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statistique

  • Alors, cet hiver 2019, il est plus chaud ou il est plus froid qu'avant ? Retour avec Statista sur les hivers "records" depuis 1900

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    Les Etats-Unis subissent une vague de froid polaire, avec des températures de l'ordre de -30 °C dans la région des grands lacs, comme ici, sur le lac Michigan. Photo Joshua Lott / AFP

    Janvier et février sont les périodes les plus froides de l'année dans l'hémisphère nord. La France a cotisé avec la tempête Gabriel qui a charrié son lot de pluies et de chutes de neige abondantes et ses vents violents.  De l'autre côté de l'Atlantique, comme presque chaque hiver, l'Amérique du Nord fait face à une vague de froid polaire avec des températures, cette année, de l'ordre de -30 °C dans la région des grands lacs.

    Avec le réchauffement climatique, chacun y va de son commentaire : "Il n'a jamais fait aussi doux... !", s'exclame-t-on à Bordeaux. Vivement le "retour rapide" du réchauffement climatique, a twitté de son côté le président américain Trump, dont le climatoscepticisme est avéré.

    Alors, les hivers étaient-ils vraiment plus froids ou vraiment plus doux, avant ?

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  • Poissons : les ravages de la surpêche dans les océans largement sous-estimés

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    Selon une étude scientifique, la moitié des prises de poissons depuis 1950 n'ont pas été déclarées aux Nations unies. Photo archives AFP

    Mauvaise nouvelle. D'accord, on s'en doutait un peu, et les ONG (Bloom, WWF, Greenpeace...) qui luttent contre le pillage des océans et le déclin des populations halieutiques ne seront pas vraiment surprises, mais pas à ce point : la gravité du phénomène de surpêche est largement sous-estimée, et ce depuis 1950. Et c'est particulièrement grave pour l'avenir des écosystèmes marins sur Terre et donc de l'humanité.

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  • Energies renouvelables : fort recul de l'éolien et du solaire en France

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    Le Danemark est désormais capable s'assurer 100% de ses besoins électriques par l'éolien à certaines périodes. Champ d'éoliennes au large de Copenhague. DR

    Vous avez dit transition énergétique ? Les chiffres et les réalités du paysage des énergies renouvelables françaises sont loin d'être au rendez-vous des annonces et des objectifs présidentiels et gouvernementaux. Non seulement les installations baissent fortement, mais comme ce recul se cumule aux mauvais chiffres des années précédentes, la situation est carrément catastrophique.

    Des installations en fort recul

    En attendant la loi sur la transition énergétique, peut-être au mois d'avril, les faits sont là : les installations d’éoliennes ont chuté de 30% en 2013 et ceux des panneaux photovoltaïques de 45%, avec un quatrième trimestre toujours médiocre, selon les statistiques officielles publiées par le ministère de l’Écologie.

    éolien,photovaltaïque,chiffre,statistique,gouvernementEolien : l'objectif de 2020 repoussé à 2034 ?

    Pour l’éolien, le parc a augmenté de 535 mégawatts l’an passé, contre 815 mégawatts en 2012, selon le « tableau de bord éolien-photovoltaïque » publié par le Commissariat général au développement durable (CGDD). Au quatrième trimestre, les raccordements n’ont été que de 143 mégawatts, soit 42% de moins qu’au dernier trimestre 2012, même si les installations sont amenées à être révisées à la hausse, selon le CGDD. Le parc installé a atteint un nouveau sommet de 8.163 mégawatts au 31 décembre, mais à ce rythme, la France n’atteindrait son objectif de 2020 (19.000 MW) qu’en...  2034. 

    Nouveau recul en 2013

    Malgré les efforts du gouvernement pour relancer la filière en France, l’année 2013 marque donc un nouveau recul, alors que les millésimes 2009 et 2010 avoisinaient les 1.200 MW et 2011 et que 2012 tournaient autour de 800 MW. Pourtant, l'éolien dont la croissance dans le monde est considérable depuis une dizaine d’années, est devenu en 2008, la première filière électrique installée en Europe et aux Etats-Unis, avec un total de plus de 27 000 MW de nouvelles capacités installées dans le monde.

    photovoltaique panneaux-solaires.jpgLe photovoltaïque marche à l'ombre

    Dans le photovoltaïque, l’année 2013 aura été bien sombre également: quelque 613 mégawatts ont été installés, soit 45% de moins que les 1.115 MW de 2012 et 65% de moins que les 1.770 MW de 2011, selon les chiffres du ministère. Il faut remonter à 2009, autrement dit la préhistoire pour le solaire en France, pour retrouver un niveau inférieur à 2013 !  Les installations du quatrième trimestre, à 160 mégawatts au minimum, s’inscrivent en revanche en hausse par rapport aux 95 mégawatts du dernier trimestre 2012. Mais elles devraient rester en-dessous du niveau du troisième trimestre 2013 (209 MW).

    4,3 % de la consommation d'électricité en 2013

    L'Hexagone vise une cible de 23% d'énergies renouvelables en 2020, contre 13% aujourd'hui. Or, en 2013, l’éolien (3,3%) et le photovoltaïque (1,0%) auraient couvert à eux deux 4,3% de la consommation d’électricité française en 2013, contre 3,8% en 2012, selon le gestionnaire du réseau électrique RTE, la filiale d’EDF. On est donc très très loin du compte.

    Et pourtant, ça marche !

    L'Europe retoque les tarifs français de rachat de l'électricité éolienne et photovoltaïque

    Cerise sur le gâteau, on vient d'apprendre que l'arrêté du 7 janvier 2013 qui bonifie l'électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques européens a été rejeté par Bruxelles. Le 19 décembre dernier, la Cour de justice européenne avait déjà retoqué le tarif français de rachat de l'électricité d'origine éolienne... Décidément, la France a du mal avec les énergies renouvelables.

    Pourtant, un pays comme le Danemark est désormais capable s'assurer 100% de ses besoins électriques par l'éolien à certaines périodes. Marc Jedliczka, spécialiste des énergies renouvelables, porte-parole de l'Association negaWatt, a révélé qu'il y avait eu début janvier, durant une quinzaine de jours, "une période particulièrement ventée et donc le parc éolien danois a fonctionné vraiment à pleine puissance (ou à 90% de sa puissance). Et à ce niveau-là, cela a produit plus que tout ce que les danois consommaient, industrie et ménages".

    Avec les tempêtes qui ont balayé l'Europe et la France cet hiver, les éoliennes tricolores auraient eu du grain à moudre. Si on leur avait donné la chance d'exister en nombre suffisant.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le tableau de bord éolien-photovotaïque du 4ème trimestre 2012 : cliquer ICI 
    • Les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : cliquer ICI