Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pollution - Page 26

  • Qualité de l'air : pics de pollution aux particules fines à Dax, Pau et Agen

    nuages.jpg[Modifié à 16h01]. Qualité de l'air, jeudi 29 novembre. Airaq a déclenché ce matin une procédure d'information de pollution aux particules fines à Dax  (Landes), avec un indice 8 (mauvais). Depuis cet après-midi, les agglomérations de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Agen  (Lot-et-Garonne) sont également concernées.

    Le seuil d'information et de recommandations fixé à 50 µg/m3 a été dépassé dans ces trois zones urbaines.

     En cause lealerte airaq voitures.jpg froid et des conditions météorologiques qui favorisent l'accumulation des particules en suspension émises par le transport automobile, les activités industrielles et le chauffage.


     Les bons gestes rappelés par Airaq en cas d'alerte :

    • Eviter de pratiquer une activité physique intense lors d’un pic de pollution élevé ; un sportif respire de 5 à 15 fois plus d’air qu’au repos.
    • Limiter le contact avec d’autres irritants comme le tabac, les solvants (vernis, colle, produits ménagers…), les peintures, les insecticides…
    • Respecter toujours son traitement médical, si l'on est asthmatique, insuffisant respiratoire ou cardiaque et ne pas hésiter pas à consulter son médecin. Ou veiller à ce qu’il soit bien suivi, par les enfants en particulier.
    • Limiter l’usage de la voiture et du chauffage au bois.

    Pour plus d'info : cliquer ICI

     Cathy Lafon

    ►SUR INTERNET

     ►LIRE AUSSI

  • 2012 : nouvelle année record pour les gaz à effet de serre dans l'atmosphère

    pollution chine harbin.jpg

    Un habitant de Harbin à vélo dans un brouillard de pollution, le 21 octobre 2013, dans le nord-est de la Chine Photo AFP

    "Réduisez les émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique !", qu'ils disaient... Hé bien, c'est raté.

    CO2, méthane et protoxyde d'azote : de nouveaux pics en 2012

    Le trois principaux gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique, ont franchi de nouveaux records de concentration en 2012 dans le monde. Telle est la conclusion des dernières analyses de l’Organisation météorologique mondiale, une agence de l’ONU, rendues publiques le 6 novembre dernier. Rien d'étonnant à cela, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait déjà annoncé en juin dernier qu'avec une hausse de 1,4% à 31,6 milliards de tonnes, les émissions de CO2 dans le monde avaient atteint un niveau historique en 2012. D'où les records de concentration.

    "Les dernières analyses montrent que le CO2, le méthane et le protoxyde d’azote ont atteint de nouveaux pics en 2012″, écrit l’OMM. Entre 1990 et 2012, le réchauffement de l'atmosphère induit par les gaz à effet de serre, qui induit un réchauffement climatique, a augmenté de 32% à cause de ces gaz, qui retiennent la chaleur, relève l'organisme qui souligne qu'en 2011, ce différentiel n’était que de 30%.

    michel jarraud.jpgUne hausse des températures moyennes de + 4,6°C en fin de siècle

    Conclusion: selon Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM, si le monde continue sur cette voie, "la température moyenne du globe à la fin du siècle pourrait dépasser de 4,6°C ce qu’elle était avant l’ère industrielle (NDLR, en 1750), et même plus dans certains régions, les conséquences seraient catastrophiques". 

    "CO2 mon amour" :  oui, mais pas trop

    Indispensable à la vie sur Terre, le CO2 est aussi un gaz qui demeure dans l’atmosphère pendant des centaines voire des milliers d’années, l'OMM ajoute que "la plupart des aspects du changement climatique persisteront pendant des siècles même si les émissions de CO2 cessaient sur le champ". Sympa...

    Cathy Lafon

    REPERES

    • Le CO2 (dioxyde de carbone) est le principal responsable du réchauffement climatique. Le CO2 trouve notamment son origine dans la combustion de matières fossiles ou le déboisement.
    • En raison des activités humaines, sa concentration dans l’atmosphère a augmenté en 2012 de 2,2 ppm (parties par million), à comparer avec une hausse de 2,0 ppm en 2011.
    • La hausse moyenne durant ces 10 dernières années était de 2,02 ppm, et les chiffres de 2012 montrent une « accélération de la tendance ».
  • Planète vidéo. L'impact des particules fines sur la santé et l'environnement

    pollution air rocade.jpg

    Le trafic automobile est l'un des principaux responsables de la pollution de l'air. Encombrements sur la rocade à Bordeaux, photo archives Sud Ouest

    Oui, la pollution de l'air et les particules fines, responsable de maladies respiratoires, sont cancérigènes L'agence spécialisée sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l'a confirmé le 17 octobre, en pointant du doigt la responsabilité de nombreux secteurs économiques, les modes de transports et de chauffage. Au banc des accusés : le diesel, principal émetteur de particules fines.

    On en cause, on en cause... Mais on a du mal à comprendre ce phénomène, parce qu'on ne le voit pas. Voilà pourquoi le Ministère du développement durable, à l'occasion des deuxièmes Journées de la qualité de l'air des 23 et 24 octobre, a mis en ligne une vidéo pédagogique, destinée à décrypter pour le plus grand nombre l'impact des particules fines sur la santé et l'environnement.


    L’impact des particules fines sur la santé et l... par developpement-durable

    Les 3 chiffres à retenir de l'impact de la pollution de l'air sur la santé

    42.000 décès par an en France

    Les données les plus récentes montrent qu'en 2010, 223.000 personnes sont décédées d'un cancer du poumon en lien avec la pollution de l'air. La France, où la pollution de l'air s'aggrave avec l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, est l'une des régions du globe où la pollution de l'air tue le plus, comme l'a révélé une étude scientifique réalisée par la Nasa, publiée en juillet dernier.  Selon les données officielles, 12 millions de Français ont vécu en 2011 dans des zones où la pollution aux particules fines, émises par nos voitures mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, excède les normes européennes. Les particules les plus fines, qui en ville proviennent majoritairement des pots d'échappements, seraient à l'origine de 42.000 morts prématurées chaque année en France. 

    pollution de l'air,urbaine,émission des gaz à effet de serre,plan d'urgence,gouvernement ayrault150 décès par an à Bordeaux

    L'augmentation des maladies respiratoires, plus ou moins graves, chroniques ou non, est responsable à Bordeaux d'une diminution moyenne de l'espérance de vie de 5 mois, selon les conclusions du projet Aphekom, qui a évalué de 2008 à 2011 les répercussions de la pollution de l'air sur la santé publique dans douze pays européens et en particulier dans neuf villes françaises. Résultats repris par la Dreal Aquitaine, dans son Etude sur l'impact sanitaire de la mise à 2x3 voies de la rocade bordelaise publiée le  21 novembre 2012 : "si la concentration moyenne annuelle de particules fines (PM2,5), en pollution de fond, respectait la valeur guide de l'OMS (10 μg/m3), cela permettrait de différer environ 150 décès par an sur l’agglomération bordelaise, par rapport à la situation actuelle."

    Asthme, bronchites, pneumopathie : un coût de 1,7 milliards d'euros pour la France

    Dans l'Hexagone,  selon un document récent du Commissariat général au développement durable (CGDD) daté d'octobre, la pollution de l'air coûte de 0,7 à 1,7 milliard d'euros par an au système de soins. L'asthme, avec de 400.000 à 1,4 millions de nouveaux cas par an attribuables à la pollution, est "l'exposition chronique qui est globalement la plus préjudiciable en termes d'impact sanitaire"', avec un coût total situé entre 335.000 euros et 1,1 milliard d'euros. Suivent les bronchites aiguës (950.000 nouveaux cas), les bronchites chroniques (134.000 cas), et les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO, entre 26.000 et 39.500 cas).

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI