Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

france - Page 14

  • Eolien marin offshore: le choc des titans EDF et GDF Suez

     eoliennes offshore.jpg

    Des éoliennes en pleine mer.  Photo archives AFP

    EDF Energies Nouvelles, la filiale énergies renouvelables d'EDF, a confirmé vendredi être candidate pour l'installation et l'exploitation de deux nouveaux parcs éoliens au large des côtes françaises, dans le cadre d'un appel d'offres gouvernemental qui l'oppose à son rival GDF Suez.

    De futurs parcs éoliens marins de 480 à 500 mégawatts chacun

    Traumatisée par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, la préfecture de Fukushima a inauguré le 11 novembre 2013, la première phase de la construction d’un important parc d’éoliennes flottantes au large de la côte nord-est du Japon, destiné à approvisionner 100.000 foyers en électricité. De son côté, la France se lance aussi dans l'éolien offshore. Dans le cadre d'un premier appel d'offres, au printemps 2012, le tandem EDFEN-Alstom s'est vu attribuer trois parcs (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer et Fécamp), tandis que Iberdrola-Areva a raflé le quatrième (Saint-Brieuc), totalisant une puissance de 2.000 mégawatts. Le deuxième appel d'offres français pour l'éolien en mer, qui se clôture ce vendredi, vise à développer des parcs au large du Tréport, en Seine-Maritime, et des îles d'Yeu et de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité de 480 à 500 mégawatts chacun.

    eolienne mer alstom.jpgEDF Energie Nouvelles mise sur les éoliennes Alstom

    Le consortium formé par EDF Energies Nouvelles avec le développeur allemand WPD Offshore "annonce avoir déposé deux offres", ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué commun. "Au sein de ce consortium, WPD Offshore possède 30% du projet en Vendée et 15% au Tréport, le solde étant détenu par EDF Energies Nouvelles", a indiqué à l'AFP le directeur général délégué France de l'entreprise française, Yvon André. S'ils sont retenus, ils s'équiperont auprès d'Alstom en éoliennes d'une puissance de 6 mégawatts (modèle Haliade 150, photo ci-contre), ont-ils précisé. Selon la Commission de régulation de l'énergie, (CRE) "Alstom a déjà lancé la construction de deux usines à Saint-Nazaire, de nacelles et de génératrices, qui seront opérationnelles en septembre 2014. Deux autres usines sont prévues à Cherbourg, pour les tours et les pales, et les permis seront déposés avant la fin de l'année", a-t-elle ajouté.

    GDF Suez choisi la super-éolienne d'Areva

    Un autre consortium, conduit par GDF Suez, a également annoncé sa candidature aujourd'hui, avec le portugais EDP Renovaveis et le français Neoen Marine.  Si sa candidature est retenu, GDF travaillerait avec  Areva, constructeur d'une super-éolienne de 8 mégawatts. Pour le moment, seule la société danoise Vestas a produit un prototype d'une telle taille, qui n'est pas encore en service.

    Rendez-vous à la fin mars 2014, pour le choix final

    La CRE est chargée de réceptionner les offres et de les étudier, en fonction notamment du prix de l'électricité produite et des engagements industriels et d'emploi. Le gouvernement, qui veut créer une véritable filière industrielle de l'éolien offshore, devrait annoncer le choix des lauréats à la fin du premier trimestre 2014.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI

  • Procès de la marée noire du Prestige: l'Etat français dépose un recours

    naufrage prestiger.jpg

    Le naufrage du pétrolier Prestige, en novembre 2002. Photo archives AFP

    L'Etat français a annoncé vendredi avoir introduit un recours en cassation devant la cour suprême espagnole contre la relaxe des trois accusés jugés au pénal à La Corogne, pour la marée noire consécutive au naufrage du pétrolier Le Prestige, en novembre 2002.

    La reconnaissance d'une infraction pénale d'atteinte à l'environnement

    La France se pourvoit en cassation contre ce jugement "afin de faire reconnaître par la Cour Suprême espagnole l'existence d'une infraction pénale d'atteinte à l'environnement en raison des actes commis par le capitaine et l'équipage", soulignent les ministres de la Justice et de l'Economie dans un communiqué. Le recours "permettra également de contester les conclusions du tribunal de la Corogne en termes de responsabilités civiles", poursuivent-ils, en soulignant que le gouvernement espagnol a lui aussi décidé de se pourvoir dans ce dossier : le parquet de la Corogne, ville espagnole située en Galice, a indiqué le 18 novembre, qu'il faisait appel devant la même instance contre ce jugement, afin d'obtenir "réparation" du préjudice provoqué.

    marée noire hossegor.jpgUn coût de 109,7 millions d'euros pour les victimes françaises de la pollution

    L'accident du pétrolier survenu fin 2002 au large des côtes de Galice (nord-ouest de l'Espagne), a souillé des milliers de kilomètres de côtes -surtout en Espagne mais aussi au Portugal et en France - et contraint à la fermeture de riches zones de pêches. Le coût de cette marée noire est estimé à 109,7 millions d'euros pour les victimes françaises, dont 67,5 supportés par l'Etat pour lutter contre la pollution, précisent les deux ministères.

    Il y a dix jours, le 13 novembre, les juges espagnols ont estimé qu'il était impossible d'établir la responsabilité pénale des trois accusés et jugé que le capitaine, le chef mécanicien et le directeur de la Marine marchande espagnole d'alors n'étaient pas coupables du délit d'atteinte à l'environnement.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO

    • Les articles de Ma Planète sur la marée noire du Prestige : cliquer ICI
  • Biodiversité: les Français aiment les loups et refusent qu'on les abattent

    loup,animal,victime plan,gouvernemental,protection,sondage,chiffre,france

    Un couple de loup en montagne, photo DR Ferus

    Ca s'appelle un plébiscite. Et c'est inversement proportionnel au score que réalise François Hollande dans le coeur des Français : 80 % de nos compatriotes aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru le 1er octobre, réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS).

    Il y a un loup dans le plan loup

    Au niveau national, le " plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups au lieu de 11 jusque là, peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France. L’idée affichée était de respecter cette espèce protégée, tout en aidant des éleveurs victimes d'attaques contre leurs troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008). Les modalités du plan auraient été décidées "unanimement" par les éleveurs et les associations. Dans la réalité, les défenseurs du loup étaient loin d'en approuver la mouture.

    loup,animal,victime plan,gouvernemental,protection,sondage,chiffre,franceAu pays du loup,  plus rien ne va

    L'unanimité n'était bien qu'une façade. Elle vient de voler en éclat à peine quelques mois plus tard. Au pays du loup, plus rien ne va : les éleveurs veulent une action plus musclée que le plan initial, et les écologistes retiennent le bras du gouvernement par voie de justice. Le déclenchement des hostilités est venu du ministre de l’Ecologie. Philippe Martin, le 10 septembre  a pris la décision d'autoriser les chasseurs à tuer un loup dans le cadre de leurs battues habituelles aux gibiers, dans trois départements de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA). Dans la foulée, lors d'une battue au sanglier organisée le 22 septembre, un chasseur de Beuil (Alpes-Maritimes) tue un loup, le second abattu en vingt-quatre heures. Sur ce, les associations écologistes qui critiquent vivement une mesure annonciatrice, selon eux, du "retour aux battues du XIXe siècle" et qui reprochent à la France de s'asseoir ainsi "sur ses engagements européens", saisissent le tribunal administratif de Nice. Ce dernier, en suspendant la semaine dernière les autorisations contestées, leur a donné raison : elles n’étaient pas assez encadrées.

    loup,animal,victime plan,gouvernemental,protection,sondage,chiffre,franceJe t'aime, mon p'tit loup

    Un épisode de plus dans la guéguerre entre éleveurs, chasseurs et associations de défense de l'environnement ? Non, car il y a du nouveau : 75% des Français interrogés donnent raison aux écologistes et "considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés", selon l'enquête de l'IFOP. 80 % des sondés se déclarent même "farouchement opposés à son éradication" et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.

    Haro sur les abattages des espèces protégées

    Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable "que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque". Dont acte.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO

    • Sondage IFOP effectué du 24 au 27 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus: cliquer ICI

    TOUT SUR LE PLAN LOUP AVEC MA PLANETE : cliquer ICI

    LIRE AUSSI