Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Association - Page 122

  • Fil vert. Les maires de France passent au vert

     prix,biodiversité,salon des maires,mobilité électrique

    L'agriculture périurbaine au menu du Salon des maires de France, à partir du 20 novembre. Dans l'agglomération bordelaise comme partout en France,  les communes sont demandeuses de ce type d'agriculture qu'elles cherchent à développer. Ainsi à Blanquefort (33), où Virgile Chapeau, un jeune maraîcher de 28 ans, s'est  lancé en 2011 dans l'aventure, grâce aux aides favorisant agriculture périurbaine et circuits courts.  Photo Archives "Sud Ouest", 16 décembre 2011

     Les thèmes de l'environnement seront en pointe au Salon des maires et des collectivités locales de France, qui s'ouvre aujourd'hui, porte de Versailles à Paris (jusqu'au 22 novembre). L'événement se déroule en parallèle avec le Congrès des maires et  présidents de communautés de France. 

    Ecologie, environnement, développement durable : ce seront  les sujets les plus représentés parmi les conférences prévues, avec une grosse vingtaine d'événements à la clé. Les entreprises de l'énergie, de l'eau et des déchets seront notamment très présentes sur des problématiques d'actualité comme la tarification progressive de l'eau, la rénovation des bâtiments publics, l'écologie industrielle, la transition énergétique ou le développement de l'agriculture bio périurbaine.

    La mobilité électrique présente au Salon des maires

    L'Avere-France, en partenariat avec le Journal de l'Automobile, a lancé en janvier dernier la première Newsletter du Véhicule Électrique. Elle compte aujourd'hui plus de 200.000 abonnés professionnels et pour fêter cette réussite, elle distribuera son numéro du mois de novembre en version papier sur le Salon des Maires et le Congrès National des Collectivités Electromobiles.

    Quelle commune sera sacrée capitale française de la biodiversité 2012 ?

    Durant le Salon des maires, l'agence Natureparif décernera également le titre de la capitale française de la biodiversité 2012 à la commune la plus en pointe sur ce sujet. Notre région sera-t-elle à l'honneur à cette occasion ? A suivre...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le Salon des maires et collectivités locales de France : cliquer ICI

    Créé en 1996 en parallèle au Congrès des Maires, le Salon des Maires et des Collectivités Locales a fêté sa 15e édition en 2011. Il est le seul rendez-vous annuel national qui réunit tous les grands acteurs de la commande publique avec l’ensemble de leurs partenaires institutionnels ou spécialisés dans la gestion, les services, l’aménagement et le développement des villes, départements et régions de France.

    REPERES

    • Les chiffres 2011 : 4 pavillons, 820 exposants, 57 962 visiteurs dont :

    > 46% d’élus,  25% de décideurs territoriaux,  29% du secteur privé
    > 34,50 % Ile-de-France,  65,50 % Région et Outre-mer

  • Pêche au ton rouge : un accord trouvé pour la reconstitution du stock

    thon rouge.jpg

    Les pays chargés de gérer la pêche au thon rouge ont décidé lundi, après une semaine de débats à huis clos au Maroc, de légèrement relever les quotas pour 2013 et 2014 en Méditerranée conformément aux recommandations scientifiques : une décision saluée par la plupart des ONG environnementales, car elle devrait permettre de sauver l'espèce de la la surpêche.

    Objectif : reconstituer le stock d'ici 2022

    Les quotas vont passer de 12.900 tonnes actuellement à 13.500 tonnes pour les deux prochaines années. En 2008, ils étaient encore de 28.500 tonnes, et de 22.000 tonnes en 2009, avant que la menace d'une inscription sur la liste des espèces en voie de disparition de l'ONU n'incite la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) à prendre des mesures plus radicales.

     Les scientifiques de la Cicta (Iccat en anglais), tout en mettant en avant un début de rétablissement de la population de thon rouge en Méditerranée (Atlantique Est), avaient recommandé cette année de fixer des quotas dans une fourchette allant de 12.900 à 13.500 tonnes, en raison d'incertitudes sur les données utilisées pour leur évaluation.

    L'Union européenne à la manoeuvre avec les scientifiques

    peche thon rouge.jpgDepuis une semaine, d'intenses discussions ont eu lieu à Agadir, dans le sud du Maroc, entre les membres de la Cicta (UE, USA, Canada, Japon, pays méditerranéens et africains, Norvège, Brésil...). Certains pays ont défendu, dans le secret du huis clos, une hausse des prises permises. L'Union européenne avait officiellement soutenu l'avis des scientifiques.

    Pour le stock de thon rouge de l'Atlantique-Ouest, pêché dans le Golfe du Mexique, le quota a été maintenu à 1.750 tonnes pour l'année 2013. L'Algérie, qui avait perdu une grande partie de son quota en 2010, a demandé à le récupérer. Elle a finalement obtenu que son quota (1% des prises totales) soit majoré de 100 tonnes.

    Les ONG satisfaites

    Les ONG présentes à Agadir en tant qu'observateurs ont salué la décision de la Cicta sur le thon rouge, une espèce devenue emblématique des menaces sur la biodiversité en Méditerranée. "Nous somme satisfaits car, après un premier signe positif pour le thon rouge, il était très important aujourd'hui de respecter les recommandations des scientifiques et de continuer les efforts de gestion de cette pêche", a commenté une responsable de WWF, Susan Sainz-Trapaga. "Une nouvelle évaluation du stock aura lieu en 2014", a-t-elle ajouté. "Nous sommes heureux et encouragés par la décision prise", a déclaré égalemnet Amanda Nickson de l'ONG Pew Environnement. 

    Et les autres espèces de poissons ?

    Maria-José Cornax, coordinatrice des campagnes de pêche pour Oceana Europe, a salué "la volonté des parties de rester sur la voie de reconstitution des stocks de thon rouge" mais a déploré l'absence de mesures de protection pour les requins, des "espèces oubliées par la Cicta". La responsable d'Oceana a ajouté : "La Cicta ne se limite pas au thon rouge, elle doit enlever ses oeillères et regarder au-delà de cette seule espèce de poisson". Plusieurs propositions, notamment de l'UE et des Etats-Unis, de protection de certains requins n'ont pas été retenues.

    Le Japon approuve les nouveaux quotas

    Le Japon est le principal acheteur de thon rouge : il absorbe 80% des volumes pêchés en Méditerranée. Au nom de la délégation japonaise, Shingo Ota a pourtant qualifié "de bonne décision" les nouveaux quotas de thon rouge. "La somme des efforts collectifs, à la fois des pêcheurs qui ont réduit ces dernières années leurs prises et des Etats qui ont réduit leur flotte et fait davantage de contrôles, a permis au stock de se rétablir", a souligné M. Ota. "Nous devons continuer à travailler dans ce sens et, à l'avenir, nous pourrons avoir des quotas plus élevés", a-t-elle ajouté.

    Le bémol de Robin des Bois

    Pour  Robin des Bois, l’augmentation du quota de thon rouge décidée par la CICTA est en revanche une mauvaise nouvelle.  Selon l'association environnementale, les nouveaux quotas inversent la tendance à la réduction des prises et surtout, la CICTA ne prend pas suffisamment en compte les pêches illégales, les difficultés ou les incapacités à contrôler les fermes d’engraissement et le commerce international. Il est vrai que les surveillances aériennes sur les zones de frai et de pêche sont difficiles voire impossibles notamment en Méditerranée orientale.

    Alors, pour le thon rouge, ça baigne ? Pour ne pas gâcher la journée, on dira oui. Mais, comme Robin des Bois le souligne, les ONG et l'Europe ne sauraient renoncer pour autant à poursuivre leur lutte contre l'autre face cachée de la surpêche : la pêche clandestine. Avec la plus grande vigilance et en recherchant la meilleure efficacité légale possible.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO



  • Fil vert. Premières Rencontres internationales Air Climat Santé à Toulouse

    rencontres internationales,toulouse

    Surveillance de la qualité de l'air indice de pollution atmosphérique sur le boulevard du Maréchal Juin à Mont-de-Marsan, (Landes) octobre 2012  Photo archive Sud Ouest / Nicolas Le Lièvre

    Les premières « RENCONTRES INTERNATIONALES AIR CLIMAT SANTE » se tiendront à l'Hôtel de Région Midi Pyrénées, à Toulouse, le 28 Novembre 2012.

    La lutte contre le changement climatique, liée à une consommation d'énergie croissante, constitue un enjeu majeur pour nos sociétés, de même que l'amélioration de la qualité de l'air pour la santé publique, que ce soit au niveau local, national ou international.

    Le réchauffement climatique en cours sur la planète, n'est plus un objet de débat, mais une certitude, avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes et les désordres sociétaux qu'elles induisent. L'Amérique du Nord, cruellement frappée par l'ouragan Sandy, est la première région du monde concernée par l'aggravation des catastrophes naturelles, comme le montrent dernières études du secteur des assurances.

    Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, la pollution atmosphérique en milieu urbain est responsable de 1,3 million de décès par an dans le monde. 42 000 morts prématurées seraient causées chaque année en France par les dépassements des seuils en micro particules, 400 000 en Europe. Les experts chiffrent désormais les bénéfices associés à une amélioration de la qualité de l'air en nombre de mois de vie gagnés et en milliards d'euros économisés…

    Quel est l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé ? Quel coût pour la société ? Quelles stratégies air-climat-énergie déployer pour répondre aux enjeux de santé publique ? Quelles actions mettre en place pour réduire la pollution de l'air ?  Pour quels bénéfices individuels et économiques à court, moyen et long terme ? Quelles politiques locales, nationales et internationales déployer sur les territoires ?

    "L'air" peut-il générer de nouvelles politiques publiques et mettre le citoyen en mouvement ?

    Autant de questions auxquelles se proposent de répondre les premières Rencontres internationales air climat santé qui vont avoir lieu à Toulouse. Animées par Denis Cheissoux, auteur de l'émission "CO2 mon amour" du samedi, sur France Inter, elles se dérouleront  avec la participation de nombreux experts internationaux (OMS, Banque mondiale, commission européenne, Institut de veille sanitaire, France nature environnement...) et seront clôturées par Delphine Batho, ministre de l'Ecologie. Différents ministères, des élus, maires et parlementaires, sont également attendus.

    Il est nécessaire de s'inscrire à l'avance, le nombre de places étant limité.

    Cathy Lafon

    MODE D'EMPLOI

    • Pour s'inscrire : cliquer ICI
    • C'est quand, c'est où ? Le 28 novembre, Espace Midi-Pyrénées, Hôtel de Région, 22 Boulevard du Maréchal Juin, Toulouse. 
    • Qui organise ? Le ministère de l'Ecologie, la Région Midi-Pyrénées, ATMO France, l'Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP) et les Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air.

    PLUS D'INFO

    • Le site des Rencontres internationales Air Climat Santé : cliquer ICI
    • Le site de l'émission "CO2 mon amour" : cliquer ICI