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fleuve

  • Ces déchets plastiques qui prolifèrent dans nos fleuves et nos rivières

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    Pollution de la rivière Jukskei, à Johannesburg en Afrique du Sud. Photo AFP 

    La pollution par le plastique est l'un des fléaux majeurs des océans. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, mortifère pour la biodiversité et dangereux en fin de course pour la santé humaine, mieux vaut s'y attaquer avant qu'ils n'atterrissent dans la mer. Autrement dit, dans les cours d'eau, qui transportent environ 80 % des déchets plastiques marins : les fleuves déversent entre 1,15 et 2,41 millions de tonnes de plastiques chaque année dans les océans, soit environ 50 kg par seconde.

    De nombreux experts estiment que concentrer les actions de lutte contre la pollution plastique sur les fleuves et rivières est l'une des solutions les plus efficaces.

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  • Climat. En Gironde, les satellites de i-Sea tiennent l'océan, le littoral et les cours d'eau à l'oeil

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    Virgine Lafon, Olivier Regniers, Cécile Curti et Aurélie Dehouck, l'équipe d'i-Sea. Photo i-Sea

    Depuis 2014, les quatre chercheurs d' i-Sea, une toute jeune entreprise bordelaise, surveillent de près le littoral et les cours d’eau, avec les images des satellites Pléiades du CNES (Centre national d'études spatial), mais aussi des SPOT-6 et 7 (Airbus), Terra SAR-X (DLR, équivalent allemand du CNES) ou encore des Sentinel (Agence spatiale européenne, ESA). Dernière née en Gironde dans le secteur prometteur des applications commerciales des satellites d'observation de la Terre, la start-up n’aspire qu’à grandir.

     i-Sea… le littoral

    satellites,trait de côte,fleuve,eau,pêche,poissonLe climat qui se réchauffe fait aussi chauffer les satellites, producteurs de données indispensables pour satisfaire la voracité de milliers de scientifiques tout autour du monde, avides d’infos à traiter et à analyser, pour mieux comprendre et anticiper les phénomènes liés au changement climatique. Erosion du littoral, suivi du trait de côte et de l'impact des tempêtes hivernales, cartographie des écosystèmes littoraux pour mieux comprendre l'évolution de la biodiversité (des huîtres sauvages aux herbiers des plantes aquatiques), analyse du bon état écologique des eaux des fleuves, des estuaires, des lagunes et des marais... Autant d'enjeux majeurs pour les habitants de la planète Terre, à l'heure où 20% de ses côtes mondiales sont menacées par la montée des eaux, tandis que la raréfaction des eaux douces menace. I-Sea, qui a soufflé en août dernier la première bougie-anniversaire de son installation à Mérignac, est là pour aider les politiques et les décideurs à les relever.

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  • Pollution : de l'océan aux montagnes, cette année, Surfrider prend de l'altitude

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     Le 20 juin 2013, après une crue subite du gave de Pau, les sanctuaires de Lourdes sont envahis d'ordures. Photo archives AFP

    Collecter les déchets des montagnes à l'océan, c'est le nouveau défi que lance cette année Surfrider Foundation Europe, jamais à court d'idée pour traquer et dénoncer la pollution marine et qui organise depuis 20 ans les Initiatives océanes, afin de nettoyer les plages et les fonds marins, mais aussi les bords des rivières et de lacs.

    80 % des déchets que nous produisons arrivent dans la mer par les rivières

    surfrider,initiatives océanes,pollution marine,fleuve,rivière,adour,pays basque80% des déchets échoués sont d'origine humaine et arrivent dans la mer par les cours d'eau : pour le démontrer, Surfrider mène une étude sur l'Adour et ses affluents. Depuis un an et demi, deux Biarrots ingénieurs de l'environnement, Jean-Baptiste Dussaussois et Alexandre Schaal aidés par une trentaine de bénévoles, collectent des macrodéchets, une fois par mois sur huit points précis du fleuve pyrénéen, de la montagne (lac de Payolle) jusqu'à la plage de La Barre, à Anglet. Et ce n'est pas triste : déchetteries, stations dépuration, agriculture, tourisme, zone urbaine, l'Adour est bien loin d'être propre... Quant aux déchets, selon les premières conclusions des chercheurs, mauvaise surprise : ils se déposent à 10% sur la plage, 15% restent à la surface, et le reste tombe au fond de l'océan. Aussi étrange que cela puisse paraître, une telle étude est inédite : si les déchets sont considérés au niveau européen comme un indicateur de l'état écologique des milieux marins, tel n'est pas le cas pour les rivières et les cours d'eau qui charrient pourtant plastiques, polystyrènes, déchets médicaux et autres ordures issues de notre mode de vie, destinées à encombrer et empoisonner, souvent pour des centaines d'années, les océans et leurs habitants, poissons, cétacés, coquillages, crustacés, plancton et végétaux. Baptisé Riverine Input, le projet mené par Surfrider sur le bassin de l'Adour, donnera lieu à un protocole européen applicable aux autres grands fleuves.

    "Les déchets, ça Gave"

    D'où la lumineuse idée de lantenne Côte Basque de Surfrider  d'organiser du 18 au 22 mars une grande action de nettoyage et de sensibilisation au long de l'Adour, depuis Beaucens, en amont de Lourdes, au pied des Pyrénées, jusqu’à Anglet au bord de l’océan, pour sensibiliser l'opinion publique à un problème encore méconnu. Le choix de Beaucens comme point de départ ne doit rien au hasard : l’ancien site d’enfouissement contenait à sa fermeture 50.000 tonnes de déchets dont près de 40.000 tonnes ont été emportés dans le fleuve par les grandes crues du gave en 2012 et 2013. Un désastre écologique sans précédent sur près de 200 km de berges jusqu’à l’océan... Des travaux de démantèlement de la décharge sont en cours depuis septembre 2014. Mais qu’en est-il de la pollution en aval ?

    Un radeau-totem au fil de l'Adour

    Pour le savoir, Surfrider promène depuis ce mercredi un radeau-totem flottant représentant une montagne, qui sera «habillé» des déchets représentatifs des ramassages. Tout comme 80 % des déchets qui souillent nos océans, il descendra l'Adour jusqu’à son embouchure, s’étoffant de jour en jour, avant d'arriver en fin de matinée le samedi 21 mars, à Bayonne puis à Biarritz, au siège de l'ONG sur la Côte basque où ils seront triés. La balade du radeau-totem, c'est tout un programme : descente en rafting de Beaucens à Nay, animations pour enfants à Orthez et Biarritz, traversée de Bayonne à Anglet en pirogue hawaïenne, projection-débat du documentaire "Supertrash, l'enfer d'une décharge", de Martin Esposito, à 21 h au Cinéma le Royal de Biarritz...

    surfrider,initiatives océanes,pollution marine,fleuve,rivière,adour,pays basqueToute la journée du 21, des collectes de déchets seront aussi organisés par différents clubs et communes (Miantaut, Lestelle, Betharram), et le dimanche 22 mars, l'opération "Les déchets, ça Gave", s'achèvera par un grand nettoyage de plage à la Barre (Anglet),  à 10h00, suivi d'un brunch participatif et de l'immortalisation du "Totem voyageur" de Surfrider.

    Cathy Lafon

    EN CHIFFRES

    • En 2014, les Initiatives Océanes ont rassemblées 45.000 personnes qui ont nettoyé près de 1,5 millions de mètres linéaires.
    • 206 kilos de déchets en plastique sont déversés chaque seconde dans l'océan.
    • L'estomac d'un fulmar (oiseau marin qui vit en mer du Nord), contient en moyenne 34 morceaux de plastique.

    PLUS D'INFO

    • Pour tout savoir sur l'opération "Les déchets ça Gave" : cliquer ICI
    • Et pour les Initiatives Océanes : c'est ICI

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur Surfrider : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur la pollution des océans : cliquer ICI