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Video - Page 81

  • Planète vidéo. "Les Papiers témoignent", la nouvelle saga d'Ecofolio

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    "On mérite tous de vivre plusieurs vies !"  Une feuille et une enveloppe témoignent : "Tous les papiers se recyclent ! Oui, tous!" DR vidéo Ecofolio

    Pour 83 % des Français, le papier est le déchet le plus simple à trier. Et son recyclage, au bureau comme à la maison, apporte de nombreux bénéfices économiques et écologiques.

    Une évidence. Et pourtant...

    Concernant le papier, la France accuse  un certain retard : l'Hexagone ne recycle aujourd'hui que 47 % du papier qu'elle consomme.  Ses voisins européens font beaucoup mieux : l'Allemagne atteint 75 % et l'Espagne 64%. Et ce, alors que notre pays consomme moins de papier que la moyenne européenne : 60 kg par an et par habitant, contre 75,6 kg par an et par habitant ailleurs en Europe. L'objectif ambitieux d'Ecofolio est de porter la performance française de recyclage à 55 % en 2016, dans trois ans. Autant dire demain.

    Quand les papiers mouillent la chemise pour le recyclage

    Plus que jamais, pour les papiers, réduire, trier et recycler sont les trois actions majeures à développer. Pour nous en convaincre, ils ont décidé de prendre eux-même la parole et leur destin en main, dans une saga de quatre vidéos, "Les Papiers témoignent", diffusée dès la rentrée de septembre par Ecofolio.

    Hé oui, Annuaire, Feuille, Enveloppe, Papier cadeau… tous témoignent dans cette nouvelle web vidéo-série-culte,  pour nous inviter à les trier et nous rappeler à travers leurs récits amusants (et complices) que tous les papiers se recyclent. Oui, tous, et jusqu’à cinq fois ! Courageux, les papiers, et bourrés de talent...

    A découvrir sur www.recyclons-les-papiers.fr et sur la page Facebook « Recyclons les papiers », les vidéos sont disponibles et exportables depuis la chaîne YouTube d’Ecofolio.

    Faites passer le message...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Ecofolio est l'éco-organisme des papiers en France. Il met en oeuvre la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) en incitant à recycler plus, en améliorant les dispositifs de tri et collecte et en encourageant à trier mieux tous les papiers.Sa mission d’intérêt général, organiser et financer le recyclage des papiers, lui a été confiée par l’Etat  : mobiliser, orienter et accompagner les acteurs de la filière de la collecte et du recyclage des papiers. L’objectif prioritaire d’Ecofolio, fixé par l’État, est d’atteindre 55 % de papiers recyclés en 2016.

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  • Cinéma. "Snowpiercer, le Transperceneige" : un film culte écolo à voir d'urgence

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    "Snowpiercer", un film de Bong Joon-ho, avec Chris Evans, et Kang-ho Song Photo DR

    réchauffement climatique,film,critique,futuriste,science-fiction,catastrophe écologique"Parcourant la blanche immensité d'un hiver éternel et glacé d'un bout à l'autre de la planète, roule un train qui jamais ne s'arrête: c'est le Transperceneige, aux millle et un wagons"...

    "Le Transperceneige", c'est d'abord une bande dessinée française, dont le premier album publié en1984 par Casterman, est aussitôt devenu culte. Ecrite par Jacques Lob et dessinée par Jean-Marc Rochette, puis Benjamin Legrand pour le scénario pour les albums 2 et 3, elle raconte une histoire assez classique, celle de la révolte des misérables contre les très riches, le tout dans une société du futur post-cataclysmique. Les rares rescapés de la bombe qui a rayé l'humanité de la planète Terre, se retrouvent enfermés dans un train condamné à rouler sans fin autour du monde, dans un éternel hiver gelé, hostile à toute forme de vie.

    réchauffement climatique,film,critique,futuriste,science-fiction,catastrophe écologiqueAttention, film culte en vue

    "Le Transperceneige, Snowpiercer", est désormais un film, sorti en octobre dernier, destiné à devenir tout aussi culte que la BD qui l'a inspiré. Réalisé par un surdoué du cinéma, le  sud-coréen Bong Joon-ho, auteur de"Barking Dog" (2000) et de trois autres très bons films, "Memories of Murder" (2003), "The Host" (2006) et "Mother" (2009), il bénéficie d'un casting international de prestige, dont Ed Harris, Tilda Swinton (exceptionnelle), Chris «Captain America» Evans, John Hurt, Kang-ho Song...  Doté en outre de gros moyens en effets spéciaux, avec un budget de 39,2 millions de dollars, "Snowpiercer" aurait pu être un nième film catastrophe décrivant la fin du monde en surfant sur la vague écolo, genre "Le jour d'après", ou "2012" (très estimables au demeurant). 

    Train d'enfer

    Aurait pu. Car pour notre plus grand bonheur, c'est raté : "Snowpiercer" ne se contente pas d'être une excellente BD bien adaptée au cinéma, pas plus qu'un simple film catastrophe très réussi. C'est une oeuvre cinématographique magistrale et complexe, dont les métaphores contemporaines mettent en mouvement, à un train d'enfer, une magnifique allégorie futuriste de la violence sociale et écologique. Seule la "baseline" de la BD demeure : on y gagne un film unique en son genre, sombre et drôle, violent et tendre, cynique mais pas désespéré, abstrait mais bourré de situations crédibles, tout à la fois sobre et démesuré, divertissant et... écolo. 

    réchauffement climatique,film,critique,futuriste,science-fiction,catastrophe écologiqueUne catastrophe climatique majeure comme point de départ

    Première bonne surprise, pas de 3D pour ce film tourné dans le huis clos futuriste d'un train qui devient le décor d'une fable sur l'avenir qui pourrait guetter l'humanité, au cas où la crise écologique et le changement climatique iraient à leur terme. En 2014, suite au bidouillage hasardeux d'experts scientifiques, mobilisés de part le vaste monde pour juguler par des moyens artificiels et techniques le réchauffement climatique qui menace de rendre invivable la Terre, cette dernière se retrouve subitement plongée dans une ère glaciaire sans précédent : le gaz injecté dans l'atmosphère par les savants fous pour refroidir le climat, le  CW7, ça n'était pas vraiment la bonne idée du siècle. Toute ressemblance avec des événements ayant réellement existé, reste, pour l'heure, totalement fortuite.

    Le train : un monde fini, aux écosystèmes fragiles

    Une génération plus tard et dix-sept ans après, en 2031, on retrouve les rares survivants de la catastrophe, un échantillon de l'humanité enfermé à vie dans un train, un monde fini, aux ressources énergétiques limitées. Conçu pour transpercer  la neige et les glaciers, le "super train" symbolise le rude biotope d'un univers post-catastrophe climatique, où la fragilité des écosystèmes doit être scrupuleusement préservée pour la survie de ceux qui sont à son bord.  Comme dans les sociétés humaines, dans le train, chacun a sa place. L'ordre d'une sorte de fascisme "vert" y règne, rigoureux, inhumain, violent et manipulateur : pour le bien-être des habitants privilégiés des premières classes, on maintient pour leur plus grand malheur les classes populaires dans un ghetto ignoble, en queue de train, et on veille à la régulation de l'espèce humaine, moyennant des exécutions en masse, dès qu'elle devient surnuméraire pour l'écosystème du train.

    réchauffement climatique,film,critique,futuriste,science-fiction,catastrophe écologique« Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! ». Ou pas...

    Comme dans la bande dessinée, il y a un héros. Ou plutôt un anti-héros, Curtis, au passé trouble, devenu malgré lui le guide de la révolution fomentée par ses semblables, les "queutards", condamnés à un semblant de vie. Il parvient à vaincre Mason, interprétée par l'actrice écossaise Tilda Swinton, géniale en Joseph Goebbles au féminin chargée de la "propagande" de la dictature qui gouverne le train, pour remonter tous les wagons jusqu'à conquérir la Machine, qui fait rouler le train dans un tour du monde perpétuel. L'affrontement final avec l'inventeur de "Sainte Loco", Wilford (étonnant Ed Harris), un "dictateur" fou, plus élégant que Hitler mais tout aussi machiavélique et criminel, montre que, comme dans la vraie vie, tout n'est pas si simple, rien n'est entièrement noir ou blanc. Quant à l'idéal des révolutionnaires, aussi juste soit-il, il se révèle parfois manipulé par ceux-là même qu'ils combattent au péril de leur vie... Effrayant de réalisme.

    L'ours polaire

    Puisqu'on est dans un train, l'issue est inévitable. C'est un méga-déraillement qui met fin à l'histoire du film, un de ceux qui font qu'on réfléchit à deux fois avant de composter son billet, mais pas à celle de l'humanité. Rien que pour la malice du clin d'oeil final, on claquerait bien la bise à Bong Joon-ho: c'est en effet un magnifique ours blanc, en très grande forme, qui accueille les deux derniers survivants du train, une jeune fille asiatique et un jeune enfant afro-américain, perdus dans un univers toujours enneigé et glacé, mais redevenu vivable. Une fin que les 30 militants de Greenpeace emprisonnés en Russie apprécieront à leur juste valeur... dès qu'ils pourront voir le film.

    Moralité : l'homme survit et survivra toujours. Oui, mais comment et au prix de quelles souffrances... Ne pourrait-en éviter certaines, en se décidant à agir dès à présent efficacement contre le réchauffement climatique ? A ceux qui maintiennent que l'écologie n'est qu'un luxe pour les bobos , "Snowpiercer" oppose l'évidence :  ce sont toujours les plus pauvres qui paient les crises au prix le plus fort, même et surtout écologiques. Magistral, vous dis-je. 

    Cathy Lafon

    A VOIR

    •  "Snowpiecer", réalisé par Bong Joon Ho, sorti dans les salles le 30 octobre 2013 , avec Chris Evans, Song Kang-Ho, Ed Harris, Tida Swinton... Un drame science-fiction, Sud-coréen (2h05min).

    A LIRE

    •  A la faveur de la sortie du film de Bong Joon-ho,  "Le Transperceneige - L’Intégrale", de   Benjamin Legrand, Lob, Jean-Marc Rochette a été rééditée en août 2013, chez Casterman, 35,00 €. Cette intégrale rassemble les trois tomes originaux du "Transperceneige" à savoir : "Le Transperceneige" (1984, réédition sous le titre "L'Echappée" en 1999), "L'Arpenteur" (1999), "La Traversée" (2000). Un excellent cadeau pour les fêtes de fin d'année...
  • Planète vidéo. L'impact des particules fines sur la santé et l'environnement

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    Le trafic automobile est l'un des principaux responsables de la pollution de l'air. Encombrements sur la rocade à Bordeaux, photo archives Sud Ouest

    Oui, la pollution de l'air et les particules fines, responsable de maladies respiratoires, sont cancérigènes L'agence spécialisée sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l'a confirmé le 17 octobre, en pointant du doigt la responsabilité de nombreux secteurs économiques, les modes de transports et de chauffage. Au banc des accusés : le diesel, principal émetteur de particules fines.

    On en cause, on en cause... Mais on a du mal à comprendre ce phénomène, parce qu'on ne le voit pas. Voilà pourquoi le Ministère du développement durable, à l'occasion des deuxièmes Journées de la qualité de l'air des 23 et 24 octobre, a mis en ligne une vidéo pédagogique, destinée à décrypter pour le plus grand nombre l'impact des particules fines sur la santé et l'environnement.


    L’impact des particules fines sur la santé et l... par developpement-durable

    Les 3 chiffres à retenir de l'impact de la pollution de l'air sur la santé

    42.000 décès par an en France

    Les données les plus récentes montrent qu'en 2010, 223.000 personnes sont décédées d'un cancer du poumon en lien avec la pollution de l'air. La France, où la pollution de l'air s'aggrave avec l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, est l'une des régions du globe où la pollution de l'air tue le plus, comme l'a révélé une étude scientifique réalisée par la Nasa, publiée en juillet dernier.  Selon les données officielles, 12 millions de Français ont vécu en 2011 dans des zones où la pollution aux particules fines, émises par nos voitures mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, excède les normes européennes. Les particules les plus fines, qui en ville proviennent majoritairement des pots d'échappements, seraient à l'origine de 42.000 morts prématurées chaque année en France. 

    pollution de l'air,urbaine,émission des gaz à effet de serre,plan d'urgence,gouvernement ayrault150 décès par an à Bordeaux

    L'augmentation des maladies respiratoires, plus ou moins graves, chroniques ou non, est responsable à Bordeaux d'une diminution moyenne de l'espérance de vie de 5 mois, selon les conclusions du projet Aphekom, qui a évalué de 2008 à 2011 les répercussions de la pollution de l'air sur la santé publique dans douze pays européens et en particulier dans neuf villes françaises. Résultats repris par la Dreal Aquitaine, dans son Etude sur l'impact sanitaire de la mise à 2x3 voies de la rocade bordelaise publiée le  21 novembre 2012 : "si la concentration moyenne annuelle de particules fines (PM2,5), en pollution de fond, respectait la valeur guide de l'OMS (10 μg/m3), cela permettrait de différer environ 150 décès par an sur l’agglomération bordelaise, par rapport à la situation actuelle."

    Asthme, bronchites, pneumopathie : un coût de 1,7 milliards d'euros pour la France

    Dans l'Hexagone,  selon un document récent du Commissariat général au développement durable (CGDD) daté d'octobre, la pollution de l'air coûte de 0,7 à 1,7 milliard d'euros par an au système de soins. L'asthme, avec de 400.000 à 1,4 millions de nouveaux cas par an attribuables à la pollution, est "l'exposition chronique qui est globalement la plus préjudiciable en termes d'impact sanitaire"', avec un coût total situé entre 335.000 euros et 1,1 milliard d'euros. Suivent les bronchites aiguës (950.000 nouveaux cas), les bronchites chroniques (134.000 cas), et les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO, entre 26.000 et 39.500 cas).

    Cathy Lafon

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