Bordeaux : Atmo Nouvelle-Aquitaine sur le pont pour mesurer l'impact des paquebots sur la pollution de l’air

Un paquebot de croisière en escale à Bordeaux. Juin 2015. Photo Ma Planète
Depuis quelques années, Bordeaux accueille chaque année des dizaines de navires, parmi lesquels ces énormes paquebots de croisières maritimes qui accostent au port de la Lune. Leur aspect massif (certains sont hauts comme des immeubles) peut heurter certains. Mais surtout, c'est la pollution visible des panaches de fumée dégagés par ces géants des mers qui laissent tourner leurs moteurs pour nourrir et alimenter en électricité, électricité et air conditionné leurs milliers de passagers, qui interroge riverains, élus et gestionnaires bordelais : quel est leur impact réel sur l’environnement et la qualité de l'air, pas toujours terrible, que respirent les habitants ? Quel volume de pollution leurs émissions ajoutent-telles, ou pas, dans un air urbain déjà pollué, en été, par le trafic automobile les activités agricoles et/ou industrielles ? Les élus Verts au Conseil municipal de Bordeaux, Pierre Hurmic et Delphine Jamet, sont notamment montés plusieurs fois au créneau sur ce sujet, réclamant des mesures spécifiques pour évaluer leur impact écologique.


Une dynamique qui profite au secteur mais aussi et surtout aux consommateurs, restés trop longtemps sur leur faim de bio, en démocratisant notamment un marché dont les prix se mettent enfin à la portée de toutes les bourses. Mais pour la bio, il y a un hic. Et un gros : l'offre hexagonale ne suit pas. Certes, près de 20 % des agriculteurs sont en "démarche bio" sans en avoir le label, comme le décrit Frédéric Denhez dans son dernier et excellent livre "Le Bio, au risque de se perdre", qui alerte sur la crise de croissance de la bio. Mais cette dernière n'est portée que par seulement 6% de la surface agricole française, rappelle le journaliste spécialiste des questions environnementales.