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Association - Page 118

  • Législation. Ondes électromagnétiques : ainsi soit WiFi ?

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    Antenne-relais Photo DR

    Fini le principe de précaution voulu par les associations écologistes pour protéger les personnes électrohypersensibles, et promis par François Hollande lors de la campagne électorale de l'élection présidentielle. La proposition de loi relative à "l'application du principe de précaution aux ondes électromagnétiques", déposée par Laurence Abeille, députée EELV, dans le cadre d'une niche parlementaire, vient bien en examen à l'Assemble nationale aujourd'hui. Mais son contenu, déjà raboté par rapport aux propositions initiales de la société civile, a littéralement été expurgé par la Commission des affaires Economiques de l'Assemblée nationale le 23 janvier dernier de tout ce qui aurait pu fâcher les opérateurs. Pas contents, les écolos...

    Le "principe de précaution" ôté du titre... et du contenu

    ondes,danger,prévention,numérique,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesLa Commission des affaires économiques a commencé par changer le titre de la proposition de loi, en enlevant les termes "principe de précaution". Ambiance.  La proposition pragmatique, venue de Corinne Lepage, qui consiste à rendre l'oreillette obligatoire disparaît, comme l'interdiction d'utilisation pour les enfants afin d'assurer leur protection sanitaire. L'idée de proscrire le WiFi des crèches et de le limiter dans les établissements scolaires a aussi été supprimée, pour ne pas nuire à "l'école numérique". "Rien à voir : on peut pourtant aussi se connecter par câble !", attaque Stéphane Sanchez, le représentant national de la Coordination Nationale des Collectifs Stop-Antennes.

    Une loi "déshumanisée" et  vidée de sa substance

    ondes,danger,prévention,numérique,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesDepuis huit jours, le Bordelais qui a travaillé à l'élaboration de cette proposition de loi avec la députée écologiste européenne Michèle Rivasi, n'en dort plus et bombarde de mails élus et militants écologistes. Il se dit profondément déçu et inquiet. Tout ce qui concerne la reconnaissance de l'électrohypersensibilité  (EHS) a, selon lui, été mis de côté : "Le coeur de la loi est atteint, qui avait pour objectif de protéger des êtres humains en situation de souffrance".

    Balayée, "la reconnaissance de l'EHS comme handicap environnemental." Disparu, "le principe de création de quelques zones blanches réparties sur le territoire, afin que les EHS puissent disposer, un peu partout en France de bâtiments, en dehors des villes ou des villages, sur des terrains restreints, sans aucun champ électromagnétique artificiel". Quant à la "mise en place de mesures facilitant la vie des EHS souhaitant rester en zone urbaine", il n'en reste plus rien.

    L'enjeu économique du déploiement de la 4G derrière cette sévère révision ?

    ondes,danger,prévention,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiquesSur le pont dès hier, la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin a mis en garde contre des "peurs irrationnelles" liées aux ondes radioélectriques, dont "la dangerosité n'est pas scientifiquement étayée", selon elle. Elle s'est livrée devant la presse à des relevés de mesures des ondes, mercredi 30 janvier, dans le 12e arrondissement de Paris. Selon l'AFP, Fleur Pellerin a insisté sur l'importance de "réduire la fracture numérique" en permettant le déploiement du réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G). Cela représente "un investissement de 3 milliards [d'euros] sur les cinq prochaines années et des dizaines de milliers d'emplois", affirme la ministre.  La réaction de Michèle Rivasi ne s'est pas faite attendre. L'eurodéputée écologiste s'est déclarée "offusquée" et s'est insurgée hier sur France Inter qu'on "met(te) toujours le développement économique avant la santé des gens".

    "La souffrance des électrosensibles peut bien attendre !"

    Pour Stéphane Sanchez, "Il n'a jamais été question d'empêcher la téléphonie mobile ou la 4 G, mais de couvrir certaines zones du territoire avec la fibre optique au lieu du WiFi". "Plus coûteux, concède-t-il, mais possible". "En réalité, souligne-t-il, les dispositions législatives que nous demandons, correspondraient à la simple application des recommandations de l'Europe". Le Conseil de l'Europe (résolution 1815) incite en effet les Etats membres à "porter une attention particulière aux personnes "électrosensibles", atteintes du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques et à prendre des mesures spécifiques pour les protéger".  Basique observation du respect des droits élémentaires de l'homme, comme la liberté d'aller et de venir, de vivre dans un logement respectueux de la santé... "Ce qui me met vraiment en colère, c'est que le message envoyé par les députés qui ont ratiboisé le texte de loi, revient à dire à des personnes qui souffrent que leur souffrance peut bien attendre!", souffle-t-il, avec amertume.

    Chez Robin des Toits, même son de cloche

    « Nous voilà revenus à avant 2009 et l’organisation du Grenelle des ondes », se désole de son côté Etienne Cendrier sur le site de Rue 89. Le porte-parole de l’association Robin des toits qui milite depuis dix ans pour empêcher un « scandale sanitaire » ne cache pas non plus sa colère : face à ce qu'elle qualifie de « sabotage », l’association annonce qu’elle ne « joue plus » et va reprendre les recours en justice contre les antennes.

    Que reste-t-il alors des intentions initiales de la loi ?

    manif ondes54.jpgStéphane Sanchez (ci-contre, lors d'une action contre des antennes-relais à Talence en Gironde)  a appris à positiver.  Pour lui, deux points  échappent au naufrage. D'abord, la notion de protection des lieux publics (comme les écoles) demeure, avec l'obligation pour les opérateurs d'obtenir l'autorisation des propriétaires pour toute implantation d'antenne-relais. Les maires qui s'étaient vu récemment refuser par le Conseil d'Etat le droit d'interdire, par arrêté municipal, l'implantation d'antennes-relais à proximité d'écoles, comme Alain Juppé à Bordeaux, retrouveraient leur droit à la parole. C'est quand même bien, non ? "Pas tant que ça", modère Stéphane Sanchez. "Ce n'est pas un progrès, mais juste un retour en arrière..."

    Le deuxième acquis imparable selon lui, c'est qu'après le 31 janvier, il y aura désormais une loi. "Même vide, une loi encadre, on peut ensuite la "remplir", l'amender.... En l'occurrence, précise-t-il, "la loi examinée aujourd'hui a quand même le mérite de faire sauter le décret d'application ministériel de 2002, qui réglementait jusqu'à présent l'implantation d'antennes-relais en permettant une puissance d'émission des champs électromagnétiques à 61V/m, alors que le Conseil de l'Europe demande 0,6 V/m". Ce seuil de 0,6 V/m a déjà adopté par la ville de Salzbourg en Autriche, au nom du principe de précaution. La capitale politique de l'Europe, Bruxelles la belge, est à 9 V/m, sans être revenue à l'âge de pierre pour autant...

    Mais pourquoi ce savant torpillage ?

    ondes,danger,prévention,principe de précaution,projet de loi,assemblée nationale,champs électromagnétiques"J'avoue avoir du mal à comprendre", s'agace encore le militant. "La Commission des affaires économiques indique ne rien vouloir faire jusqu'en 2016", date à laquelle seront rendus les résultats d'une nième étude, celle du professeur Choudat, sur la réalité (ou non) de l'hyperélectrosensibilité, comme un syndrome physique d'intolérance aux ondes. "Pour moi, prévient-il, cette étude est déjà entachée dès le départ : pour ceux qui la conduisent, l'EHS serait une pathologie mentale..."

    On s'en doute, depuis une semaine, le petit monde des écolos et des "anti-ondes" ne cesse de bruire de rumeurs en tous genres : "Il se dit aussi que la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, voudrait produire elle-même sa propre loi sur les champs électromagnétiques, pour réglementer les seuils d'exposition, après le mois de juin 2013 et la remise d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'Anses..." soupire le militant, qui refuse pourtant de croire à un possible règlement de compte entre socialistes et écolos.

    "Les champs électromagnétiques de radiofréquence, ont été classés en mai 2011 dans la catagorie "peut-être cancérogènes pour l'homme", par le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS", rappelle Stéphane Sanchez. "Ca, c'est un fait. Alors, pourquoi attendre encore ?"

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La loi en question : la proposition de loi "relative aux ondes électromagnétiques",  issue de l’examen en Commission des affaires économiques de la proposition de loi n°531, "relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques", est l'objet du rapport  n° 654 fait à l'Assemblée nationale par la députée Laurence Abeille. Pour le lire : cliquer ICI
    • Les ondes électromagnétiques, c'est quoi ? Cliquer ICI
    • Le site  de Michèle Rivasi - Députée européenne Européenne : cliquer ICI
    • Le site des électrosensibles en France : cliquer ICI
    • PRIARTéM (Association pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais) : cliquer ICI
    • Le site de la Coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" : cliquer ICI 
    • Le site de la CRIIREM : cliquer ICI
    • Le site de Robin des Toits : cliquer ICI
    • Le rapport 2011 de l'OMS : cliquer ICI
  • Saint-Emilion. Un grand vin de Bordeaux s'engage pour la planète et la WWF

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    Saint-Emilion. Alain Moueix, ingénieur agricole et œnologue de formation, est l'arrière petit-fils de Jean et Adèle Moueix, acquéreurs du Château Fonroque en 1931 Photo archives Sud Ouest Stéphane Klein

    Quand un grand vin de Bordeaux, la viticulture bio et la biodynamie, Hollywood et la défense de l'environnement s'associent, les écolos grimpent au 7ème ciel ! 

    Caelestis : un vin bio né pour rester exceptionnel

    vente aux enchères,viticulture,bio,biodynamie,action cartitative,wwf,association,ongLe phénomène, rarissime, se produit parfois et cela donne une bien jolie histoire. La viticulture en bio et en biodynamie bordelaise s’est engagée récemment en faveur de la WWF (World Wildlife Fund), avec la marque Caelestis, créée par une association éponyme soutenant ce type de viticulture et le Château Fonroque, grand cru classé de Saint-Émilion élevé en biodynamie par Alain Moueix. Le troisième larron dans cette affaire d'écologie haut de gamme n'est autre que le compositeur polonais, Jan A.P. Kaczmarek, récompensé en 2004 par un oscar hollywoodien pour la musique du film "Neverland", avec Johnny Depp et Kate Winslet. L’artiste a apposé, sur chacune des bouteilles proposées à la vente, la mention « un vin naturellement pur est source d’inspiration pour ma musique ». Il a également composé une musique spécialement pour l’événement, intitulée « Caelestis Inpromptu », disponible sur www.caelestis-bio.com.

    Ensemble, ils ont imaginé une vente aux enchères caritative, où 15 bouteilles de Caelestis seraient vendues au profit de la  WWF, dans trois grandes villes du monde.

    Caelestis : "Près des étoiles, près de la terre", mais pas en magasin

    Mais il y a un hivente aux enchères,viticulture,bio,biodynamie,action cartitative,wwf,association,ong,biodynamie,bioc. Vous aurez beau chercher chez tous vos cavistes préférés, vous ne trouverez pas Caelestis (qui signifie « près des étoiles, près de la terre ») en magasin. Si Chateau Fonroque, qui remonte à l'époque Napoléonienne, a créé l'un des vins les plus rares au monde, le "Caelestis symbolique Grand Cru", classé en biodynamie, c'est uniquement pour le mettre en vente aux enchères et ce, pour récolter des fonds afin d'aider aux projets internationaux de la première organisation mondiale de protection de la nature. Qu'on se le dise : on ne joue plus ici dans la catégorie "vin de messe" bio et on oublie le cubi de "son" producteur de vin bio, "tellement bon" et "pas cher".

    En écologie comme ailleurs, le luxe ne connaît pas la crise

    Et elle est où, la crise ? Caelestis est une affaire qui marche ! Deux ventes aux enchères ont déja eu lieu : à Londres (Royaume-Uni), le 27 novembre 2012, puis à New York (Etats-Unis), le 9 janvier 2013. Les ventes de deux fois cinq bouteilles de Caelestis, présentées dans un coffret en bois centenaire recyclé et en forme de livre, ont rapporté 992 euros (pour WWF Royaume-Uni) et 1.127 euros (pour WWF USA). Pas mal. La troisième vente aux enchères en ligne, celle de Hong Kong, est en cours et sera accessible jusqu’au 31 janvier. La vente de Hong Kong sera-t-elle plus généreuse que celles des deux autres capitales ? Ou pas ? A suivre...

    Sensibiliser à l'impact écologique de la production de vin

    L'association veut pérenniser l'événement : à l’image des Hospices de Beaune, Caelestis a l'ambition de réaliser une vente aux enchères annuelle. Le deuxième objectif de ce projet est en effet de sensibiliser la population à l’impact écologique de la production et de la consommation de vin. Et dans le vin haut de gamme,  il y a du boulot. Comme l'a expliqué à l'AFP Grazyna Lallemand, bénévole chez Caelestis : "Parmi un total de 176 grands crus classés de Bordeaux, il n’en existe que quatre certifiés en bio, dont trois en biodynamie". On est d'accord avec elle, c'est vraiment trop peu ! Mais cela fait bien de Caelestis l’un des grands crus classés les plus rares au monde.

    Pourquoi pas en France ?

    vente aux enchères,viticulture,bio,biodynamie,action cartitative,wwf,association,ongGreenwhashing de luxe, publicité verte à bon compte pour la haute-viticulture girondine ? Cessez de ronchonner: c'est quand même la WWWF qui encaisse ! Et d'ailleurs, pourquoi pas une vente aux enchères de Caelestis en France, à Paris ou à Bordeaux, pour la WWWF France ? Et si on en touchait deux mots à sa présidente, la navigatrice Isabelle Autissier ?

    En résumé, si vous êtes un écolo amateur de grands crus au portefeuille bien garni, Caelestis est fait pour vous !  Vous ferez du bien à la WWF et donc à la planète. Il vous reste encore trois jours pour participer à la vente aux enchères en ligne de Hong Kong. Alors, à vos souris: cliquez ICI !

    Cathy Lafon

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  • Coup de coeur. Trois petits ours pyrénéens... et trois jolis prénoms

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    Cette première photo des oursons avec leur mère a été prise par un randonneur le 9 octobre 2011 en Ariège. C'était seulement la deuxième fois que l'on arrive à photographier une ourse avec trois oursons dans les Pyrénées... DR paysdel'ours.com

    coeur.jpgTrois oursons sont nés début 2011 dans les Pyrénées. Comme le veut la tradition, il faut les baptiser et, comme chaque année, le public était invité à participer au choix de leurs noms. Voilà pourquoi, depuis le 8 novembre dernier, le site paysdel'ours.com, de l'association Pays de l'ours-Adet, proposait aux internautes de tous les pays de leur trouver un prénom, dans un concours organisé en partenariat avec le journal "Métro". Et l'ours a fait le buzz : l'association a reçu plus de 20.000 propositions sur internet...

    Callisto, Soulane et Pépite

    Et voilà, c'est décidé, tout le monde est d'accord : nos trois nounours pyrénéens, déjà presque aussi grands que leur maman, ont été baptisés Callisto, Soulane et Pépite, a annoncé jeudi dernier l'association Pays de l'ours-Adet, qui détaille l'origine des prénoms choisis.

    Callisto, nom donné à l'une des deux jeunes femelles, était une nymphe de la mythologie grecque, transformée à sa mort par Zeus en la constellation de la Grande Ourse. Soulane, prénom que porte la deuxième femelle, est le versant ensoleillé de la montagne dans les Pyrénées. Enfin, le troisième ourson, dont le sexe n'a pas été déterminé, s'appelle"Pépite" parce que, "qu'elle soit d'or ou de chocolat, une pépite est ce qu'il y a de plus naturel et précieux", note l'association.

    La famille "ours" au grand complet

    L'ourse Hvala et l'un des oursons, ours subadulte, en septembre 2012, Melles (31)

    gilbert-simon.jpgLes trois oursons ont tous la même mère, Hvala, et leur père est Pyros, l'ours mâle dominant du massif. Le site de l'association annonce également que ces plantigrades ont même un parrain : Gilles Simon (photo ci-contre). Cheville-ouvrière du premier Plan Ours au Ministère en 1984, Gilbert Simon fut le Directeur de la Nature et des Paysages du Ministère de l'Ecologie de 1992 à 1996, accompagnant ainsi la réalisation des premiers lâchers d'ours dans les Pyrénées Centrales. Décédé en 2012, c'est sa bonne étoile qui veille désormais sur ces trois oursons.

    Trois ou quatre nouveaux oursons à baptiser en 2013 ?

    Les autorités espagnoles l'ont officialisé : trois ou quatre nouveaux oursons sont nés, en deux portées, pendant l'hiver 2012 dans les Pyrénées. Ils portent la population des plantigrades sur la chaîne entre 20 et 25 individus. L'une des mamans serait Caramelles, la fille de Melba et Pyros. Les recherches et études permettront de préciser ultérieurement l'identité de la seconde femelle, le sexe et le nombre exact d'oursons. Les analyses génétiques diront également si le mâle Balou, aperçu dans ce secteur l'an dernier, est le père de l'une de ces portées. Comme souligne le site de l'assocation, cela apporterait un peu de la diversité génétique dont la population ursine a tant besoin du fait de la domination sans partage du mâle Pyros depuis 1997...

    Un livret familial à remplir de toute urgence !

    Que de bonnes nouvelles : voilà la rubrique naissance du carnet vert des ours bien remplie ! Très insuffisamment cependant, selon les défenseurs des ours, qui notent que la  population n'est toujours pas viable et qui attendent que le gouvernement adopte maintenant un  nouveau plan de restauration, le précédent étant terminé depuis bientôt trois ans... La Commission européenne a d'ailleurs envoyé le mois dernier une lettre de mise en demeure à l'Etat français dans le cadre de la procédure dite "d'infraction", pour  "non conservation de l'ours brun". La France doit prochainement répondre à la Commission et prendre des engagements sur les actions qu'elle entend entreprendre pour se mettre en conformité avec le droit européen. Si rien n'est fait, la Commission européenne pourrait alors prendre "un avis motivé" sur ces manquements, avant de "saisir la Cour de justice européenne". A suivre.

    Cathy Lafon

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