car nous n'avons plus confiance dans ce débat et dans la réelle volonté du gouvernement de réussir la transition énergétique".

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionMêmes motifs, même punition : le 15 novembre, Martine Laplante, présidente des Amis de la Terre (photo ci-contre) déclarait à son tour que son organisaiton renonçait à participer au débat. Bras de fer ou décision définitive ?

    "La goutte d'eau qui a fait déborder le vase" pour Greenpeace

     

    "La composition du comité de pilotage a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", expliquait Jean-François Julliard. "Il y avait déjà le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et ce qui s'y passe en ce moment, les incertitudes sur la fermeture de la centrale de Fessenheim, la déception de la conférence environnementale, le flou qui entoure l'organisation de ce débat et maintenant un comité de pilotage déséquilibré avec deux personnes ouvertement pronucléaires", détaillait encore le directeur de Greenpeace. 

    Des réactions mitigées dans les autres associations environnementales

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionUn comité "plutôt neutron que neutre!", ironisait sur Twitter Thierry Salomon, président de l'ONG d'énergéticiens négaWatt, alors que Sortir du nucléaire s'interrogeait dans un communiqué : "Comment espérer que soit sérieusement discutée la possibilité de fermer d'autres centrales que Fessenheim?". De son côté,  France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations) ne contestait pas  la composition du comité "tant que tous les scénarios (énergétiques) sont étudiés, y compris la sortie du nucléaire".

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionEnfin la Fondation Nicolas Hulot et le Rassemblement pour la planète ont distribué des "cartons rouges" en citant le manque d'ambition sur la fiscalité écologique, la crise du solaire et de l'éolien, le "passage en force" sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ainsi que "l'organisation chaotique" du débat national sur la transition énergétique."Transparence, pluralisme, représentativité et indépendance" ne sont pas au rendez-vous, a assené la Fondation Nicolas Hulot, qui a estimé dans un communiqué qu'"un profond malaise entache le débat, avant même son commencement". Avant de conclure : "Déterminer la composition du Comité de pilotage avant même d'avoir statué sur ses missions laisse planer le doute sur sa capacité à assurer une représentation juste, impartiale et transparente des différents points de vue."

    "Parvenir à une solution" pour le changement climatique


    Réchauffement climatique - Jean Jouzel par CEA-tv

    "Le rôle d'un tel Comité de pilotage, c'est de parvenir à une solution, les gens ne sont pas forcément là uniquement pour défendre leurs idées", a déclaré de son côté à l'AFP le climatologue  Jean Jouzel, qui a accepté de siéger pour apporter son expertise climatique.  "La priorité de la transition énergétique, cela doit être de tenir nos engagements d'aller vers le facteur 4 d'ici 2050", c'est-à-dire la division par 4 de nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990, estime le glaciologue, rappelant que le secteur énergétique est "un levier majeur" dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Jean Jouzel est connu et respecté pour son importante contribution au sujet du réchauffement climatique, et notamment pour son rôle au sein du GIEC de l'ONU, dont il est expert depuis 1994 et vice-président depuis 2002.

    Un "Comité des sages" qui ne respire pas vraiment la "rupture" écologique

    Nobel de la paix 2007 avec  Al Gore et les autres scientifiques membres du GIEC, Jean Jouzel a été aussi responsable du groupe climat du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) qui dépend du Commissariat à l'énergie atomique. Si le climatologue n'est pas un pro-nucléaire déclaré, cette proximité avec l'atome titille-t-elle aussi  les environnementalistes ? En tout cas, il y a fort à parier que la présence de Michel Rollier,  "Monsieur Auto" en France, ne les rassurera pas vraiment sur la réalité des ambitions gouvernementales en faveur de la transition écologique de la société, qui intégère la transition énergétique et le débat censé la préparer. L'image donnée par les CV des membres de ce Comité est plutôt celle d'un "entre-soi" à la moyenne d'âge vieillissante : celui des représentant des grandes filières industrielles françaises classiques, construites depuis des décennies par les grands corps de l'Etat franais sur l'idée que la croissance économique repose, entre autres, sur une consommation illimitée de l'énergie. Et pas vraiment sur un développement durable, économe des ressources et respectueux du biotope humain : la planète.

    Alors, qui participe en finalité au débat ?

    Selon la feuille de route du gouvernement, l’instance qui va débattre, appelée commission nationale du débat ou Parlement, devrait s’appuyer sur un comité d’experts scientifiques et un comité citoyen dont les membres ne sont pas connus aujourd’hui. Cette commission doit représenter équitablement six collèges participants : les Etats, les ONG, les entreprises, les syndicats, les élus locaux et les parlementaires : sans Les Amis de la Terre et Greenpeace, on l'aura compris.

    transition énergétique,réchauffement climatique,émissions de gaz à effet de serre,réductionEt de quoi va-t-on y parler ?

    Autre motif de reproche de la part des ONG : pour Greenpeace, "Rien n’est prévu, rien n’est calé". A la FNE, on reconnaît avoir peu d’indications sur le déroulé du débat mais on espère qu’il permettra d’" engager un tournant vers la sobriété". L’épineuse question du gaz de schiste a en tout cas d’ores et déjà été traitée en amont. Idem pour le projet de tarification progressive de l’énergie, la fermeture de la centrale de Fessenheim ou encore les tarifs de rachat des énergies renouvelables, comme le dénonce Arnaud Gossement, avocat spécialiste en droit de l’environnement et chroniqueur pour Terra eco.

    Le nucléaire, encore et toujours ?

    L'un des arguments-massue des pro-nucléaires en faveur du développement de l'atome est qu'il permet de lutter contre le réchauffement climatique, en produisant une énergie peu émettrice en gaz à effet de serre et écologiquement propre. Ce que contestent radicalement les écologistes anti-nucléaires, aux arguments renforcés par la catastrophe de Fukushima et partisans avant tout de l'efficacité énergétique et du développement des énergies renouvelables. Alors, nucléaire encore et toujours ? Ou pas ? La question sera bien sûr au coeur du débat sur la transition énergétique. De même que celle de la mobilité et des transports. Si réel "débat" il finit par y avoir.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le Comité de pilotage : il aura pour tâche d'animer les débats entre les différents collèges: patronat, syndicats, associations, Etat, collectivités locales et parlementaires. Selon la "feuille de route" établie en septembre après la conférence environnementale, il s'appuiera sur un comité d'experts scientifiques (chargés de donner un avis sur les documents débattus) et un "comité citoyen".
    • Le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA-CNRS-université de Versailles Saint-Quentin) : cliquer ICI
  • Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Pascal Durand (EELV) et Nicolas Hulot en démineurs du conflit

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    Intervention des forces de l'ordre contre les occupants du site de Notre-Dame-des-Landes Photo AFP 23 novembre 2012

    Dans une lettre adressée le 27 novembre au président de la République, le secrétaire national du parti écologiste EELV, Pascal Durand, demande à François Hollande de pouvoir évoquer également le dossier du futur aéroport du Grand-Ouest au nord de Nantes, dans le cadre des consultations de chaque parti politique sur les suites à donner à la commission Jospin. Pascal Durand doit en effet être reçu ce mercredi sur ce sujet, par le chef de l'Etat, à l'Elysée.

    De son côté, Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la nature et l'Homme, demande un "médiateur" pour sortir de l'impasse sur le projet contesté, après avoir déploré hier l'aspect "archaïque" d'un tel investissement.


    Notre-Dame-des-Landes: huit interpellations et... par afp

    Lettre à François Hollande

    aéroport,notre-dame-des-landes,manifestation,violence,occupationAu lendemain d'un week-end de violences, Pascal Durand a pris sa plume la plus verte. Selon les sources, le bilan des interventions musclées des forces de l'ordre pour évacuer le site de Notre-Dame-des-Landes, se solderait pas deux ou  trois blessés, dont un CRS, et huit interpellations. D'autres, comme l'équipe médicale de Notre-Dame-des-Landes, parlent d'une centaine de blessés chez les opposants dont une trentaine gravement atteints par les éclats de grenades assourdissantes. "J’ai sollicité à plusieurs reprises ces dernières semaines votre attention sur la situation extrêmement tendue à Notre-Dame-des-Landes", écrit Pascal Durand dans ce courrier que s’est procuré "Libération". "J’ai rappelé dans l’ensemble de mes interventions publiques la nécessité de recréer les conditions d’un dialogue serein et apaisé sur un projet qui demeure très vivement contesté. Je souhaite donc que nous puissions, au-delà de l’objet premier de notre rendez-vous, prendre le temps d’un échange approfondi sur ce sujet."

    La France, une "République apaisée" ?  Ou pas ?

    Après l’annonce d’une «commission du dialogue» samedi par le gouvernement pour tenter apaiser les tensions sur place, le successeur de Cécile Duflot à la tête des écologistes estime qu'il faut que les forces de police se retirent également du bocage nantais: «Si j’ai pris acte avec satisfaction de la volonté du gouvernement d’ouvrir un dialogue, celui-ci ne peut se dérouler en parallèle d’une occupation policière. A l’évidence, aucun débat républicain serein, a fortiori au sein de la majorité, ne saurait se dérouler dans un tel climat, susceptible de dégénérer à tout instant». Avant de conclure: «Vous avez affirmé, Monsieur le Président, l’impérieuse nécessité d’une République apaisée. Vous le savez, les écologistes et moi-même partageons cette ambition. Il nous paraît toutefois que les signaux contradictoires envoyés ces derniers jours sur le dossier particulier de Notre Dame des Landes ne plaident pas en ce sens».

    "Affligeant au XXIème siècle"

    aéroport,notre-dame-des-landes,manifestation,violence,occupation"Nommons un médiateur qui soit une autorité incontestable et donnons-nous du temps pour écouter sincèrement les arguments y compris économiques", demande à son tour Nicolas Hulot, dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France, ce mercredi. "Il n'y a pas d'urgence à faire cet aéroport" alors "remettons les choses à plat" propose-t-il. "Il y a un vrai mouvement contre cet aéroport. Il rassemble des jeunes, le monde paysan, des écologistes et beaucoup de personnes soucieuses de construire une société différente", constate l'écologiste avant d'asséner : "je trouve affligeant qu'au XXIe siècle, on envoie les forces de l'ordre face à ceux qui se battent contre ce projet."

    Cathy Lafon

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  • Initiative. Une pétition pour le Parc marin de l'estuaire de la Gironde-Pertuis Charentais

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    Le projet du parc marin estuaire de la Gironde (photo)-pertuis charentais dans l'attente. Photo archive Sud Ouest  / Etienne Beguin

    "Sud Ouest" s'en est fait l'écho le 17 novembre dernier, la création du Parc naturel marin de l'estuaire de Gironde et du Pertuis Charentais est remise en question.

    Paul Giacobbi, le nouveau président du conseil d’administration de l’agence des aires marines protégées, s'interroge en effet sur la création de l’aire marine protégée «  estuaire de la Gironde – pertuis charentais ».  Il déclare "arriver dans une situation de contradiction de fond, entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République- en matière de création et gestion des aires marines protégées- et des moyens qui ne sont pas en adéquation."

    Les trois raisons des associations locales pour le maintien du projet

    Le collectif Une Pointe pour tous, qui soutient ce projet depuis l'origine (2008), monte au créneau pour le défendre. Il estime en effet que ce projet est essentiel pour l’avenir de la région pour trois raisons essentielles.

    D’abord, parce que, selon ses membres, l’estuaire n’est pas un territoire écologique « déjà protégé » dans son ensemble.  Ensuite, parce que ce projet devrait permettre à l’ensemble des acteurs de la zone d’être mieux informés et même "associés", au sein du conseil de gestion, aux grandes décisions de gestion de ce vaste espace estuarien. Enfin, parce qu’il ouvrirait pour la première fois une possibilité d’aborder de façon globale et cohérente les problèmes d’aménagement du territoire sur le plus vaste estuaire d’Europe. Zone où, bien évidemment, les interactions (amont-aval, rive gauche-rive droite, activités touristique-exploitation halieutique, industries- préservation de l’environnement) sont très nombreuses et complexes.

    Interpellation des élus

    Le collectif demande aux élus et collectivités départementales et régionales de confirmer clairement leur soutien au principe de création du parc marin et à Delphine Batho, ministre de l’environnement, "de prendre en compte la volonté clairement exprimée depuis quatre ans de la population des deux rives et de l’essentiels des acteurs économiques de la zone quant à l’importance pour l’avenir de cette zone de la création du parc naturel marin. Et de valider le travail effectué depuis quatre ans par la mission de préfiguration de l’aire marine protégée."

    Un audit

    Parellèlement, le collectif souhaite que soit effectué un audit  des intervenants et programmes publics actuels de la gestion de la zone estuarienne, afin de "rationaliser et de positionner le nouvel organisme en limitant au maximum  les doublons en terme de personnels et de frais de fonctionnement."

    Une pétition

    Le collectif lance également une pétition, pour la création de l'aire marine protégée, qui rappelle qu'une Aire Marine Protégée (AMP) est une zone maritime où des mesures spécifiques sont mises en œuvre pour protéger le milieu marin. Outil de concertation entre les différents acteurs oncernés par le développement de la zone (citoyens, élus, porteurs de projets mais
    aussi pêcheurs, chasseurs, etc.), elle organise un plan de gestion dont l’objectif premier est la
    préservation de la biodiversité. L’établissement d’une AMP ne vise donc pas la sanctuarisation
    d’un lieu : les activités traditionnelles peuvent s'y poursuivre.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site "Une Pointe pour tous" : cliquer ICI
    • Contact : Association « Une pointe pour tous », BP n° 1 – 33123 LE VERDON SUR MER
    • La pétition du collectif sur internet : cliquer ICI

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