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réduction des déchets

  • Pollution aux plastiques : c'est l'urgence sur la planète !

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     L'Europe veut interdire des produits en plastique jetable à usage unique qui, collectivement, représentent 70% des déchets marins en Europe. Photo AFP

    En 2050, si on ne fait rien, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. Le point sur un fléau mondial pour le climat, les écosystèmes marins et notre santé… Avec un tour d'horizon des initiatives, citoyennes et gouvernementales autour du globe pour "déplastifier" la planète.

    Après une vaine tentative de sauvetage, ce samedi 2 juin, une baleine, un jeune mâle, est morte après avoir ingurgité plus de 80 sacs en plastique au large du sud de la Thaïlande.

    Un fait divers tristement récurrent dans ce pays, l’un des plus gros consommateurs de sacs en plastique au monde, responsables chaque année de la mort par centaine des créatures marines vivant près de ses plages de rêve, destination majeure du tourisme de masse. Mais ce drame est aussi, hélas, symptomatique de l’état de pollution dramatique aux plastiques et micro-plastiques des océans, mers et cours d’eau, autour du globe : selon un rapport de l’ONU, qui a déclaré la guerre au plastique des océans en lançant la campagne #OcéanPropre, si on ne fait rien, "il y aura plus de débris plastiques que de poissons dans les océans d’ici à 2050"…

    • Lire la suite de cet article sur le site Internet de "Sud Ouest":  cliquer ICI 
  • Réduction des déchets : le succès de "La Recharge", l'épicerie zéro emballage de Bordeaux

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    La Recharge, 25 octobre 2014. Photo Ma Planète

    Fin octobre, un samedi après-midi, Ma Planète a voulu voir ce que devenait "La Recharge", la première épicerie zéro emballage de France qui a ouvert rue Sainte-Colombe à Bordeaux, en juillet dernier. Le magasin tenu par ses créateurs, Jules Rivet et Guillaume de de Sanderval, était plein comme un oeuf... Sans emballage, bien sûr. Bonne nouvelle pour l'écologie et la planète : l'initiative des deux Bordelais rencontre un succès, comme ils le racontent à Ma planète.

    Ma Planète : Alors, heureux ?

    la recharge.jpgJules et Guillaume, cofondateurs de La Recharge : Oui ! La fréquentation de l'épicerie est plus importante que prévue : plus d'une centaine de clients par jour. A notre grande surprise la moitié des clients reviennent avec leurs propres contenants, contre moins d'un tiers au départ : sacs en kraft réutilisés, bouteilles, pots et bocaux... Nous ne nous attendions pas à ce que ce soit aussi rapide ! C'est donc très encourageant !

    Comment le projet est-il accueilli par les clients ?

    Nous n'avons pratiquement que des bons retours. Il y a toujours beaucoup de curieux qui entrent dans l'épicerie, mais aussi des habitués qui reviennent tous les jours. Les clients apprécient avant tout nos bons produits, nos prix compétitifs, et de pouvoir s'affranchir du gâchis des emballages. Au delà du bio, c'est le local et le produit fermier qui parlent le plus à tout le monde.

    la recharge produits d'entretien.jpgQuels sont les produits les plus demandés ?

    Les produits qui partent le mieux sont les fruits et légumes, le fromage, le miel en vrac, les yaourts dans des pots consignés et les huiles en vrac.

    Quel est le produit le moins cher dans vos rayons ?

    Notre huile bio à 6 euros le litre, nos légumes (pourtant bio et locaux !) souvent moins cher que chez Carrefour Market, le sel, le savon à la coupe...

    ... Et le plus cher ?

    Les épices, évidemment.

    la recharge étal.jpgVos légumes sont déjà bio. A quand les fruits ? 

    Depuis le premier jour, tous nos légumes sont bio. Nous travaillons uniquement avec des maraichers en agriculture biologique. Quant aux fruits, nous avons enfin trouvé des producteurs locaux en bio. Les premières pommes bio sont arrivées il y a déjà près d'un mois !

    Et vos propres déchets...  Vous en faites quoi ?

    L'objectif de notre projet d'épicerie La Recharge est d'éliminer les déchets à la source. C'est pourquoi nous travaillons en direct avec les travailleurs locaux pour éviter le suremballage à la source. Nous rendons les cagettes de fruits et légumes aux producteurs, qui les réutilisent. Nous nous déplaçons souvent sur place pour remplir des fûts. Enfin, nous rendons aux artisans les bidons de détergents pour qu'ils soient réutilisés... Les seuls déchets que nous produisons sont des grands sacs en kraft ou du carton. Recyclables, donc. Et nous travaillons avec nos fournisseurs pour continuer à les réduire au maximum.

    Un autre commentaire ?

    Nous avons tenté de réintroduire la consigne, d'abord sur les pots de yaourts, de confitures et les bouteilles de bière... c'est un succès ! Nous récupérons par exemple plus de 9 pots de yaourt et de crème sur 10 ! Le producteur qu'il a fallut convaincre de passer de pots en plastiques à des pots en verre consignés était d'abord sceptique, mais nos clients ont prouvé que la consigne était possible. Désormais nous pouvons vendre des conserves de légumes dans des pots consignés.

    Quel meilleur exemple que La Recharge, pour illustrer la Semaine européenne des déchets, du 22 au 30 novembre ? 

    Cathy Lafon

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    LIRE AUSSI

    EN CHIFFRES

    • 390 kg : le poids des poubelles d'un Français par an.
    • 5 millions de tonnes : le poids des emballages jetés en France par an. Seulement 37% d'entre eux sont recyclés.
  • La chasse au gaspi des déchets est ouverte : voici la Génération Awake !

    awakeners.png

    Seuls 40% des déchets municipaux traités dans l’Union européenne sont recyclés ou compostés. Quant à la nourriture produite, en dépit des multiples campagnes d'information sur le sujet, un tiers d'entre elle est perdue ou carrément jetée ! Pas vraiment durable, tout ça.

    déchets europe.jpgPour mettre fin à la gabegie du gaspillage des déchets de toutes sortes, l'Europe monte au créneau et lance une campagne ludique, sur le modèle des campagnes choc de Greenpeace : "Génération Awake", autrement dit en bon français : "Allez, il est l'heure de se réveiller !"

    Voici les "Réveilleurs anti-gaspi" !

    La Génération des "Réveilleurs", ou "Awakeners" en anglais, c'est une équipe unie autour d’un même objectif: mettre fin au gaspillage des déchets et inciter les copains à faire de même. Avec trois sacs, un seau, une poubelle et une vidéo de présentation. 

    generation-awake.jpgUn bon coup de pouce de la planète

    Les "Réveilleurs" du développement durable interpellent les citoyens internautes européens : "Lorsque nous avons vu la quantité de déchets qui finissaient à la décharge et le peu de recyclage, ça nous a fait bondir. Nous avons donc décidé de faire équipe. Nous voulions faire comprendre que les déchets sont une ressource réellement précieuse. Promène-toi dans notre nouvelle maison et découvre d’autres rubriques. Mieux encore: aide-nous à faire passer le message. Nous obtiendrons sûrement un bon coup de pouce de la planète." En ce qui concerne Ma Planète, l'écolo blog de Sud Ouest, le message a été reçu.

    "Generation Awake" : un site internet

    Generation Awake, c'est aussi un site interactif proposé par la Commission européenne, qui permet d'aller plus loin dans la chasse au gaspi des déchets. On y trouvera quantité de conseils et astuces utiles pour rendre notre quotidien plus respectueux de l’environnement: utilisation respectueuse et efficace des ressources, guide de consommation, infographies... Tout pour mieux recycler, moins surconsommer, réutiliser, parvenir à l'efficacité énergétique et développer l'économie verte.

    Ludique et vitaminée, "Generation Awake" n'est pas réservée qu'aux enfants et aux ados : c'est une vraie mine d’or européenne contre le gaspillage pour tous publics, de 7 à 77 ans. Et au-delà.

    Cathy Lafon

    • On peut suivre les "Awakeners" sur le réseau social Facebook

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