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documentaire - Page 35

  • Cinéma : Marion Cotillard, bio-pipole de Ma Planète, raconte la "Terre des ours"

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    Marion Cotillard donne de la voix pour la Terre des ours. Capture d'écran

    Premier documentaire animalier de cinéma en 3D-relie,  tourné en pleine nature avec des animaux sauvages, au bout du monde, le film de Guillaume Vincent fait vivre aux spectateurs une expérience unique, une plongée, une immersion sur un territoire de l’Extrême-Orient Russe, le Kamchatka, et les entraîne dans un grand voyage en Terre des Ours. 

     

    L'histoire

    La magnifique réserve du Kamtchatka, à l'extrémité orientale de la Russie, accueille environ 15.000 ours brunsla plus grande concentration du plantigrade au monde. A la fin du printemps, après huit mois d'hibernation, ils quittent leur tanière pour pêcher les saumons dans les rivières. Tendres et dangereux, ces animaux fascinants sont filmés au plus près, dans des paysages d'une beauté exceptionnelle. Pour réaliser le film, l'équipe de Terre des ours a dormi des semaines sous la tente, en Sibérie orientale. Ce film tourné dans des conditions extrêmes est tout à la fois un défi humain, technique et artistique.

    Le bonus

    La voix de "Terre des ours", c'est Marion Cotillard. Ca tombe bien, car l'actrice française la plus demandée à Hollywood est aussi une vraie écolo. Biopipole de Ma Planète et fan de Pierre Rabhi, le philosophe chantre de l'agroécologie, la belle qui est aussi une grande consommatrice de documentaires animaliers, soutient notamment les actions de Greenpeace.

    Si on en cherche encore une, c'est "la" bonne raison pour foncer au cinéma...

     

     
    • "Terre des ours", un film de Guillaume Vincent narré par Marion Cotillard (France). Genre: documentaire. Duree : 1H27 mn. Distributeur : Paramount
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  • Télévision. Un million de tonnes d'armes chimiques sous la mer : une enquête explosive d'Arte

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    Près d'1,5 millions de tonnes de cylindres contenant gaz sarin, arsenic... jonchent les fonds marins. Photo Arte

    Que peut-il y avoir de pire au fond des mers que les déchets nucléaires qu'on y a balancés ? Ou des carcasses de sous marins nucléaires qui gisent au large des côtes russes, à Mourmansk ? Langue au chat ? C'est Arte qui a trouvé. Véritables bombes à retardement qui dorment au fond des mers et des océans de toute la planète, plus d’un million de tonnes d’armes chimiques héritées des deux guerres mondiales nous menacent encore aujourd’hui.

    "Armes chimiques sous la mer", le documentaire de Bob Coen, Eric Nadler et Nicolas Koutsikas, mène l'enquête sur ce sujet explosif, classé secret défense jusqu'en 2017, et nous entraîne par la même occasion dans les coulisses de l'histoire des armes chimiques, ce soir, sur la chaîne franco-allemande. 

    le porge détritus.jpgLa mer est aussi la poubelle des armées

    Le chanteur Renaud a raison : "la mer est dégueulasse". Mais pas "parce que les poissons baisent dedans". La mer est dégueulasse, parce qu'elle est la poubelle de l'humanité, comme en attestent les quantités phénoménales de déchets produits par nos activités que les vagues de l'océan rapportent régulièrement sur nos plages. Ce qu'on sait moins, c'est qu'elle est aussi la poubelle de l'Histoire et notamment celles des deux grands conflits mondiaux. En plusieurs vagues, de 1917 à 1970, pour se débarrasser des stocks d'armes explosifs et hautement toxiques, les armées des grandes puissances mondiales les ont déversés dans les océans. Ni vu, ni connu.

    1,5 millions de tonnes d'armes chimiques

    Il y aurait ainsi près de 1,5 millions de tonnes d'armes chimiques provenant des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 au fond des mers et des océans. Il ne peut s'agir que d'une estimation, car les immersions ont toujours eu lieu clandestinement. Les lieux d'immersion sont connus sans l'être vraiment, car bien des bateaux se sont dépêchés de larguer dans les eaux leurs "colis" avant même d'y parvenir, tant leur contenu hautement dangereux inquiétait ceux qui les convoyaient. Ces armes, des poisons mortels encore actifs, s’échappent peu à peu dans la mer, menaçant les pêcheurs, les baigneurs, les poissons et tout l’écosystème. En toute discrétion, car en parler, "ça fait fuir le tourisme".

    Un peu d'histoire

    Commémoration du centenaire de la Grande guerre oblige, il faut reconnaître au premier grand conflit mondial d'avoir fait entrer dans la modernité et à grande échelle l'usage guerrier les armes chimiques, dites "non conventionnelles".  En 1915, l'Armée allemande est la première à lancer une offensive chimique d'envergure, lors de la deuxième bataille d'Ypres en Belgique, en utilisant un gaz chloré. Le fameux gaz moutarde est ensuite utilisé pour la première fois en 1917, provoquant chez les soldats les ravages monstrueux que l'on sait. Dans l'entre-deux guerres, on ne mollit pas : près de 135.000 tonnes de gaz sarin sont notamment produits par les Américains. Finalement, et fort heureusement, si la guerre de 39-45 s'achève par l'explosion des deux premières bombes atomiques au Japon, la guerre chimique n'aura pas eu lieu. Que faire de cet arsenal terrifiant ? A l'issue de la deuxième guerre mondiale, à la conférence de Posdam, en août 1945, les Alliés se répartissent les stocks pour les déverser en mer. C'est la solution la plus simple et la plus sûre qu'ils ont trouvée... Jusqu'en 1970, des immersions d'armes chimiques auront lieu en mer du Japon, dans l'océan indien, en mer Baltique, en mer du Nord, dans l'Atlantique Nord au large des côtes américaines et canadienne et enfin, en Méditerranée, au large de la Côte d'Azur en France et des côtes italiennes, à Bari.

    armes chimiques fond des mers.jpgLocaliser et neutraliser ces armes

    Aujourd'hui, il y en a donc un peu partout. Notamment dans la mer Baltique, qui décroche la palme de la "mer la plus polluée au monde". Non loin des côtes et des plages, les fonds marins et océaniques sont jonchés de cylindres d'acier corrodés, qui laissent fuir leurs contenus : gaz sarin, moutarde, arsenic... Mais où exactement ? Et avec quelles conséquences pour les écosystèmes, la santé des poissons, celle des pêcheurs et des consommateurs ? Pour les pêcheurs qui remontent les filets, les accidents se multiplient. Aujourd'hui, en Italie, en Allemagne, en Pologne, aux Etat-Unis, au Canada et au Japon, des hommes se battent pour localiser et neutraliser ces armes. Tout s’y oppose : le manque d’archives, le secret militaire, le coût des opérations, l’« omerta » des pêcheurs et la peur de faire fuir les touristes.

    Des solutions existent

    Cette enquête captivante, nourrie d’interviews et d’images d’archives, passe en revue les zones à risque et montre que des solutions sont possibles pour nettoyer ces décharges. À condition, toutefois, que les États qui font jusqu'à présent la sourde oreille, acceptent d’y mettre le prix. Mais tout espoir n'est pas perdu : une poignée de scientifiques ont saisi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques pour qu'elle s'empare du problème.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur la pollution des océans par les déchets plastiques : cliquer ICI
  • Planète vidéo. L'agriculture urbaine, c'est possible !

    agri-urbaine.jpg

    Agriculture urbaine, photo DR

    L’agriculture urbaine ? Encore un truc pour ces bobos des centres villes ! Et bien non. Raté. Le concept se développe et, sachez le, faire pousser en ville de quoi se nourrir ne se réduit pas aux seuls potagers et n'est pas un pur fantasme d'écolo des villes.

    Le documentaire "Des cultures et des villes", réalisé par le photographe et vidéaste Jean-Hugues Berrou pour l’école AgroParisTech, montre ainsi différentes expériences conduites dans le monde : des jardins potagers en ville, des containers pour faire pousser des champignons, des projets de fermes verticales ou encore des défenseurs du pâturage des moutons en ville…


    Des cultures et des villes par AgroParisTech

    new york potager toit.jpgL'agriculture urbaine, késaco ?

    Résultat d’une enquête, le film montre ce qu'est l'agriculture urbaine, à savoir tout ce qui pousse en ville et qui se destine à l’alimentation. Par ville, il faut entendre un milieu urbain dense. Il ne s'agit pas de maraîchage, mais par exemple, de potagers sur les toits, comme à New York, de jardins communautaires et partagés, comme à Bordeaux, avec le jardin du collectif « L'Atelier des bains douches », réalisé par les habitants du vieux quartier Belcier, près la gare. Ou encore de ruches en ville.

    Le lien avec la terre

    Certes, aucune ville ne deviendra auto-suffisante sur le plan alimentaire grâce à l'agriculture urbaine. Mais cette dernière joue un rôle complémentaire et surtout, elle permet d’éviter que les citadins ne se coupent totalement de la terre. Elle a aussi un rôle pédagogique fort, en apprenant aux enfants que ce qu’ils mangent vient de terre. Enfin, elle participe au maintien de la biodiversité en ville, à la préservation des espaces verts. Et par là-même, au bonheur et à la qualité de vie de ses habitants.

    Tiens, c'est aussi ce que nous enseigne Pierre Rabhi, le chantre de l'agroécologie...

    Cathy Lafon

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