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embouteillage

  • Bordeaux, 4ème ville la plus embouteillée de France en 2015

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    Embouteillage sur la rocade bordelaise, 9 octobre 2015. Photo archives Sud Ouest / ThierryDavid

    Combien de temps en moyenne avez-vous passé dans les bouchons en 2015, coincé dans votre voiture, et quels sont les axes routiers de France les plus embouteillés ?

    Réponse en un clin d'oeil avec une infographie réalisée par les graphistes de Stampaprint pour INRIX Traffic Scorecard dont le rapport annuel a dressé le tableau des agglomérations urbaines européennes et françaises les plus saturées en 2015, publié début avril, qui place Bordeaux au 4ème rang des villes les plus embouteillées dans l'Hexagone. Un état des lieux indicatif sur la mobilité urbaine dans les grandes villes, mais aussi, plus généralement, sur la pollution de l'air et, donc, encore plus généralement, sur la qualité de nos conditions de vie en termes d'environnement et santé.

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  • Semaine de la mobilité. Bordeaux : le règne de la voiture en partage

    citiz guenro.jpg

    Le réseau d'autopartage Citiz, installé à Bordeaux, est l'un des trois moyens à disposition des bordelais pour leur permettre de rouler plus vert. DR

    A l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité qui s'achève ce lundi, Ma Planète fait le point sur les bonnes pratiques bordelaises en matière de déplacement automobile.

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureA Bordeaux, on co-roule !

    Est-ce le résultat des bouchons à répétition (d'accord, on est dans la capitale du vin, mais le phénomène est insupportable quand il s'agit d'embouteillages), est-ce la conséquence du prix élevé de l'essence ou le fruit d'une véritable prise de conscience écologique liée au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources énergétiques fossiles et aux pics de pollution ? Le fait est que, grâce aux politiques publiques menées localement depuis plusieurs années, tant au niveau de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub) que de la ville centre, l'agglomération bordelaise bénéficie aujourd'hui d'une palette complète de solutions permettant aux usagers de laisser tomber la voiture individuelle pour co-rouler.

    La palette

    Outre le covoiturage bien connu et fortement encouragé par les collectivités locales dont le Conseil général de la Gironde, et certaines administrations et grandes entreprises, les Bordelais ont aujourd'hui trois moyens malins de rouler plus vert et plus économique : l'autopartage, avec Citiz, la location de voitures entre particuliers avec Koolicar et Drivy, et les voitures en libre service, avec les BlueCub électriques du groupe Bolloré, déclinaison locale des Autolib parisiennes.

    1. Citiz

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureC'est le nouveau nom d'Autocool, la coopérative d'autopartage pionnière à Bordeaux. Le concept reste le même, mais la coopérative portée par Nicolas Guenro depuis presque l'origine du projet, fait désormais partie du réseau national d'autopartage Citiz. Il y a un an, Autocool et ses petites soeurs réparties dans les grandes villes de l'Hexagone, ont décidé de réunir leurs forces pour développer plus efficacement en faveur de la réduction de l'usage de la voiture en ville et offrir à leurs adhérents un service à l'échelle du territoire national : Citiz.

    Comment ça marche ? Un abonnement mensuel permet à l'usager d'avoir accès à une flotte de véhicules répartie dans la Cub, dont certaines sont hybrides. On réserve via internet la voiture dont on a besoin ponctuellement pour faire des courses, un aller-retour à la plage ou passer un week-end en famille ou chez des amis. L'objectif est simple : éviter d'investir dans l'achat d'une voiture personnelle, économiser sur des frais de parking et d'essence, tout en désencombrant l'espace public et en participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il n'y a pas plus vertueux ! Le système fonctionne en boucle : on prend la voiture à un endroit où on la ramène après usage. A Bordeaux, Citiz revendique 1.600 conducteurs pour 1.000 abonnés (contrats). Le réseau national présent sur 80 communes, compte 15.000 abonnés.

    2. Koolicar et Drivy

    koolicar logo.jpgCe sont les champions de la location de voitures entre particuliers. On entre là dans le vert royaume de la consommation collaborative.

    Comment ça marche ? Comme Drivy, Koolicar, sert d'intermédiaire via un site internet entre des propriétaires qui mettent à disposition leurs véhicules et des locataires en quête d'un tel service. Le système, payant, fonctionne sur abonnement et permet aux propriétaires de rentabiliser leur voiture lorsqu'ils ne s'en servent pas et aux locataires de ne pas investir dans l'achat d'un véhicule. Avec pour résultat final, moins de voitures sur la chaussée et moins de pollution. Mais, à l'inverse de Citiz, Koolicar ne contribue pas à la réduction du nombre de voitures particulières aussi efficacement, puisque le système ne peut fonctionner que s'il existe au départ un parc automobile privé. Koolicar utilise un équipement testé à Bègles (Gironde) en 2013, la "koolbox", un boitier qui sécurise l'utilisation en libre service des véhicules, sans échange de clé. Et ça marche tellement bien que la MAIF, "l'assureur militant" partenaire de Koolicar, vient d'injecter 2,6 millions d’euros. Avec cet investissement, l'assureur français conforte son ambition de s’impliquer fortement dans les nouveaux services de mobilités alternatives et Koolicar pourrait devenir le premier opérateur d’autopartage entre particuliers au monde, en utilisant le parc automobile français existant. Le réseau devrait équiper d'ici deux ans 6.000 véhicules répartis dans toute la France.

    • Koolicar : 15 voitures réparties sur Bordeaux et Bègles, à la disposition d'une centaine d'abonnés. Koolicar fixe les tarifs de location. Tarifs  : 2€ par heure HT et 20 centimes par km. Site internet : https://www.koolicar.com/
    • Drivy : chanceux, les Bordelais peuvent aussi utiliser un autre système de location de voitures entre particuliers, Drivy. Opérateur historique sur ce marché, Drivy, accessible sur internet partout en France  a vu le jour à Marseille en 2010. Drivy, qui fait équipe avec l'assureur Allianz, propose 20.000 voitures et utilitaires de particuliers à louer dans toute la France dont 535 à Bordeaux. Le site de Drivy : https://www.drivy.com/

    3. BlueCub

    BLUECUB ESSAIS.jpgC'est le joli nom des voitures électriques en libre service du groupe de Vincent Bolloré qui ont débarqué dans la Cub cette année.

    Comment ça marche? Le principe est celui du Vélib' parisien ou du  VCub (vélo en libre service) bordelais. Les petites voitures électriques sont disponibles sur des aires de stationnement équipées de bornes de recharge, situées à des endroits stratégiques : près de lieux publics, d'arrêt de bus, de stations VCub et Citiz. Les abonnés empruntent les BlueCub pour de courts trajets, notamment dans le cadre du travail ou pour des sorties culturelles ou sportives, et peuvent les laisser à destination, sur un autre emplacement. Le principe, linéaire,  est donc différent de celui de l'autopartage développé par Citiz, en boucle. Les deux systèmes se veulent complémentaires et ne correspondent pas aux même besoins. En six mois, plus de 10.000 locations auraient déjà été effectuées. Même si les BlueCub n'ont pas droit au label "écologique", elles participent aussi à la diminution de l'usage de la voiture particulière en ville.

    • BlueCub: 90 véhicules sur 40 stations (80 en 2015) dans 5 communes. Tarifs dégressifs en trois formules à la minute  : de 6 à 9 € la demi-heure. Site internet: https://www.bluecub.eu/fr/

    De la marge...

    Avec tout ça, ajouté au fait qu'une voiture coûte 4.000 € par an si l'on s'en sert tout seul pour aller travailler à 20 km de chez soi (il s'agit d'une moyenne calculée par la Cub), on ne devrait plus voir de malheureux automobilistes tout seuls au volant aux heures de pointe !  Hélas, un jour où vous aurez le moral, faites le test : arrêtez-vous à un feu rouge et comptez le nombre de voitures individuelles qui ne transportent qu'une personne... Si l'on considère aussi le nombre de bouchons qui ne diminue pas vraiment, on peut se dire qu'il y a encore une sacrée marge pour le développement du partage de la voiture, dans l'agglomération bordelaise comme ailleurs.

    Sans compter que, pour tout un tas de trajets, on peut également se déplacer à vélo ou à pied (c'est tellement bon pour la santé) ou encore en tram, en bus, en train et en navette fluviale... 

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur l'autopartage : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les émissions de gaz à effet de serre : cliquer ICI
  • Bordeaux : les embouteillages ont diminué de 9 % en 2012

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    Embouteillage à Bordeaux, sur les quais. Photo Fabien Cottereau / archives Sud Ouest

    Reine des bouchons, Bordeaux l'est sans conteste, mais pas que pour le bon vin. Bordeaux fait partie des trois villes les plus embouteillées de France, derrière Paris, dont les habitants subissent les pires bouchons. C'est ce que montre l'étude que vient de publier Inrix, société d'info-trafic américaine, à partir de milliards de données recueillies en 2012. L'indice de congestion GPS TomTom avait déjà classé, début avril, Bordeaux en n° 3 des villes françaises les plus embouteillées, derrière Marseille et Paris. La vraie nouveauté de l'enquête Inrix, c'est qu'elle constate aussi que les embouteillages ont diminué de 12% en France, en 2012. Et à Bordeaux, de 9%.

    46 heures perdues par an par les Bordelais dans les bouchons

    A Paris,  le nombre d'heures perdues par les automobilistes en voiture, atteint 63 heures, soit près de deux jours et demi ! La capitale est suivie de Bordeaux et Lyon, avec chacune 46 heures. Le rapport TomTom, dont la méthodologie diffère de celle d'Inrix qui prend en compte des milliards de données officielles, indique, lui, qu'en 2012, les automobilistes bordelais ont perdu en moyenne 147 heures dans les embouteillages.  Alors, 46 heures ou 147 heures de perdues ? Dans les deux cas de figure, pas une heure de retrouvée !  C'est beaucoup, et cela place Bordeaux au hit parade des villes où l'on gaspille le plus de temps coincé dans sa voiture.

    Les embouteillages ont baissé dans les 13 pays européens étudiés, dont la France

    L'info à retenir, c'est qu'en Europe, dans les 13 pays étudiés par Inrix, les embouteillages ont diminué en moyenne de 18% en 2012, à l'exception notoire du Luxembourg où ils ont augmenté de 29%.

    En Europe, c'est la Belgique qui détient la palme du nombre d'heures perdues dans les bouchons (59 heures), suivie des Pays-Bas (52 heures), puis de l'Allemagne et de la France (37 heures chacune). Parmi les 13 pays européens étudiés, "ceux qui affichent les plus fortes baisses des embouteillages sont ceux qui sont les plus pénalisés par la crise de la dette dans la zone euro", analyse Inrix. Il s'agit du Portugal (-51%), de l'Espagne (-34%) et de l'Italie (-38%). Et où le taux de chômage est aussi le plus élevé.

    tramway_bordeaux1.jpg9% d'embouteillages en moins à Bordeaux 

    La  France, quatrième pays le plus embouteillé d'Europe, n'échappe pas à la tendance générale : les bouchons y ont également diminué en moyenne de 12 %. Quant aux conducteurs bordelais, ils n'en ont peut-être pas conscience, mais en 2012, ils ont passé 9 % de temps en moins dans les embouteillages qu'en 2011 (5 heures de moins).

    La crise et le développement des transports alternatifs à la voiture

    En 2011, Inrix soulignait déjà une baisse du trafic routier mondial. Comme partout en Europe, la crise économique n'est pas étrangère à la diminution des bouchons en France. Avec, en parallèle, les efforts consacrés par les collectivités locales pour réduire l'emprise de la voiture en ville, en améliorant les réseaux de transports collectifs et la palette des transports alternatifs au véhicule particulier, comme le covoiturage et l'autopartage, ainsi que les sytèmes de mobilité douce, comme les vélos en libre service ou les navettes fluviales. Bordeaux va ainsi lancer le 2 mai prochain un nouveau mode transport fluvial, le Batcub, intégré au réseau de transport en commun de la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux).

    Au premier trimestre 2013, les chiffres Inrix de la circulation continuaient à baisser de 6 %, quant à ceux des embouteillages, ils diminuaient encore de 23 % par rapport à 2012. Pour la qualité de vie, l'environnement, la protection du climat et la lutte contre la pollution de l'air, c'est une bonne nouvelle.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Méthodologie de l'étude Inrix

    Le rapport d'Inrix est réalisé à partir de l'étude de milliards de données communiquées par une centaine de sources, comme les taxis, les navettes d'aéroport, les camionnettes de livraison, les camions routiers et les voitures de particuliers. En Europe, Inrix s'est appuyé sur le vaste projet d’audit urbain d’Eurostat et sur sa définition des zones urbaines étendues. Un regret : Inrix ne prend pas en compte Marseille, qui a été classée dans l'étude publiée par la société de GPS TomTom début avril, comme la ville la plus congestionnée de France devant Paris et Bordeaux.

    Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

    Retrouvez cet article sur : www.decision-achats.fr - "TomTom lance “l'Index de congestion”, un nouvel indice trimestriel des embouteillages"
    Copyright ©Editialis
    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

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    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

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    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

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