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“Une autre FAIM du monde est possible !” Tel est le slogan à double sens de "l'Alter-Tour" qui n'a décidément rien à voir avec l'autre Tour de France cycliste, qui a sillonné en juillet dernier, lui aussi à deux roues, les routes de France.
Un tour de France altercycliste
AlterTour 2011 - La télé Libre
Ici, les maillots ne sont pas jaunes ou à pois rouge, mais verts. Cet autre tour de France familial et non-compétitif propose, pour la 5ème année consécutive, de relier en vélo des associations, des collectifs, des individus expérimentant d’autres modes de vie et de production dans différents lieux : les circuits courts, les énergies alternatives, le recyclage, l’éco-habitat, l'éducation à l'environnement et à la décroissance. Les “altercyclistes” ont faim d’un autre monde et d’une humanité plus solidaire, respectueuse de l’environnement, coopérative et sociale...
Du 12 juillet au 19 août, la route des alternatives va de Foix à Bedous
L'Alter-Tour s'est élancé le 12 juillet 2012, de Foix (Ariège) pour aller à la rencontre des pratiques alternatives. Il traverse l’Ariège, l’Aude, le Tarn, l’Aveyron, le Lot, la Dordogne, la Gironde, le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne, le Gers pour terminer son parcours le 19 août, à Bedous dans les Pyrénées-Altantiques.
Quelques dizaines de bénévoles ont assuré le relais entre l'édition 2011 et l'édition 2012, incluant la rédaction d’un Guide des Alternatives rencontrées cet été, disponible sur le tour. Près d’une trentaine d’organisations, la Région Midi-Pyrénées, et la Fondation Un Monde Par Tous, ont apporté leur concours à cette 5ème édition de l’AlterTour.
Le 5 août, à Bordeaux, nos vacances seront plus vertes, grâce à l'Alter-Tour
Vous cherchiez désespérément à verdir vos vacances, histoire de ne pas alourdir votre bilan carbone, tout en vous cultivant et en prenant du bon temps ? Avec l'Alter-Tour, ce rêve devient réalité. Et chance, le 5 août, il passera par Bordeaux ! Bordelaises et Bordelais, natifs et touristes, enfourchez vos vélos et suivez le guide :
14h00-15h00 : Trajet Saint Christophe des Bardes-Daignac 15h30-16h30 : Trajet Daignac-Latresne 17h00-18h00 : Trajet Latresne-Bordeaux 19h30-21h00 : Repas 20h30-23h00 : Visite, échanges sur le thème “développement culturel et cultural en milieu urbain + ressourcerie/récupération”.
Quelques dizaines de bénévoles ont assuré le relais entre l'édition 2011 et l'édition 2012, incluant la rédaction d’un Guide des Alternatives rencontrées cet été, disponible sur le tour etprès d’une trentaine d’organisations, la Région Midi-Pyrénées, et la Fondation Un Monde Par Tous, ont apporté leur concours à cette 5ème édition de l’AlterTour.
Pour consulter le programme détaillé, étape par étape sur le site internet de l'Alter Tour : cliquer ICI
►CONTACTS Mathieu Fromont, Coordinateur de l'AlterTour, 23 rue du Petit Battant 25000 Besançon mathieu.fromont@gmail.com - 06 77 59 30 92
Une semaine en tipi d'hôte en pleine nature, dans la Drôme. Photo Atipik DR
Ca y est, enfin les vacances ! Pour les "aoûtiens", plus que pour les "juillettistes", qui vivent leurs derniers jours de congés estivaux...
On est bien d'accord, l'écologie, c'est toute l'année et c'est un combat de tous les instants. Pas question de baisser la garde même pendant les vacances. Mais on destresse ! Zen ! Oublions, l'espace de quelques jours, la fonte record de la banquise du Groënland et les dernières études alarmistes des scientifiques publiées par "Nature",« Approaching a state-shift in Earth's biosphere » (un état de décalage dans la biosphère terrestre), qui prévoient la fin du monde tel que nous le connaissons pour 2100, au rythme actuel où s'effondre la biodiversité... Vacances : on aborde la question du développement durable en mode relax et on laisse tomber la prise de tête.
Voici quelques pistes, subjectives et non exhaustives, pour passer des vacances plus vertes que vertes, sans sombrer pour autant dans la déprime de l'auto-culpabilisation...
Qui veut voyager loin, ménage sa conduite
Au fait, on en est où de son bilan carbone ? Si on a été très économe cette année en déplacements émetteur de gaz à effet de serre, il se peut qu'on ait même droit à un voyage en avion, à l'étranger, bien loin au soleil. Vite, vite, la calculette...
Il vaut mieux prendre le train et éviter de prendre la voiture. Certes. Mais quand on est nombreux, qu'on a la tente de camping et tout le toutim, on est parfois bien obligé (et bien content) de partir en voiture. Un voyage en famille ou avec des amis en voiture est moins coûteux et si on est nombreux à partager le véhicule, question pollution, c'est mieux. Alors, les "bad green boys" qui roulent en Diesel essaient d'oublier momentanément que le "diesel tue", comme le rappelait impitoyablement France Nature Environnement à l'heure des premiers départs en vacances, et tout le monde adopte d'urgence les conseils du guide d'éco bonne conduite, édité par ALD Automotive&Beltoise Evolution. Téléchargeable en ligne et diffusé gratuitement en fascicule par certains hebdos, début juillet. Cinq conseils en or pour devenir un "éco-conducteur" et économiser sa consommation jusqu'à 25 %, avec des gestes simples pour préserver l'environnement. Tout en réfléchissant aux moyens de changer sa voiture ultra-polluante à la rentrée. Contre un véhicule électrique. Ou pas. Mais en tout cas, pour une voiture plus propre. On conduit aussi très, très prudemment, en s'arrêtant régulièment pour se reposer et en respectant toutes les règles du code de la route.
On fait du camping, de la rando, du tourisme urbain, on va à la plage, à la campagne, à la montagne...
Peu importe, pourvu qu'on ait la "green-attitude", partout où l'on va. Consommer, oui, mais raisonnablement, en se faisant plaisir mais sans gaspillage outrancier. Nombreux aujourd'hui sont les lieux d'accueil ou d'hérgement touristique qui s'affichent "verts" et respectueux du développement durable. Pour défricher le terrain, consultez leguide des éco-lodges de France. Et surfez sur le net : vous découvrirez les10 plus beaux hôtels écologiques (éditions Eyrolles) et encore bien d'autres hébergements écolo : campings, refuges en montagne...
Le bon plan : une semaine en tipi, dans la Drôme, avec Atipik
Avec Atipik, on découvre (ou rédécouvre) la nature, sans la pollution lumineuse Photo Atipik Dr
Atipik se niche aux sources de la Drôme, dans le Haut Diois, l’un des territoires les moins peuplés de France, où l’immensité des espaces est restée sauvage. Dans une nature préservée, au-dessus d’un village chargé d’histoire, on plonge dans un confort simple en reprenant contact avec notre mère la terre. Un lieu plein de charme, le "Refuge du Serre de la Tour", une cuisine raffinée, bio et composée de produits du terroir, le confort des tipies d'hôte. Le silence la nuit, où les étoiles resplendissent sans être occultées par dame électricité leur rivale, les odeurs des pins ensoleillés le jour, le calme de la nature retrouvée. Un seul impératif : prévoir lampes torches et frontales, car il n'y a justement pas l'électricité dans les tipis.
Les activités ? Plus nombreuses que les planètes de notre galaxie, elles déclinent tous les plaisirs de la montagne, de la marche, au canyoning, en passant par le vélo et des aires de jeux offertes à tous, de 7 à 77 ans et plus. Plaisir suprême : on peut aussi ne rien faire, rêver et contempler la nature...
Le coût d'une semaine au paradis ? Les tarifs vont de 368 € pour le week end en amoureux débutants (pas de lieu plus idyllique pour déclarer sa flamme), à 724 € la semaine à deux (pour amoureux confirmés). Des tarifs spéciaux pour ados et pour enfants sont prévus. Sont inclus : les frais de réservation, le linge de lit, le petit déjeuner , le repas du soir (hors boissons). Pour le midi, paniers-repas sur commande.
Plus près de chez nous dans le Gers, on peut se ressourcer avec Gascogna Terra, en découvrant les enjeux de la biodiversité par le biais de multiples activités à petits prix dans un ancien carmel et dans un verger-vignoble, au pied des remparts de Larressingle. Ou encore suivre, en Isère, dans le Vercors, un des stages "Terre Vivante", pour apprendre à jardiner sans se ruiner, tout en réalisant ses cosmétiques maison. Sans oublier qu'en Périgord, on peut planter sa tente au camping La Rivière des Eyzies (Dordogne), tenu par la famille Dalbavie, un des premiers campings "écolabel" d'Aquitaine, avec piscine...
La route "verte" des éco-fêtes et éco-festivals avec "Sud Ouest"
Le groupe de rock électro Shaka Ponk sera à l'éco-festival de Luxey, dans les Landes, le 12 août
L'été, la France et l'Europe regorgent de festivals et de manifestations festives. Si on est fan de musiques rock, électro, classique, de mime, de spectacles de rue... qu'on aime faire la fête en blanc et rouge, et qu'en prime, on est écolo, pourquoi ne pas s'offrir cette année un itinéraire de festivals "verts" ? Ce n'est pas le choix qui manque, ils sont de plus en plus nombreux les événements qui s'affichent respectueux du développement durable et proposent covoiturage, pratiques solidaires et écolo. Pour vous y aider, "Sud Ouest" a concocté un guide de l'été qui signale toutes les manifestations bien "vertes", comme le festival Musicalarue de Luxey (Landes). Vous serez surpris de constater qu'il y en a beaucoup.. mais qu'elles ne le sont pas encore toutes.
Qu'est-ce que j'emporte pour lire dans mon baluchon ?
Deux suggestions. La première, très, très intello, théorique et indispensable pour forger sa pensée "verte", tout poursuivant son cheminement écolo afin de mieux comprendre le monde : "Fukushima, fin de l'Anthropocène", numéro 12 de la revue "Entropia" (revue d'étude théorique et politique de la décroissance), publié au printemps 2012. Agnès Sinaï, Simon Charbonneau, François Dias Maurin, Jacques Grinevald... le top des penseuses et penseurs écolo au chevet de la planète pour s'interroger sur le concept d'"anthropocène". Notre ère, caractérisée par une espèce humaine devenue force géologique par la transformation systématique que ses activités font subir à la nature. Fukushima en sera-t-il le déclic ?
La deuxième, vraiment marrante. "No impact man", de Colin Beavan, paru aux éditions Fleuve Noir, en 2010. En dépit de votre écolo-mania, la sortie de ce livre vous a échappé. Votre chéri(e), un(e) vrai(e) écolo, lui (elle), vous l'a offert, mais vous n'avez pas eu le courage de le lire... Sortez-le du rayonnage où il dort, empoussiéré, depuis deux ans, et faites lui prendre le bon air de la plage : vous ne le regretterez pas. Rires garantis, pour peu qu'on sache pratiquer une salutaire auto-dérision, et vraies interrogations sur "comment faire pour sauver la planète sans rendre dingue sa famille" (ses amis, ses collègues de boulot...). Un unique conseil si vous suivez le mien : munissez-vous avant de partir de mouchoirs en tissu, car si vous vous enrhumiez cet été, la seule perspective d'utiliser un mouchoir en papier vous plongerait dans les abysses de l'introspection. Vous me remercierez à votre retour.
Quel sera l'objet "vert" de mon été 2012 ?
Si j'étais éco-impitoyable, la réponse serait : aucun. On consomme trop ! Halte au green-consumering ! Mais comme je suis bonne fille, et à vrai dire encore un peu trop fashion victim-addict pour être la parfaite écolo de service, s'il y avait un objet à conseiller pour cet été (et les suivants), j'opterais pour la radio "100 % verte". Une radio signée Pierre Garner et Elise Berthier, pour le Français Lexon. A base de plastique issu de l'amidon du maïs et de bambou, la Safe Radio se recharge à l'aide d'une dynamo. Deux minutes d'effort de recharge pour trente minutes d'écoute. Respirez, les geeks : elle est également équipée d'un ampli pour lecteurs MP3. Idéale pour écouter sur France Inter, tous les samedi matin de 10 h à 11 h, la rediffusion des émissions de Jean Claude Ameisen,"Sur les épaules de Darwin" ... 65 €, mais c'est pour la vie.
La cuve éclatée de l'usine Smurfit-Kappa à Biganos (Gironde) Photo Stpéphane Scotto DR
Suite à l'accident industriel et à la pollution survenus à l'usine Smurfit-Kappa, près du Bassin d'Arcachon, la Coordination environnement du bassin d'Arcachon (Ceba) a décidé lundi 23 juillet, d'intenter une procédure contre X et d'attaquer l'arrêté préfectoral autorisant les rejets en mer de la papeterie. Sur le premier point, elle rejoint les plaintes déjà déposées en justice par le Comité régional conchylicole d'Aquitaine, par la Sepanso et par les pêcheurs professionnels.
Surfers au Wharf de la Salie (photo DR René Capo, samedi 21 juillet 2012)
La décision a finalement été prise lundi soir lors d'une assemblée générale extraordinaire du collectif : la Ceba a décidé à son tour de porter plainte contre X pour pollution après l'éclatement d'une cuve de liqueur noire de 5 000 m³ au sein de l'usine Smurfit de Biganos le 5 juillet dernier. Elle déposera également un référé au tribunal administratif pour attaquer l'arrêté préfectoral du 9 juillet autorisant le rejet en mer, via le Wharf de la Salie, des effluents de l'usine.
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