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Video - Page 77

  • Planète vidéo. Un film pour prendre en compte la biodiversité dans la gestion de la forêt

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    La forêt en Charente-Maritime Photo DR

    Prendre en compte la biodiversité dans la gestion au quotidien de la forêt ? Même si c'est une préoccupation du monde forestier, cela ne coule pas de source. D'où la bonne idée de la région Poitou-Charentes : et si on réalisait un film pédagogique sur le sujet ?


    Prise en compte de la biodiversité en gestion... par marc_crpf

    Conserver le lierre, le bois mort...

    Ce film de 10 minutes a été réalisé en région Poitou-Charentes, durant l'été 2013. Destiné à la formation des propriétaires forestiers, notamment lors de réunions d'information et de stages FOGEFOR (Formation à la Gestion Forestière), il démontre que la biodiversité dite "ordinaire", celle du lierre, du bois mort et des milieux naturels associés à la forêt, peut de manière très simple et non coûteuse, non seulement être conservée, mais encore améliorée.

    "Avoir plusieurs essences, est une bonne chose"

    Le film explique simplement et clairement comment et pourquoi il est important prendre en compte la biodiversité végétale, mais aussi animale, dans la gestion forestière, avec le témoignage de propriétaires forestiers, de techniciens du Centre Régional de la Propriété Forestière Poitou-Charentes, d'une coopérative forestière, d'un expert forestier, etc. Il présente également "l'indice de biodiversité potentielle" (IBP), un outil simple et rapide pour évaluer la capacité d'accueil d'un peuplement forestier pour les êtres vivants (plantes, oiseaux, insectes...), et pour diagnostiquer les points d'amélioration possibles lors des interventions sylvicoles.

    L'écologie et l'économie sont intimement liées, dans un plaidoyer pour une gestion forestière véritablement multifonctionnelle, seule garante de la capacité des peuplements forestiers à s'adapter.Ce mini-documentaire intéresse aussi le grand public et tous les amoureux de la forêt.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le Portail des forestiers privés: cliquer ICI
    • Le site du Centre régional de la Propriété forestière de Poitou-Charentes : cliquer ICI
  • Tempête sur le littoral: la houle de la décennie ce week-end ?

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    A Montalivet (Gironde), les vagues ont fini par avoir raison de la dalle de béton qui donne accès à la plage centrale. Photo "Sud Ouest" Julien Lestage

    Cet hiver, les dépressions s'enchainent sans nous laisser le temps de souffler. Après la tempête Dirk, dernière quinzaine de décembre, Hercules et sa houle monstre expédiée début janvier sur nos côtes atlantiques par le vortex polaire qui paralysait le nord de l'Amérique, il y a eu Petra début février, puis Qumeira, cette fin de semaine. Et ce n'est pas fini : le littoral atlantique se prépare à recevoir, ce week-end, Ruth, ou "Srike Four", la plus grosse dépression depuis 35 ans.

    tempête,houle,surf,ventAlerte "noire" à la houle

    Selon Surf Report, le site spécialisé référence des surfeurs, si Ruth est moins vaste que Hercules, la hauteur des vagues devraient dépasser tout ce que nous avons vu au cours des dernières tempêtes. Les plus gros spots européens de surf sont donc en alerte "noire"…

    Un monstre absolu

    D’après les météorologues, "Strike Four" serait un monstre de tempête absolu, qui risque de faire un carnage en Europe. Pour vous donner une idée, Hercules a entraîné une houle de plus de 8 mètres à 21 secondes d’intervalle. Enorme, comme les dégâts qu'elle a occasionné sur le littoral. Selon les prévisions des météorologues, la houle de ce samedi pourrait culminer entre 15 et 20 mètres à 19 secondes d’intervalle avec des vents violents... Des vagues tellement géantes que les surfeurs feront mieux d'oublier leur planche.

    Gare au "swell"...

    houle.jpg

    Carte Surf Report prévision dimanche 9 février 2014

    Les côtes de l'Irlande, de l'Angleterre, de la Manche et de la Bretagne connaîtront donc un épisode venteux de près de 36 heures avec des vagues qui vont monter en puissance et, une fois de plus, de forts risques de submersions marines pour le week-end.  Les départements du Finistère et du Morbihan ont été placés en vigilance rouge "crue", l'Ile-et-Vilaine et la Loire Atlantique en vigilance orange, sur fond de perturbation active venant par l'ouest, a-t-on appris auprès de Météo-France. De quoi faire venir les "big wave riders", anticipe Surf Report, qui s'attend à voir les vidéos des sites de Mullaghmore, Belharra au Pays  Basque et Nazaré au Portugal faire une nouvelle fois la Une d'internet. 

    Le 29 janvier 2014, le surfeur Hawaïen Garrett McNamara à Praia do Norte, la "plage du nord" du village de Nazaré, tente de battre son propre record de la plus grande vague jamais surfée au monde.

    Le site spécialisé prévient toutefois : n'est pas "big wave rider" qui veut. Les surfeurs confirmés qui veulent défier les vagues feront mieux de chercher un spot de repli, quant aux autres, pas question de se mettre à l'eau. La prudence est de mise. Pour voir un tel phénomène, il faut remonter aux années 1990, conclut Surf Report, qui souligne aussi qu'il ne s'agit que de prévisions.

    Cathy Lafon

    LE SITE DE SURF REPORT  : cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    • Rappel des houles de cet hiver, selon Surf Report :

    Hercules (6 Janvier): 8m50 - 21 secondes
    Take Two (1er Février): 8m50 - 19 secondes
    Brigid (5 Février): 9m10 - 18 secondes
    Strike Four (8 Février): 10m70 - 19 secondes

  • Réchauffement climatique. "Billet retour" à Shishmaref, sur France 24

    shimaref.JPG

    A Shishmaref, en Alaska, les quad ont remplacé les motoneiges, faute de neige. Photo Valérie Deffert

    "Billet retour", le magazine de France 24, s'intéresse ce dimanche soir à Shishmaref, un petit village esquimau posé sur un îlot aux confins de l’Alaska.

    L’Arctique fond à une vitesse inquiétante, la banquise a perdu 30% de sa surface en 30 ans, et pourrait disparaître complètement l’été d’ici 2030. Plutôt que de considérer ce signal d’alarme sérieux, les industriels du pétrole et de la pêche y voient l’opportunité d’exploiter des ressources jusque-là inaccessibles du fait de la glace. Et pourtant, pour les  habitants qui vivent dans la région, une véritable catastrophe humanitaire est en cours.

    Un cauchemar bien réel

    Le reportage de Valérie Deffert montre que pour les 600 habitants du village de Shishmaref, le réchauffement climatique n’est pas un lointain concept mais un cauchemar bien réel. A l'instar des atolls du Pacifique Sud, comme les îlesTuvalu dont le naufrage est bien connu, de l'autre côté du globe, un îlot s’enfonce aussi dans la mer un peu plus chaque année et semble condamné à disparaitre. Dans l'indifférence générale.

     



    alaska.jpgLe symbole du réchauffement climatique

    Et pourtant... Posé sur une île à l'extrémité de l'Alaska, Shishmaref est devenu le symbole du réchauffement climatique. Depuis dix ans, ce village s'effondre. Avec la fonte des glaces, les eaux montent et, petit à petit, la mer grignote la côte. Si rien n'est fait, Shishmaref pourrait bientôt être rayé de la carte. Et la culture inuite, vieille de 4.000 ans, risque de disparaître. En près de trente ans la vie basée autour de la chasse et de la pêche a complètement changé. 

    Réfugiés climatiques

    Après des siècles passés sur cette île, les habitants savent qu’ils devront la quitter, au risque de perdre leur identité : les esquimaux de Shishmaref s'apprêtent à devenir des réfugiés climatiques. Pour quel avenir, et où ?

    La raison de ce drame environnemental et  humain ? Les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines qui entraînent le réchauffement du climat de la planète. Comme quoi, la question cruciale de la réduction des GES ne concerne vraiment pas que les ours de la banquise...

    Ce qui ne veut pas dire qu'il faut arrêter de les défendre !

    Cathy Lafon

    • Rendez-vous dimanche 26 janvier, 20h40. Reportage en multidiffusion.  "Billet Retour" est un magazine bimensuel de grands reportages consacré aux villes oubliées qui ont fait la Une de l’actualité, réalisé par la rédaction de France 24 et présenté par Valérie Fayolle.

    ►LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique: cliquer ICI