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  • Initiative. Gers. "Dossier spécial de Sud Ouest : le bio dans les cantines"

    cantine bio 2.jpgObjectif du Grenelle de l'environnement, établi en mars 2008 : servir en 2012 à nos chères têtes blondes, brunes et rousses 20% de repas bio à la cantine... Ce qui doit nécessairement aussi s'accompagner de la progression des conversions d'agriculteurs en bio. Les produits issus de l'agriculture biologique sont aussi locaux.

    Où en est-on 4 ans après ?

    La rédaction de "Sud Ouest" a pris dans le Gers une belle initiative : faire le tour de la question du bio dans les cantines du département. Cette descente dans les assiettes a donné lieu à une enquête en deux volets, publiés le 1er et le 2 juin derniers, avec le point de vue des agriculteurs-producteurs, puis celui des chefs de cuisine et des gestionnaires des établissements scolaires.

    Passionnant et ultra-complet. On y apprend par exemple que les cantines qui passent au bio servent aussi à dynamiser l'agriculture locale et l'économie tout court. Que l'objectif 100 % bio c'est possible, mais qu'on ne mangera jamais 100 % local : la banane bio du Gers, oui, mais il faudra attendre la fin du réchauffement climatique ! Que le Gers, où le nombre de conversion au bio a explosé à partir de 2009 est l'un des meilleurs élèves de France sur le critère du bio dans les cantines.  Mais que dans un même département, aussi excellent soit-il, il y a les bons et les mauvais élèves... Bref, que finalement, tout est aussi affaire de volonté, politique de la part des collectivités locales, mais aussi de la part des cuisiniers et des responsables d'établissements scolaires.

    Un tri des déchets plastiques à l'avant-garde, le premier distributeur de légumes bio de la région, le premier collège de France 100 % bio,  décidément, le Gers est bien l'un des départements de France les plus "éco-exemplaires"...

    Cathy Lafon

    Pour retrouver l'enquête sur le site de sudouest.fr :

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  • Devenez une des Sentinelles de maplanete.fr

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    La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)

    Devenez une des sentinelles qui veillent à la préservation de la planète en rejoignant oli33, anderea, René Capo (Vigilance Biscarrosse) et les Amis de la Terre des Landes, premiers "veilleurs" de maplanete.sudouest.fr.

    Vous l’aimez tellement ce coin de Terre(un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...). Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde.  Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.

    Comment faire ?

    C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte.  Ils seront publiés dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

    Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé (du moins pour l'heure) ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune, la Terre.

    J'attends de vos nouvelles !

    Cathy Lafon

     

    ► POUR REJOINDRE LES SENTINELLES EN ENVOYANT VOS PHOTOS ET VOS VIDEOS : Cliquez ----> ICI

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  • Journée mondiale de l'océan : une loi pour établir le préjudice écologique

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    Naufrage de l'Erika, photo Marine Nationale

    C'est aujourd'hui la Journée mondiale de l'océan, dont le thème cette année est "Jeunesse, la vague du changement".

    Selon l'Unesco, la Journée mondiale de l’océan est l’occasion de "fêter notre trésor commun, qui rend la Terre habitable pour les humains en fournissant et régulant le climat, la météo, de l’oxygène, de la nourriture et de nombreux autres bénéfices sociaux, environnementaux et économiques."

    Pour faire bonne mesure, la France en rajoute dans la célébration, puisqu'elle fête aussi les Journées de la Mer, des Lacs et des Rivières du 8 au 10 juin 2012. Et l'océan sera au menu du prochain sommet de la Terre de Rio (20 au 22 juin).  Ca fait plaisir. Mais force est de constater que les mers, océans et leurs ressources naturelles sont de plus en plus mises à mal par les activités humaines, avec, à moyen terme, la crainte émise désormais par certains scientifiques d'un épuisement total des populations halieutiques. En langage décodé : plus de poisson de mer dans nos assiettes en 2050. Le citron restera tout seul. En cause : pollutions, accidents, marées noires, surpêche...

    Catastrophisme ?

    La conclusion d'une étude du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement),  est tombée comme un couperet il y a déjà deux ans de cela, et depuis la situation s'est encore détériorée : si on ne change rien aux méthodes de pêche, en 2050, il n'y aura plus de poissons dans les océans. "Une mer sans poissons", livre co-écrit par Philippe Cury, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement à Marseille et le journaliste Yves Miserey, a lancé aussi un cri d'alarme, montrant combien la pêche contemporaine est prédatrice et dangereuse pour la ressource halieutique.

    Quant à la pollution des océans et aux marées noires...

    La Cour de cassation examinait, le 24 mai dernier, les condamnations prononcées dans le naufrage de l'"Erika" en 1999, dont celle de Total. Avec pour enjeu une possible remise en cause des décisions obtenues par les victimes, au risque de susciter incompréhension et révolte, devant ce qui apparaîtrait comme un immense déni de justice écologique. Ca ne fait pas plaisir. La plus haute juridiction française a mis sa décision en délibéré au 25 septembre. 

    Le droit au secours de la planète

    Pendant que les écolos alertent l'opinion sur les pollutions et les désastres dont sont victimes les océans, les animaux qui les peuplent et les humains qui vivent des ressources marines, en regrettant que la Terre n'ait pas voix au chapitre en tant que victime, de leur côté, les juristes bossent et gambergent. Car c'est bien grâce au droit, civil et international, que se formalisera la reconnaissance des préjudices environnementaux et que la réelle crainte d'une punition appropriée pourra aussi faire oeuvre de prévention.

    Le Club des juriste et le "préjudice écologique"

    Un Think Tank juridique français, le Club des juristes, s'est ainsi attelé à la responsabilité environnemental, qui est pour lui, "la question de droit civil du XXIème siècle". Les travaux de sa Commission Environnement, présidée par Yann Aguila, avocat, ont donné lieu à des propositions publiées le 15 mars dernier,  dans un rapport intitulé « Mieux réparer le dommage environnemental ». Propositions reprises par un  sénateur vendéen, Bruno Retailleau, qui a déposé le 23 mai 2012 au Sénat un projet de loi, visant à introduire le préjudice écologique dans le code civil. Qui ne s'appliquera pas bien sûr aux seuls océans, mais à à tous les dommages environnementaux.

    Vive l'article 1382-1 !

    L’une des propositions phare du Club des juristes est en effet, comme le reprend le texte de loi du sénateur,  la modification du droit de la responsabilité et l’introduction, dans le code civil, d’un article 1382-1, donnant un fondement au préjudice écologique et à sa réparation. Parmi les autres propositions du rapport, certaines visent à mieux définir les parties au procès et à renforcer l’expertise environnementale dans le cadre de l’instruction. D'autres sont destinées à accompagner et faciliter la réparation en nature du dommage, voie privilégiée de réparation, et notamment la création d’un fonds pour la protection de l’environnement.

    Et pendant ce temps-là...

    océan,mer,marée noire,journée mondiale,protection,préservation,projet de loi,sénat,rapportNombreux sont ceux qui s'activent sur le terrain pour protéger nos mers et nos océans. L'Elan, le bateau de la mission scientifique "7ème Continent", continue son difficile périple vers ce fameux nouveau continent que l'humanité donne à la planète, le continent de déchets plastiques qui flottent quelque part dans le Pacifique Nord... Pour le cartographier et essayer de trouver des solutions pour le faire retourner au néant de nos poubelles, d'où il n'aurait jamais dû sortir. L'expédition bordelaise Coriolis 14 devrait entamer son tour du monde du changement climatique en bateau, le 21 juin (Bordeaux-Bering-Bordeaux). De multiples associations locales, comme en Aquitaine le Comité Vigilance Biscarrosse (Landes), Surf Insertion ou les Amis de la Terre des Landes, nationales ou internationales, comme Surfrider, bataillent au quotidien pour préserver le patrimoine commun de l'humanité : l'océan.

    Ma Planète espère en cette Journée mondiale de l'océan,  que la proposition de loi,  issue de la réflexion du Club des juristes, retiendra toute l'attention de Nicole Bricq, ministre de l'Ecologie du nouveau gouvernement. Pour qu'on puisse vraiment dire : "Erika, plus jamais ça". Et souhaite bon vent aux équipages du "7ème continent", de Coriolis 14 et à toutes celles et ceux qui ont les intérêts des océans à coeur.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le projet de loi de Bruno Retailleau sur le préjudice écologique : cliquer ICI
    • Le Club des juristes : cliquer ICI
    • Télécharger le rapport "Mieux réparer le préjudice environnemental" : cliquer ICI

    Le Think Tank le Club des juristes ne s'arrête pas à ce rapport, et entend poursuivre sa contribution à ce débat essentiel sur les plans juridique et environnemental dans les mois qui viennent. Ainsi, le Club et la Faculté de Droit de l’Université Paris Descartes organisent, le 28 juin prochain, un colloque sur le thème « Mieux réparer le dommage environnemental » en présence de professionnels du droit et d’experts de cette thématique, et au cours duquel il sera bien évidemment question des derniers débats dans le cadre de l’affaire Erika.

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    ► POUR SUIVRE LA MISSION 7ème CONTINENT, c'est ICI