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Economie - Page 274

  • Initiative. Le premier distributeur de légumes bio de la région est dans le Gers

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    Le distributeur automatique de légumes bio des Jardins de Mesples

    Pour les écolos, le bonheur est bien dans le Gers, décidément très fertile en iniatives durables ! Ce département éco-modèle ne se contente pas d'héberger le premier collège de France dont la cantine sera 100 % bio à la rentrée 2012 (le collège Carnot, à Auch), ni d'être devenu le premier de France à expérimenter le tri et le recyclage de tous les plastiques : c'est également en terre gersoise qu'est né le premier distributeur automatique de légumes bio du Sud-Ouest.

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    Sébastien Lasportes et Sonia Coron, agriculteurs de la ferme biologique de Mesples (Castéra-Verduzan, Gers)

    Plus local, ça n'existe pas

    Reportage en 2008, sur un distributeur automatique de légumes

    L'idée de génie a germé à Castéra-Verduzan, dans le cerveau fertile de Sonia Coron et Sébastien Lasportes, deux agriculteurs associés de la ferme biologique de Mesples, à la suite d'un reportage à la télévision sur des distributeurs automatiques de légumes frais. Il en existe en France depuis plusieurs années : deux ont été installés en 2010, dans la région lyonnaise, puis un en février 2011, dans le Loir-et-Cher... Puis, l'idée a pris forme dans le garage du domicile de Sonia où a été installé, en juillet dernier, le tout premier distributeur automatique de légumes bio de la région, les Jardins de Mesples. Cultivés par les deux agriculteurs à 3 km de là, les légumes du jour ou de la veille, tout frais ramassés, lavés et soigneusement préparés, sont installés dans le distributeur, pour les Castérois mais aussi pour la clientèle de passage.

    circuit court,distributeur,amapLe top du circuit court

    Si ce système existe déjà dans la région pour les yaourts et le lait (il existe ainsi des distributeurs de lait cru à Bordeaux, mais aussi à Marmande, Tonneins, Villeneuve-sur-Lot, Toulouse...), c'est la première fois qu'il est mis en place dans la région par un agriculteur pour des légumes. Bio, ça va de soi. L'intérêt pour le consommateur est évident. L'intérêt, pour Sonia Coron et Sébastien Lasportes, est qu'ils peuvent vendre une partie de leur production directement au consommateur, sans rester rivés à leur comptoir. Quant au reste de leur production, il part dans les paniers de deux Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) en région toulousaine et alimente les assiettes du lycée de Condom, dont les Jardins approvisionnent aussi l'Intermarché.

    circuit court,distributeur,amapComment ça marche ?

    La machine en inox fonctionne sans chichi, exactement comme un distributeur de boissons. Avec un contenu nettement plus sain... Elle accepte pièces et billets et rend la monnaie. Après avoir glissé l'argent dans une fente, on tape le numéro de la case contenant les légumes que l'on souhaite. Et hop, deux salades bio bien croquantes pour 2 €  ! Réapprovisionné plusieurs fois par jour, le distributeur est ouvert du mardi au vendredi , de 8 h à 21 h, et le samedi de 8 h à 14 h .

    Juste une question : jusqu'où le Gers ira-t-il dans sa transformation écologique ?

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Le site des Jardins de Mesples : cliquer ICI
    • Investir dans un distributeur de légumes, si on est agriculteur : cliquer ICI

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  • Fil vert. Le Japon fait le pari des énergies renouvelables, dont le solaire

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    Le projet de centrale solaire japonaise Photo IHI Corporation

    Le Japon est déjà à fond sur les éoliennes, avec un projet avant-gardiste d'éoliennes flottantes annoncé en mars par les entreprises Hitachi, Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel. Prévu pour démarrer en 2013 au large de Fukushima, ce site vise à alimenter 100 000 foyers à terme. Mais les Japonais s'intéresse tout aussi fortement aux autres formes d'énergies renouvelables.

    A l'heure de l'après-nucléaire, l'empire du Soleil levant passe au solaire

    Un consortium d'entreprises nippones a annoncé mardi 10 avril, un projet de construction de la plus grande centrale solaire du Japon. Depuis le tsnuami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011, l'archipel ne parvient plus à satisfaire tous ses besoins en électricité, suite à l'arrêt de la quasi intégralité de ses réacteurs nucléaires. Sur un parc de 54 réacteurs, un seul est aujourd'hui encore en activité, mais il devrait être arrêté pour maintenance d'ici la fin mai, date à laquelle le Japon vivra sans énergie nucléaire. La part de l'énergie nucléaire dans la production japonaise d'électricité se situait entre 25% et 30% du total : c'est cette part manquante que le Japon s'efforce de compenser depuis un an dans l'urgence, par des importations d'énergie, mais aussi par des économies d'énergie des entreprises et des particuliers, doublées d'une utilisation accrue des centrales thermiques et  par une politique volontariste de développement des énergies propres et renouvelables. Dans ce domaine, les initiatives se succèdent à un rythme effréné, avec le soutien de la population et des autorités locales, qui refusent toujours le redémarrage des centrales nucléaires et plébiscitent le recours aux énergies propres renouvelable, solaire en tête. Au Japon, cette technologie est reine : depuis plus de quatre décennies les groupes japonais Kyocera, Sharp, Sanyo ou encore Mitsubishi Electric, la maîtrisent à la perfection.

    Le projet de la future méga-centrale solaire japonaise devrait ainsi démarrer dès le mois de juillet dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest) avec l'aide de la firme d'industries lourdes IHI et de la banque Mizuho.

    Cathy Lafon

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    La future centrale solaire en chiffres

    • Le groupe Kyocera fournira les panneaux photovoltaïques pour cette installation de 70 mégawatts.
    • Sa surface (1,27 million de mètres carrés) équivaudra à celle de 27 terrains de baseball, pour un coût de construction estimé à 25 milliards de yens (235 millions d'euros).
    • Une entreprise sera créée par les mêmes acteurs pour exploiter le site dont la production sera revendue à la compagnie d'électricité régionale Kyushu Electric Power et devrait permettre d'alimenter quelque 22.000 foyers.

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  • Coup de coeur. Après-pétrole : "Mobiliser la société face au pic pétrolier"

    coeur.jpgpetrole_usine.jpgC'est le long week pascal...  Entre deux grignotages d'oeuf ou de cloche en chocolat, nous avons enfin le temps de lire et de réfléchir. D'autant qu'il ne fait pas forcément très beau dehors...

    Si vous en avez raté la publication, Maplanete.fr vous propose la lecture d'une passionnante et éclairante tribune, publiée par le Monde.fr, le 22 mars : "Mobiliser la société face au pic pétrolier". 

     

    Voilà un remue-méninge qui règle efficacement leur compte aux discours démagogiques sur l'avenir du coût des carburants et peut aussi animer la conversation à votre table familiale, en ce lundi de Pâques.

    Le texte est signé par cinq personnalités qui, comme on dit, "touchent leur bille question pétrole" : Pierre René Bauquis, ancien directeur de la stratégie et la planification du groupe Total ; Yves Cochet, député européen, ancien ministre de l'environnement ; Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant, président de The Shift Project ; Jean Laherrère, président d' ASPO France (Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier), ancien patron des techniques d'exploration du groupe Total ; Yves Mathieu, ancien chef du projet ressources pétrolières mondiales à l'Institut français du pétrole, auteur du livre Le dernier siècle du pétrole : la vérité sur les réserves mondiales (Editions Technip, 2010).

    Mise en bouche : "Après plus d'un siècle d'augmentation importante de la production et de la consommation de pétrole, la Terre s'essouffle et la notion de "pic de production", autrefois ignorée, s'impose comme une réalité inéluctable. Cette tension se manifeste d'ores et déjà à travers le déploiement de techniques d'extraction demandant toujours plus d'investissements, d'énergie et de matériaux. En effet, lorsque des réserves sont limitées, le rythme de leur exploitation suit une courbe croissante, puis elle plafonne à son maximum en formant un plateau, avant de décroître. C'est le cas du pétrole facilement accessible et bon marché dont la plupart des experts, y compris, désormais, l'Agence internationale de l'énergie, admettent qu'il a atteint son pic de production mondial il y a quelques années."...

    Pour lire la suite : cliquer ICI

    Cathy Lafon