Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bordeaux - Page 37

  • Réchauffement climatique: à Bordeaux, c'est l'Alternatiba !

    alternatiba bayonne.jpg

    A Bayonne, au Pays basque, Alternatiba avait réuni 12.000 personnes. Photo archives Sud Ouest

    En 2013, Alternatiba a réuni à Bayonne 12.000 personnes durant trois jours festifs pour relever le défi climatique. Depuis, l’urgence climatique n'a pas faibli. Tous les indicateurs sont au rouge : la température moyenne sur la planète a battu en 2013 un nouveau record, de même que les émissions de gaz à effet de serre.  De son côté, Alternatiba qui n'a pas non plus faibli, a essaimé et organisé cette année des événements à Nantes et Socoa... et prévoit d'ici à 2015 plus de 40 rencontres sur le modèle bayonnais, en France et à travers toute l'Europe. 

    alternatiba.jpgCe week-end, c'est au tour de Bordeaux d'accueillir conférences, débats remue-méninges, concerts, ateliers participatifs...  Car l'idée, c'est avant tout de montrer que les alternatives économiques, écologiques et sociales existent pour lutter contre le changement climatique, et de les fêter, car elles sont déjà en marche. Et puis, qu'on se le dise, l'écologie, ça n'est pas triste !

    Un samedi de débats...

    débat,conférence,bordeaux,climat,alternatibaAprès la journée du vendredi 10 octobre, dédiée aux étudiants, ce samedi s'annonce chaud à Sainte-Croix, avec sept grandes conférences, sur le climat et la Conférence internationale de 2015, le grand marché transatlantique (TAFTA), la consommation, les grandes infrastructures et les grands projets inutiles...  Comme l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, la première, qui ouvre la journée à 9h30 est incontournable : sur le thème "Métropolisation et transition écologique et sociale sont-elles compatibles ?" , elle réunira en effet notamment, le maire de Bordeaux et président de la Cub, Alain Juppé, Martine Alcorta (vice présidente au Conseil Régional Aquitaine), Hervé Gillé (délégué au développement durable, plan climat et responsabilité sociétale au Conseil général de la Gironde, ) et Simon Charbonneau (juriste en Droit de l’Environnement) (9h30 – 11h,  salle de l’Atelier). 

    ... de  Vélorution...

    Si vous en avez assez de rester assis, pas de problème, vous pourrez bouger. A vélo, bien sûr! Durant l'après-midi, une Vélorution - déambulation revendicative et festive à vélo- aura lieu dans le centre ville. Rendez-vous : 13h place Pey-Berland – départ 14h – arrivée 16h15 place Renaudel.

    ... et de concerts

    A partir de 18h15, place à la musique et aux chansons, avec notamment, Joe la Fougue et les Termites, un groupe bordelais de chanson française festive, ska/reggae/rock (20 h, scène Jacques Ellul, place Renaudel. 

     Dimanche, place aux alternatives concrètes

    Après les paroles, l'action. Dimanche, on découvrira, toujours à Sainte-Croix, un véritable village des alternatives et des utopies devenues concrètes, organisé en quartiers thématiques : climat, énergie, consommation responsable, déchets et recyclage, agriculture, eau, air, santé, transition et écologique etc... Avec notamment,  l'espace "Mobilités soutenables" et son méga atelier vélo, participatif et solidaire en activité toute la journée et l'espace "Climat et sobriété énergétique" proposant une maison en paille ossature bois, des démonstrations d'éoliennes, une conférence gesticulée sur la taxe carbone. Sept autres espaces permettront de réfléchir à la consommation, à la réduction des déchets, à l'agriculture et à la santé, aux médias et à la culture, aux économies alternatives comme les systèmes d'échanges locaux (SEL)... Le tout, parsemé d’animations festives, culturelles, artistiques et ludiques et animé de projections de films et de documentaires. Sans oublier, pour se détendre et intéresser les plus jeunes, un espace zen, avec des jeux coopératifs.

    A Bordeaux, l'Alternatiba, c'est maintenant. 

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site internet d'Alternatiba Bordeaux : cliquer ICI
    • Plus d'une centaine d'associations girondines,  de Greenpeace à Emmaüs, en passant par Colibris, les Amap, les faucheurs volontaires... soutiennent localement Alternatiba, qui a pour parrains le climatologue Jean Jouzel, membre du Giec et co-Nobel de la Paix), Marie-Monique Robin (journaliste, réalisatrice et écrivaine), Hervé Kempf (journaliste et écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste) et Simon Charbonneau (juriste en droit de l'environnement). 
  • Bordeaux : "Mon opticienne privée à domicile" reçoit le prix Drôles d'entrepreneures

    comptoir lunettes.JPG

    A  Bordeaux, Karine Mocholi propose un service d'opticienne à domicile. Photo "Le Comptoir des lunettes"

    L'écologie se niche vraiment partout. Y compris dans un domaine inattendu : celui de l'optique et des lunettes. Et dans ce rayon, une Bordelaise, Karine Mocholi a eu l'idée du siècle. Opticienne de métier, elle a créé il y a presque un an de cela "Le comptoir des lunettes, mon opticien à domicile". Un service très durable, qui répond aux besoins en lunettes des personnes à mobilité réduite mais aussi de toutes celles qui, surbookés, n'ont pas une minute à perdre. Et un concept original et novateur pour lequel elle sera récompensée ce soir à Bordeaux, au 4ème Forum entreprenariat féminin en Aquitaine (Cité Mondiale) qui a justement pour thème "made in local".

    Les lunettes, l'écologie et le lien social

    Besoin de lunettes pour y voir de près ou de loin  ? Plus besoin de se déplacer : c'est l'opticienne se déplace sur rendez-vous chez le client, à domicile, à l'hôpital, en maison de retraite ou au bureau, avec un choix de plus de 200 montures et ce, à Bordeaux et autour de son l'agglomération dans un rayon de 40 km.  Un service de qualité, social et écolo.

    comptoir lunettes 3.JPGRien que pour vos yeux

    Karine Mocholi voulait renouveler l'approche de son métier d'opticienne, dans une perspective de développement durable et de service de la santé et d'aide à la personne. Le métier d'opticienne, pour la Bordelaise, "c'est aussi un travail de professionnel de la santé, et pas seulement un métier de vendeuse".  La dimension sociale de son métier, elle la développe en allant chez les personnes à mobilité réduite, gravement malades, handicapées, ou très âgées. A domicile, à l'hôpital, dans les maisons de retraite, en zone rurale, mais aussi en ville. Karine Mocholi intervient ainsi au centre de rééducation de la Tour de Gassies, à Bruges, dans la banlieue bordelaise. Si les personnes à mobilité réduites constituent une clientèle-cible de "Mon opticien privé à domicile", il y aussi toutes les personnes dont les agendas débordent, ou encore les familles monoparentales, où le papa ou la maman ont bien du mal à dégager du temps pour se rendre chez un opticien, pour leur vue ou celle de leurs enfants...

    Une optique qualitative et éco-responsable

    Autre aspect du développement durable,  "Mon opticien privé à domicile" permet aux clients qui habitent loin de tout opticien et ne peuvent se déplacer qu'en voiture (hé oui, ça existe encore !)  d'économiser en émissions de CO2, gaz à effet de serre et carburant : avec ce service, une seule personne se déplace, l'opticienne. Par ailleurs, dans une cohérence de qualité et d'engagement citoyen, Karine Mocholi qui sélectionne des verres de qualité dont les performances sont largement reconnues par les professionnels de l'optique, a choisi d'équiper son atelier d'une meuleuse (pour tailler les verres) fonctionnant en circuit fermé afin d'éviter le gaspillage d'eau. Enfin, pour compléter cette démarche éco-responsable, les anciennes lunettes des clients ne sont pas jetées, ou reléguées au fond des tiroirs, mais recyclées et expédiées à des associations humanitaires.

    comptoir lunettes2.JPGUne large gamme de montures de lunettes à tous les prix

    Récapitulons. Au final, pour le client, c'est tout bénéfice. Il bénéficie de l'expérience et des conseils d'un opticien diplômé à 100 % à son écoute et qui lui propose un choix de plus de 200 montures avec tous les services que l'on trouve en magasin (tiers-payant, garantie de 3 mois d'adaptation sur les verres progressifs, service après-vente...), tout cela sans bouger de chez soi et sans aucun centime d'euro supplémentaire par rapport à une prestation classique. A partir de 100€, "Mon opticien privé à domicile" propose des modèles de créateurs qui respectent tous les budgets pour tous types de montures (métal, plastique, percée...). Mais aussi, des marques plus luxueuses, comme D&G, Henry Jullien, Porsche Design... 

    Karine Mocholi explique que ce type de service, s'il existe ailleurs, notamment à Strasbourg et Toulouse, est encore peu répandu : il a deux ans, tout au plus. Tout nouveau, il est encore largement méconnu du grand public. L'opticienne indépendante n'est pas franchisée et a créé ce concept de sa propre initiative. Elle travaille seule et fait tout de, de A à Z : première visite, mesures, devis, fabrication et enfin, livraison à domicile. Avec pour seule limite : dans un rayon de 40 km autour de Bordeaux.

    Bien vu.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le développement durable : cliquer ICI
    • Les initiatives "durables" signalées par Ma Planète : cliquer ICI
  • Bordeaux : bientôt, des triporteurs à enfants pour les nounous?

    triporteur 2.jpg

    L'équipe de l'Agence de garde d'enfants à domicile à Bordeaux. De gauche à droite: Laetitia Ferreira, chargée de recrutement, Maelle de Charette, coordinatrice petite enfance. Léa Jeune, chargée de clientèle, Virginie Boureaud, gérante. Photo Kangourou Kids

    Des vélos triporteurs à enfants pour leurs nounous, afin de réduire les émissions de CO2 en ville ? En voilà une bonne idée ! A Bordeaux, c'est Virginie Boureaud, 35 ans, originaire de Nantes mais bordelaise d'adoption depuis 14 ans, qui l'a eue. Novateur et écolo, le projet doit encore être concrétisé et pour ce faire, il faut réunir des financements.

    kangourou kids.jpg

    L'équipe des kangourous Kids de Bordeaux dans leurs locaux, cours de Verdun. Photo Kangourous Kids

    Une réponse écologique à une demande des parents

    C'est en préparant l'ouverture d'une agence de garde d’enfants à domicile, une structure privée membre du Réseau Kangourou Kids, 42 cours de Verdun à Bordeaux, que Virginie Boureaud a imaginé en mai dernier de développer, pour les nounous et les enfants, les trajets en vélo et notamment en triporteur. "Ayant été responsable d’une agence similaire pendant deux ans, j’ai pu constater qu'il y avait une demande des parents pour avoir une nounou véhiculée dans les transports domicile-école et école-domicile sur de courtes distances et aux abords de lieux dangereux pour les enfants", explique-t-elle.  Elle a donc cherché des solutions pour y répondre. "Peu de nounous ont les moyens d’avoir un véhicule en centre ville, observe-t-elle. De toutes façons, se garer est impossible et en terme de développement durable, avec une qualité de l’air à Bordeaux pas toujours au beau fixe, la voiture n'est vraiment pas la bonne réponse".

    Zéro émission de gaz à effet de serre

    D'où l'idée du vélo : zéro émission de gaz à effet de serre garantie. "Utilisatrice de ce mode de transport à titre personnel pour amener mes enfants à l’école, équiper les nounous de mon agence de triporteurs pour transporter les enfants qu'elles gardent me semblait une évidence". Selon elle, ce serait une première en France qui pourrait aussi intéresser d'autres agences de garde d'enfants, comme Kangourou Kids à Toulouse.

    En quête de soutiens

    Virginie Boureaud se lance alors dans une recherche de soutiens tous azimuts auprès des collectivités locales. Elle contacte la ville de Bordeaux, la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) et le Conseil Général de la Gironde pour leur présenter l'idée et obtenir éventuellement une aide, qui permettrait de financer environ 25% du prix d'achat du triporteur. Elle se rapproche également de l’association Vélo Cité et du réseau Mille-pattes qui accueillent favorablement l'initiative, complémentaire de leurs missions: développer le vélo comme mode de transport doux non polluant et l'accompagnement des enfants à l'école à pied (Pedibus) ou à vélo (Vélobus). Cet été, elle a fini par obtenir un rendez-vous avec Brigitte Collet, adjointe au Maire de Bordeaux au service de la petite enfance, qui, selon elle, a également jugé le projet des triporteurs pour enfants très intéressant.

    jules.jpgUn projet de micro-crèche verte

    A Bordeaux, un certain nombre d'entreprises de services utilisent déjà pour leurs prestations le vélo, comme le réseau des  "Jules" (photo ci-contre), ces hommes presque à tout faire, qui interviennent en centre-ville en biporteur. Les Kangourous Kids pourront-ils les rejoindre ? A suivre...

    En attendant, Virginie Boureaud ne manque pas d'idées vertes: elle travaille actuellement sur un projet de micro-crèche au Bouscat, avec notamment des couches lavables et une cuisine faite sur place à partir de produits de saison et locaux. Pour un développement durable des bébés...

    Cathy Lafon

    CONTACTS

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les déplacements doux : cliquer ICI