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Vidéos. Le monde comptera 140 millions de déplacés climatiques en 2050, selon la Banque mondiale

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Des réfugiés climatiques en Somalie en 2011. Photo archives AFP

L’aggravation des effets du changement climatique pourrait pousser plus de 140 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050. C’est le principal message d’une nouvelle étude de la Banque mondiale intitulée "Groundswell : Se préparer aux migrations climatiques internes" et consacrée à la situation en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Si la communauté internationale et les pays concernés eux-mêmes ne prennent pas des mesures urgentes tant sur le plan de la lutte contre le changement climatique qu’en matière de développement, ces trois régions du monde pourraient connaître des déplacements de populations massifs dus aux pénuries d’eau, aux mauvaises récoltes, à la montée des océans et aux conséquences des tempêtes.

L’institution rappelle néanmoins qu’il est encore possible d’agir :  » il est encore temps d’éviter le pire : le nombre de migrants climatiques internes pourrait être réduit de 80 % (soit 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides. »

L’institution rappelle néanmoins qu’il est encore possible d’agir :  "Il est encore temps d’éviter le pire : le nombre de migrants climatiques internes pourrait être réduit de 80 % (soit 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides.", peut-on lire dans son rapport. La Banque mondiale propose aussi trois portraits de migrants climatiques en Éthiopie, au Mexique et au Bangladesh, qui témoignent et donne des solutions.

Wolde en Éthiopie : "Adopter des politiques rationnelles qui soutiennent les migrants climatiques"

Wolde Danse a 28 ans et vit en Éthiopie. Il a quitté une région frappée par la sécheresse pour tenter sa chance en ville, à Awassa. Là-bas, il se bâti un avenir avec l’aide d’un programme national de protection sociale en milieu urbain. Aujourd’hui, il supervise des balayeurs de rues et perçoit un petit salaire. À l’aube d’une nouvelle vie, il peut désormais subvenir aux besoins de sa famille. 

 Javier au Mexique : "Aider les populations à faire face au changement climatique"

Javier a 26 ans et vit au Mexique. Il a choisi de rester à Oaxaca avec son frère, pour développer leur activité de menuiserie. Car on peut aussi s’adapter au changement climatique et trouver de nouveaux moyens de subsistance. 

Monoara au Bangladesh : "Inclusion des migrants climatiques par l’éducation et l’emploi"

Monoara, 23 ans, est une couturière originaire du Kurigram, au Bangladesh. Régulièrement inondé, son village est confronté à une hausse du chômage et des pénuries de nourriture. Monoara est partie pour la capitale, Dacca, afin de suivre une formation professionnelle, puis de trouver un emploi pour commencer une nouvelle vie. Il faut accompagner ces migrants en leur facilitant l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’emploi. 

Selon la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiquues (IPBES), au rythme actuel de de l'activité humaine, seulement 10% des terres seront épargnées par l'activité humaine d'ici à 2050. Quatre milliards d'êtres humains vivront dans des zones arides contre 2,7 milliards en 2030. Il y aura alors entre 50 et 700 millions de réfugiés climatiques, selon les scénarios. Des chiffres bien en dessus de ceux évoqués par la Banque mondiale.

Cathy Lafon

►PLUS D'INFO

  • Pour télécharger le rapport de la Banque mondiale : cliquer ICI

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