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pollution - Page 34

  • Catastrophe éolienne : énorme soulagement à Naujac !

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    Quatre des huit éoliennes de Naujac-sur-Mer, avant la tornade (DR Valorem)

    Le site est réouvert depuis midi. Voici les dernières informations dont nous disposons, données par les pompiers et le directeur de Valorem, Jean-Yves Grandidier, qui s'est rendu sur les lieux, dès ce matin. 

    A Fukushima déjà, les éoliennes avaient résisté au séisme

    La ferme éolienne de Naujac n'a été finalement que très peu touchée par la tornade. Jean-Yves Grandidier rappelle que les éoliennes terrestres sont conçues pour produire de l'électricité avec des vents dont la vitesse varie de 11 à 90 km/h. Au-delà, elles se mettent en sécurité et peuvent donc résister à des vents très violents. Comme à d'autres catastrophes naturelles. Le patron de Valorem cite ainsi un fait  largement méconnnu en  France : en mars 2011, les 1.700 éoliennes terrestres installées sur le territoire japonais ont parfaitement résisté au séisme qui a anéanti la centrale nucléaire de Fukushima. C'est grâce aux éoliennes installées près de Tokyo, que la capitale a pu continuer à être approvisionnée en partie en électricité, après le séisme et le tsunami. Les Japonais, à la recherche de solutions de substitution au nucléaire dont la part dans le mix énergétique s'est effondrée depuis l'accident de mars 2011, n'ont pas manqué d'en tirer des enseignements : ils veulent aujourd'hui inventer l'éolien en mer de demain.

    environnement,santé,pollution,énergie éolienneLa région de Fukushima, tout particulièrement, mise sur un projet d'éoliennes flottantes au large des côtes japonaises. Dix entreprises japonaises se sont réunies pour construire une ferme d'éoliennes flottantes  de 16 MW au large de Fukushima, dont la préfecture  espère aussi devenir une base d'exportation de cette technologie innovante (ci-contre, une image de synthèse).

    Dégats minimes à Naujac-sur-mer

    La résistance des éoliennes aux vents explique que cette nuit, seul un rotor ait été à moitié arraché par des pins, déracinés et projetés dans les airs par la tornade. Si quelques pales sont abimées et tordues, les huit mâts sont intacts. Plus important : aucune victime humaine n'est à déplorer. Aucune pollution d'aucune sorte n'est à craindre, ni des sols, ni de l'air, ni de l'océan, pas plus aujourd'hui que sur le long terme. Il n'y aura donc aucune conséquence sur la santé des riverains. Seuls des débris sont à ramasser.

    "Des catastrophes industrielles comme ça, on en voudrait bien tous les jours !"

    Ce cri du coeur d'un pompier, au moment de quitter les lieux, laisse quand même rêveur. Pourquoi alors une intervention aussi impressionnante des pompiers sur le site ? Il faut se rappeler que la loi Grenelle 2 assimile désormais les éoliennes à des installations industrielles dangeureuses... Les quelques dommages matériels seront, eux, pris en compte par les assurances. Le patron de Valorem ne peut encore chiffrer le montant exact des dégats, mais, selon lui, deux rotors et une dizaine de pales ne devraient pas représenter une facture trop lourde, si l'on se réfère au coût global du chantier : 36 millions d'euros. Les réparations seront effectuées rapidement et le site devrait être à nouveau à même de produire de l'énergie très rapidement, sans que l'Etat n'ait à intervenir pour débloquer des millions d'euros. 

    Le maire de Naujac, lui, est  rassuré : le 1er juin, au plus tard, sa commune aura enfin la ferme d'éoliennes dont elle rêve depuis si longtemps...

    Maplanete.fr reviendra demain sur cet accident, pour vous donner plus de détails.

    Cathy Lafon

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  • News fil vert. "Gorbi" veut un tribunal international pour juger les crimes écologiques

    forum mondial de l'eau,marseille

    Mikhaïl Gorbatchev au Forum mondial de l'eau, Marseille, 12 mars 2012. Photo AFP

    Juger les crimes écologiques

    L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, très impliqué depuis 20 ans dans la défense de l'environnement, a pris la parole, lundi 12 mars, pour l'ouverture du Forum mondial de l'eau à Marseille, en sa qualité de fondateur et président de Green Cross International.  Dans un entretien au "Monde", publié mardi 13 mars, il plaide en faveur de la création d'un tribunal international chargé de juger les crimes écologiques.

    Cette proposition devrait bien plaire à Michel Serres, le philosophe français, originaire du Lot-et-Garonne, qui déplore dans son livre "Le temps des crises", que ni la Terre, ni la faune, ni la flore ne puissent parler pour se défendre... Et qui faisait l'amer constat suivant, lors du Sommet mondial du climat de Cophenhague en 2009 :  " Mais personne ne représente la terre; il n’y a pas de représentant des océans, de la banquise, des espèces menacées. Et nos gouvernants n’ont pas la culture nécessaire pour parler au nom de la planète." Un tribunal international pour défendre les intérêts de la nature, quand elle est victime de "crimes écologiques" ... L'idée est plus que séduisante.

    A propos de la proposition française de création d'une organisation mondiale de l'environnement, Gorbatchev s'avoue en revanche "sceptique" : selon lui, le risque serait de mettre en place une "nouvelle organisation bureaucratique", qui pourrait "freiner l'énergie de la société civile".

    Le développement durable : c'est tous ensemble

    Le dernier président de l'URSS, qui a eu à gérer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, se prononce aussi, avec son organisation environnementale, pour "une sortie progressive du nucléaire militaire et civil". Pour lui, il y a eu "un avant et un après Tchernobyl" et la transition énergétique est nécessaire. Cependant, il reconnaît qu'il est compréhensible que  "pour certains pays comme la France qui ont peu d'autres ressource, la transition énergétique prenne plus de temps". "On aurait pu penser que, 35 ans après (Tchernobyl), le Japon, nation évoluée, confrontée au désastre de Fukushima s'en serait mieux sorti. Or les Japonais se débattent toujours aujourd'hui dans les difficultés", ajoute-t-il. Enfin, à propos du développement durable et de la nécessaire remise en question du modèle basé sur la course à la croissance, également pour des pays émergents comme la Russie ou la Chine, Gorbatchev ne botte pas en touche : ils sont concernés et doivent aussi entendre ce discours. Mais il estime que "c'est aux pays développés de montrer l'exemple au reste du monde".

    Une réforme environnementale du Code civil français ?

    Plus modestement, on s'interroge aussi en France à la veille de l'élection présidentielelle, sur les moyens de rendre plus efficace le droit de l'environnement. Le Club des juristes vient de rendre public, le 14 mars, un rapport critique sur la responsabilité environnementale. Pour ce think tank, la réforme du Code civil s’impose, afin d’inscrire en toutes lettres l’obligation de réparer un dommage causé à l’environnement. Adossée à la constitution française, la "Charte de l’environnement" rappelle quant à elle le principe de la responsabilité environnementale (art. 4), via la réparation des dommages causés. Mais elle ne règle pas le problème puisqu’elle renvoie à la loi le soin de définir les conditions de son application.  «Au final, tous les juristes s’accordent aujourd’hui pour dire qu’une nouvelle loi doit venir compléter le Code civil», résume Yann Aguila, ancien conseiller d'Etat, président de la Commission Environnement du Club des Juristes

    Cathy Lafon

    REPERES

    Mikhaïl Gorbatchev :  81 ans, président de l'URSS de 1985 à 1991. Prix Nobel de la Paix en 1990 pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Fondateur en 1993 de la "Green Cross international", asociation de défense de l'environnement.

    6e Forum mondial de l'eau (Marseille) : 140 pays représentés par 20.000 personnes, y participent jusqu'au 17 mars,  avec pour objectif de faire avancer l'accès universel à l'eau potable.

    Green Cross International : association internationale de défense de l''environnement, doté d'un budget de 18 millions d'euros, financée par des donations privées et des subventions allouées par 34 Etats.

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    "Il faut un tribunal international pour juger les crimes écologiques", "Le Monde", 14 mars 2012 : cliquer ICI

    "Comment rendre efficace le droit de l'environnement", Journal de l'environnement  : cliquer ICI.

  • C'est bientôt Noël... Un cadeau "vert" pour nos poubelles. Poubelle, ô ma poubelle, dis moi qui est la plus belle ?

    On est d’accord, une poubelle, qu’elle soit verte ou grise, c’est vraiment moche. Surtout en ville : moche dans la rue (où il ne faut d’ailleurs pas la laisser traîner, sous peine d’amende)  et moche chez soi, car on n’a souvent  qu’un couloir, une entrée, ou une petite cour pour l’entreposer. Comme on est bon citoyen et qu’on rentre sa poubelle dès que la collecte est faite, ça gâche la déco...

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    Que faire alors ? En avril 2011, deux Bordelais, artistes et écolos, ont eu l’idée de génie de ce nouveau siècle, déjà bien entamé : halte à la pollution visuelle, décorons nos poubelles ! Sur leur site la poubelle décorée.com, Stéphane Blanc et Laurence Favre-Bertin  proposent de multiples décors adhésifs, colorés et vitaminés. Esprit campagne, nature, romantique, graphique, design, pop… :  il y en a pour tous les goûts. Et de toutes les couleurs. On peut choisir un décor assorti à la tapisserie de son entrée, ou aux rayures de son pyjama, et rien n’interdit d’en changer selon la saison : printemps, été, automne, hiver…  Et comme ils ont le sens de la collectivité et du « vivre ensemble »,  Stéphane et Laurence ont eu l’idée de décliner aussi ce produit pour les professionnels et les collectivités locales. Imaginez comme nos bacs poubelles publics  ainsi rhabillés pourraient embellir nos rues, nos villes et nos villages !

    rayyres.jpgPour la petite histoire, la beauté des décors, on la doit à Myriam, la compagne de Stéphane, qui crée, imagine, prépare et photographie les éléments des visuels. L’amour, ça va vraiment bien avec l’écologie... Rien que pour ça, moi, j'ai craqué. Et je ne le regrette pas : ma poubelle est désormais la plus belle pour sortir en ville.


    Ma poubelle décorée mode d’emploi.

    soleils.jpgMade in France. En ces temps de crise économique, cocorico : le décor est de fabrication française. Acheter local, c’est aussi très écologique. Très solide (j’ai testé sur ma poubelle), il  est imprimé sur du vinyle brillant avec une plastification qui renforce la brillance et protège l’adhésif. Garanti trois ans, il est protégé des UV.


    vache.jpgPour commander.  On va sur internet et sur la poubelle décorée.com. On choisit en ligne son thème de décoration, puis on sélectionne un visuel. Avec une interface 3D, ludique et facile à utiliser, on visualise directement sa poubelle rhabillée de neuf.Le décor existe dans les trois dimensions standards  des poubelles, et  laisse libre la face qui comporte l’identification personnelle de votre poubelle, ainsi que le couvercle, pour ne pas gêner les services chargés de la collecte et de l’entretien.

     

    nuages.jpgCombien ça coûte ? Acheter une déco pour sa poubelle, quoi de plus bobo, me direz-vous ? Bobo, peut-être, mais pas si cher. Pour les particuliers, de 23 € à 79 € selon la taille de sa poubelle et le nombre de faces que l’on souhaite décorer. Pour les collectivités :  contact@la-poubelle-decoree.com

     

    Si vous décidez de choisir de commander plusieurs kits en même temps, vous ferez des économies sur l’achat de vos décors de poubelles mais également sur les frais d’expédition. Fûté.

    Tous les visuels qui illustrent cet article sont des créations de la-poubelle-decoree.com.

    Cathy Lafon