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Selon Airaq, les niveaux de particules en suspension (PM10) entraînent le déclenchement de la procédure d'information et de recommandations dans ces deux départements où la qualité de l'air est mauvaise : indice 8.
Les effets sur la santé des particules en suspension
Les particules en suspension constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et de par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voire cancérigènes).
En conséquence, Airaq préconise un certain nombre de recommandations sanitaires et civique concernant ce taux de pollution.
Recommandations sanitaires pour les personnes vulnérables et sensibles :
Limitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.
Limitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
En cas de symptômes ou d’inquiétude, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin.
Recommandations civiques:
Transports : il est recommandé de réduire sa vitesse, d'utiliser le covoiturage et les transports en commun, de favoriser les modes de déplacement doux et de réduire l'usage des véhicules les plus polluants (article R318-2 du code de la route).
Résidentiel et tertiaire : il est recommandé d'arrêter l'utilisation des cheminées à foyer ouvert et autres appareils de combustion de biomasse peu performants. Il est rappelé que le brûlage des déchets verts est interdit.
Agriculture : il est recommandé de décaler les opérations de nettoyage des silos et de stopper les brûlages à l'air libre des déchets agricoles, même en cas de dérogation.
Industries : il est recommandé de réduire les rejets atmosphériques, de reporter le démarrage d'unités à l'arrêt, de réduire les chantiers générateurs de poussières et de réduire l'utilisation des groupes électrogènes.
Fin octobre, un samedi après-midi, Ma Planète a voulu voir ce que devenait "La Recharge", la première épicerie zéro emballage de France qui a ouvert rue Sainte-Colombe à Bordeaux, en juillet dernier. Le magasin tenu par ses créateurs, Jules Rivet et Guillaume de de Sanderval, était plein comme un oeuf... Sans emballage, bien sûr. Bonne nouvelle pour l'écologie et la planète : l'initiative des deux Bordelais rencontre un succès, comme ils le racontent à Ma planète.
Ma Planète : Alors, heureux ?
Jules et Guillaume, cofondateurs de La Recharge : Oui ! La fréquentation de l'épicerie est plus importante que prévue : plus d'une centaine de clients par jour. A notre grande surprise la moitié des clients reviennent avec leurs propres contenants, contre moins d'un tiers au départ : sacs en kraft réutilisés, bouteilles, pots et bocaux... Nous ne nous attendions pas à ce que ce soit aussi rapide ! C'est donc très encourageant !
Comment le projet est-il accueilli par les clients ?
Nous n'avons pratiquement que des bons retours. Il y a toujours beaucoup de curieux qui entrent dans l'épicerie, mais aussi des habitués qui reviennent tous les jours. Les clients apprécient avant tout nos bons produits, nos prix compétitifs, et de pouvoir s'affranchir du gâchis des emballages. Au delà du bio, c'est le local et le produit fermier qui parlent le plus à tout le monde.
Quels sont les produits les plus demandés ?
Les produits qui partent le mieux sont les fruits et légumes, le fromage, le miel en vrac, les yaourts dans des pots consignés et les huiles en vrac.
Quel est le produit le moins cher dans vos rayons ?
Notre huile bio à 6 euros le litre, nos légumes (pourtant bio et locaux !) souvent moins cher que chez Carrefour Market, le sel, le savon à la coupe...
... Et le plus cher ?
Les épices, évidemment.
Vos légumes sont déjà bio. A quand les fruits ?
Depuis le premier jour, tous nos légumes sont bio. Nous travaillons uniquement avec des maraichers en agriculture biologique. Quant aux fruits, nous avons enfin trouvé des producteurs locaux en bio. Les premières pommes bio sont arrivées il y a déjà près d'un mois !
Et vos propres déchets... Vous en faites quoi ?
L'objectif de notre projet d'épicerie La Recharge est d'éliminer les déchets à la source. C'est pourquoi nous travaillons en direct avec les travailleurs locaux pour éviter le suremballage à la source. Nous rendons les cagettes de fruits et légumes aux producteurs, qui les réutilisent. Nous nous déplaçons souvent sur place pour remplir des fûts. Enfin, nous rendons aux artisans les bidons de détergents pour qu'ils soient réutilisés... Les seuls déchets que nous produisons sont des grands sacs en kraft ou du carton. Recyclables, donc. Et nous travaillons avec nos fournisseurs pour continuer à les réduire au maximum.
Un autre commentaire ?
Nous avons tenté de réintroduire la consigne, d'abord sur les pots de yaourts, de confitures et les bouteilles de bière... c'est un succès ! Nous récupérons par exemple plus de 9 pots de yaourt et de crème sur 10 ! Le producteur qu'il a fallut convaincre de passer de pots en plastiques à des pots en verre consignés était d'abord sceptique, mais nos clients ont prouvé que la consigne était possible. Désormais nous pouvons vendre des conserves de légumes dans des pots consignés.
Promis, craché, juré : cette fois-ci, l'ONG, friande d'intrusions ou de survols surprises des sites nucléaires pour démontrer les failles de leurs systèmes de sécurité - comme au Bugey, avec un ULM en 2012, ou à La Hague en 2011 - n'y est pour rien. Ce que son représentant local en Gironde, Patrick Maupin, clame haut et fort, y compris dans l'enceinte de la Commission locale d'information sur le nucléaire (Clin)auprès de la centrale de Braud-et-Saint-Louis, à laquelle il participait mercredi 5 novembre pour la première fois. Depuis l'été dernier, le militant bordelais de Greenpeace est en effet membre permanent de la Clin du Blayais présidée par Jacques Maugein,dans le collège des associations. Une ouverture à la société civile qui constitue une réelle avancée vers plus de transparence et de démocratie dans la gestion de l'industrie nucléaire du pays. N'être pour rien dans l'affaire des drones n'empêche toutefois pas l'association internationale de s'en saisir pour rebondir sur l'un de ses sujets les plus chers : l'impossibilité d'assurer totalement la sûreté des centrales nucléaires, qui en fait, selon elle, de véritables bombes à retardement pour le territoire français et les population en cas d'accident.
« En cas d'accident nucléaire, que ferez-vous ? »
Telle est la question que poseront au public ce samedi 8 novembre à Bordeaux à partir de 14h, les militants de l’équipe girondine de Greenpeace, en interpellant les passants autour d'une carte géante de 16 mètres carrés posée au sol, place de la Comédie, devant le Grand théâtre. Chacun pourra ainsi situer concrètement à quelle distance de la centrale il vit et surtout, visualiser les retombées possibles d'un accident nucléaire dans la région, et les dispositions prévues en cas d’accident majeur. Bordeaux ne se trouve en effet qu'à 45 km des quatre réacteurs de la centrale du Blayais, décrite par les anti-nucléaires comme "vieillissante et particulièrement sensible". Un avis nuancé par l'Autorité de sûreté nucléaire, dont les deux derniers bilans du site sont "assez satisfaisants".
La question du Plan particulier d'intervention (PPI) autour des centrales nucléaires françaises
En France, en cas d'accident, si aucune valeur nationale n'est imposée, les préfectures restreignent les mesures de précaution et la zone d'évacuation à 10 km autour des centrales nucléaires, y compris dans le Blayais. Les communes situées au-delà n’ont accès à aucune préparation ni équipement particuliers pour faire face au risque nucléaire. En Ukraine et au Japon, les zones d'évacuation de 30 km autour de Tchernobyl et Fukushima se sont révélées insuffisantes pour garantir la santé des populations. Dans ces deux pays, des territoires fortement contaminés par les deux plus graves catastrophes nucléaires de l'histoire de l'humanité à ce jour, sont cartographiés sur plus de 100 km.
Une centrale nuléaire au coeur d'un secteur viticole exceptionnel
Dans une fiche détaillée sur la centrale du Blayais et son périmètre, Greenpeace rappelle que le site se trouve au beau milieu des grands domaines viticoles du Bordelais. En cas de contamination des sols agricoles, les activités des grands crus girondins qui pèsent pour près de 4 milliards d’euros annuels, ne seraient évidemment absolument pas "transférables", à la différence de celles de sites industriels. Château Lafitte, Château Margaux, Saint Estèphe, Saint Julien… sont notamment dans un rayon de 10 km autour de la centrale, au coeur d'une région au riche patrimoine naturel et très touristique: l'Aquitaine accueille plus de 100 millions de visiteurs par an. Environ 1,5 millions de personnes vivent à moins de 70 km de Braud-et-Saint-Louis, et l’agglomération Bordelaise, avec son million d’habitants, se trouve à 45 km.
Les commissions locales d'information sur le nucléaire et Greenpeace : même combat
"Que penser des 10 km règlementaires en France ? Les populations connaissent-elles seulement les consignes de base ? Par exemple, que se passera-t-il pour les plus de 163.000 personnes qui habitent à moins de 30 km de la centrale ? Et qu’en est-il des 2 millions de personnes qui seraient touchées dans un rayon de 100 km ?" Autant de questions que pose Greenpeace et auxquelles l'ONG veut sensibiliser les habitants. De son côté, garante de l’information des citoyens sur les activités nucléaires, l’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information, (ANCCLI) réclame également une révision en profondeur de l'extension des périmètres, parce que, dit-elle : "le risque zéro" n'existe pas. L'ANCCLI s’étonne notamment qu’"aucune avancée concernant le périmètre des Plans particuliers d’intervention (fixé aujourd’hui à 10 km) n’ait été inscrite dans la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte ; et ce, malgré sa demande expresse d’amendement à ce sujet".
Quant à l'affaire du survol de la centrale du Blayais par un aeronef, vraisemblablement un drone, elle s'est naturellement invitée ce mercredi à l'ordre du jour des débats de la Clin girondine. Le directeur du site, Pascal Pezzani, a rappelé qu'il avait déposé plainte en assurant qu'il n'y avait eu "aucune conséquence sur la sûreté nucléaire" de la centrale. "Nous étions très fiers de notre industrie nucléaire, nous sommes aujourd'hui la risée du monde", a ironisé pour sa part Patrick Maupin, le représentant de Greenpeace.
Le samedi 8 novembre est un jour de manifestation nationale organisée par Greenpeace France pour l'extension des PPI autour des centrales nucléaires. A Bordeaux, où ONG réclame aussi la fermeture de la centrale du Blayais, elle a lieu à 14h, place de la Comédie.
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