Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vent

  • #COP21. Energie éolienne : l'Allemagne en pointe

     

    éolien,allemagne,électricité,vent

    En Allemagne, les vaches et les moutons cohabitent avec les éoliennes. Photo AFP

    Quand on vous dit que les énergies renouvelables ont le vent en poupe ! Dans le cadre de sa transition énergétique, l’Allemagne veut faire des énergies vertes sa principale source d’énergie – elles doivent représenter 80% de la consommation d’électricité à l’horizon 2050. Parmi elles, le vent se taille la part du lion.

    Lire la suite

  • Energies renouvelables : l'Uruguay vise le 100% éolien

    énergie éolienne,électricité,hydraulique,vent,uruguay,amérique latine

    L'Uruguay mise sur l'éolien. Photo AFP

    Produire jusqu’à 100% de son électricité grâce à l’énergie éolienne ? C’est le défi relevé par l’Uruguay, petit pays de 3,3 millions d’habitants qui consacre 3% de son PIB annuel à bâtir son indépendance énergétique. Et l'objectif d'un programme lancé en 2008 par Ramon Mendez, directeur national de l’Energie, destiné à aider le pays à parvenir à la souveraineté énergétique en 25 ans.

    Une électricité à 90% d'origine renouvelable

    Aujourd'hui, près de 50% de toute l’énergie que consomme l’Uruguay provient déjà de sources renouvelables (essentiellement hydrauliques). Ses cours d’eau étant déjà exploités à leur maximum, et dans l’attente de la confirmation de la présence sur le territoire d’éventuels gisements pétroliers, l’Uruguay a décidé d'investir massivement dans les éoliennes. Aussi, en 2015, plus de 90% de l'électricité uruguayenne seront issus des énergies renouvelable, et sur ces 90%, 30% au minimum seront fournis par le vent. Plus que les pays européens les plus exemplaires, le Danemark (28%), l’Espagne (21%) ou l’Allemagne (12%).

    Bientôt 32 parcs éoliens

    Vingt parcs éoliens sont actuellement en activité dans ce pays côtier de 176.000 km2 et douze autres en construction. Généralement constitués de 25 générateurs totalisant 50 mégawatts, ces parcs ont commencé à être érigés en 2008. Le dernier d'entre eux, inauguré en 2014, le parc R del Sur, financé par des capitaux uruguayens et espagnols, est situé à 200 km de Montevideo. Au pied des éoliennes de 80 mètres, paissent des troupeaux de vaches, qui constituent l’une des principales ressources économiques de ce pays essentiellement rural.

    Un business financier

    énergie éolienne,électricité,élevage,hydraulique,vent,uruguay,amérique latineSelon Ramon Mendez, l'éolien n'a que des avantages : les générateurs produisent plus de 40% du temps, ce qui garantit une production stable et constante. « C’est quasiment un business financier, parce qu’il n’y a aucun coût de production associé, il n’y a pas de combustible à ajouter, le seul coût est d’amortir l’investissement initial », explique-t-il à l'AFP. Une éolienne coûte environ trois millions de dollars et l’Etat paie 60 dollars le mégawatt/heure. Enfin, dans ce pays d’élevage, le développement de l’industrie éolienne, qui n’a quasiment aucun impact environnemental, est par ailleurs parfaitement compatible avec l’activité agricole. Les vaches cohabitent à merveille avec ces grands moulins à vent du XXIème siècle.

    Sur une puissance électrique installée totale de 4 gigawatts, l'Uruguay espère atteindre 1,2 gigawatts d’énergie éolienne d’ici la fin de l’année. Dans le domaine des énergies renouvelables, en Amérique latine, l'Uruguay est loin d'être un Ovni. D’après un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), le Costa Rica, le Brésil, le Chili et le Mexique sont également à l’avant-garde dans le développement des renouvelables, pour se défaire de la dépendance au charbon et au pétrole.

    Qui dit mieux ?

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur l'énergie éolienne : cliquer ICI
    • Les articles de Ma planète sur les énergies renouvelables: cliquer ICI
  • Tempête sur le littoral: la houle de la décennie ce week-end ?

    tempête,houle,surf,vent

    A Montalivet (Gironde), les vagues ont fini par avoir raison de la dalle de béton qui donne accès à la plage centrale. Photo "Sud Ouest" Julien Lestage

    Cet hiver, les dépressions s'enchainent sans nous laisser le temps de souffler. Après la tempête Dirk, dernière quinzaine de décembre, Hercules et sa houle monstre expédiée début janvier sur nos côtes atlantiques par le vortex polaire qui paralysait le nord de l'Amérique, il y a eu Petra début février, puis Qumeira, cette fin de semaine. Et ce n'est pas fini : le littoral atlantique se prépare à recevoir, ce week-end, Ruth, ou "Srike Four", la plus grosse dépression depuis 35 ans.

    tempête,houle,surf,ventAlerte "noire" à la houle

    Selon Surf Report, le site spécialisé référence des surfeurs, si Ruth est moins vaste que Hercules, la hauteur des vagues devraient dépasser tout ce que nous avons vu au cours des dernières tempêtes. Les plus gros spots européens de surf sont donc en alerte "noire"…

    Un monstre absolu

    D’après les météorologues, "Strike Four" serait un monstre de tempête absolu, qui risque de faire un carnage en Europe. Pour vous donner une idée, Hercules a entraîné une houle de plus de 8 mètres à 21 secondes d’intervalle. Enorme, comme les dégâts qu'elle a occasionné sur le littoral. Selon les prévisions des météorologues, la houle de ce samedi pourrait culminer entre 15 et 20 mètres à 19 secondes d’intervalle avec des vents violents... Des vagues tellement géantes que les surfeurs feront mieux d'oublier leur planche.

    Gare au "swell"...

    houle.jpg

    Carte Surf Report prévision dimanche 9 février 2014

    Les côtes de l'Irlande, de l'Angleterre, de la Manche et de la Bretagne connaîtront donc un épisode venteux de près de 36 heures avec des vagues qui vont monter en puissance et, une fois de plus, de forts risques de submersions marines pour le week-end.  Les départements du Finistère et du Morbihan ont été placés en vigilance rouge "crue", l'Ile-et-Vilaine et la Loire Atlantique en vigilance orange, sur fond de perturbation active venant par l'ouest, a-t-on appris auprès de Météo-France. De quoi faire venir les "big wave riders", anticipe Surf Report, qui s'attend à voir les vidéos des sites de Mullaghmore, Belharra au Pays  Basque et Nazaré au Portugal faire une nouvelle fois la Une d'internet. 

    Le 29 janvier 2014, le surfeur Hawaïen Garrett McNamara à Praia do Norte, la "plage du nord" du village de Nazaré, tente de battre son propre record de la plus grande vague jamais surfée au monde.

    Le site spécialisé prévient toutefois : n'est pas "big wave rider" qui veut. Les surfeurs confirmés qui veulent défier les vagues feront mieux de chercher un spot de repli, quant aux autres, pas question de se mettre à l'eau. La prudence est de mise. Pour voir un tel phénomène, il faut remonter aux années 1990, conclut Surf Report, qui souligne aussi qu'il ne s'agit que de prévisions.

    Cathy Lafon

    LE SITE DE SURF REPORT  : cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    • Rappel des houles de cet hiver, selon Surf Report :

    Hercules (6 Janvier): 8m50 - 21 secondes
    Take Two (1er Février): 8m50 - 19 secondes
    Brigid (5 Février): 9m10 - 18 secondes
    Strike Four (8 Février): 10m70 - 19 secondes