En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En France, la première station hydrogène a été inaugurée en janvier 2015, à Saint-Lô, en Normandie. Photo archives AFP
La France va-t-elle devenir leader mondial de l'hydrogène ? Le 11 mars 2019, les deux équipementiers automobiles tricolores Faureciaet Michelin ont lancé une filiale commune, une co-entreprise baptisée "Symbio, a Faurecia Michelin Hydrogen Companyk", autour de la jeune pousse Symbio, concepteur de kits de piles à combustible pour véhicules.
Un camion électrique circule sur une route électrifiée dotée d'un rail à conduction à l'aéroport d'Arlanda, au nord de Stockholm le 11 avril 2018. Photo AFP - JONATHAN NACKSTRAND
La question de l'autonomie des voitures électriques, frein important à l'achat (avec le prix) pour les conducteurs (écolos ou pas), est aussi le principal défi des constructeurs. Aujourd'hui, si la batterie du véhicule est vide, on doit s'arrêter pour la recharger. Le hic, bien sûr, c'est que le réseau des points de recharge électrique est encore loin de mailler tout le territoire de l'Hexagone. Parmi les pistes de solution explorées par les chercheurs, l'amélioration de la technologie des batteries, afin de les rendre plus endurantes et plus rapides à recharger. Mais aussi l'intégration des systèmes d'alimentation directement dans les routes empruntées par les véhicules électriques. En clair : la voiture se chargerait en roulant et deviendrait autonome 24 h sur 24. L'idée est née au Japon, en 2011.
Jusqu'au samedi 5 janvier 2019, Ma Planète vous fait (re)découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, Lina, une voiture à composter imaginée aux Pays-Bas.
Cette équipe d'étudiants de troisième année de l'Université de technologie d'Eindhoven, aux Pays-Bas, ne manque pas d'imagination. Créer une voiture compostable, il fallait quand même y penser ! Et surtout, y parvenir.
Objectif atteint pour ces ingénieurs en herbe qui ont conçu une voiture électrique alimentée par trois batteries au lithium modulaire pour une autonomie de 100 kilomètres à 80 km/h, fabriquée à partir de matériaux naturels biodégradables (lin et sucre de betterave) et tous recyclables. Sa carrosserie est en bioplastique à base de lin et d'acide polyactique (PLA), ce qui réduit en outre considérablement son poids : 301 kg contre 1,5 t, en moyenne pour un véhicule électrique classique. Avec son faible poids, ce véhicule green tech est quatre fois plus puissante qu'une BMW i3, l'une des voitures électriques de la marque.
Pour conduire un jour Lina, c'est le nom de cette petite merveille verte destinée à tous les citadins éco-responsables (et aux autres), il faudra encore patienter. La voiture compostable en est pour l'instant au stade de prototype. Ses inventeurs travaillent sur une deuxième version plus solide de "la première voiture la plus propre au monde" jamais conçue : sa fabrication émet également très peu de CO2.