Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Urbanisme - Page 50

  • Fil vert. Transport: Arcachon (Gironde), trophée 2012 de la mobilité électrique

    véhicule électrique,mobilité électrique,prix,récompense,développement,arcachon,durable

    La communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon (Gironde) a été récompensée par les troisièmes Trophées Avere des Villes Électromobiles, décernés à l’occasion du 1erCongrès des Collectivités Électromobiles qui se tenait le 4 décembre dernier à La Rochelle (Charente-Maritime), en présence de plus de 400 experts, collectivités, élus et acteurs de la filière des véhicules électriques et hybrides.

    C'est la seule collectivité locale de la région à être distinguée cette année pour son engagement dans le développement de la mobilité électrique. 

    Remis par l’Avere-France, association nationale pour le développement de la mobilité électrique, ces Trophées récompensent chaque année des collectivités territoriales, petites villes, communautés de communes, grandes agglomérations ou communautés urbaines, qui œuvrent en faveur du développement de la mobilité électrique. Pour cette troisième édition, 77 candidatures ont été étudiées attentivement par le jury.

    Les 14 membres du jury ont pris en considération quatre critères :

    • les politiques et dispositifs d’incitation à l’acquisition ainsi qu’à l’utilisation d’un véhicule électrique : places dédiées aux véhicules électriques, bornes de recharge, dispositif de stationnement gratuit ou à tarif préférentiel etc. ;
    • le nombre de véhicules électriques utilisés dans les flottes des collectivités et pour les transports en commun ;
    • les initiatives, organisations ou projets favorisant la mobilité électrique, tels que les dispositifs d’autopartage ou des plateformes de livraison de marchandises ;
    • la communication et la sensibilisation du public : évènements, expositions ou conférences.

    Le jury a également pris en compte la réflexion globale des collectivités candidates pour la mobilité durable.

    C'est sur l'ensemble de ces critères que la communauté d'agglomération arcachonnaise a été distinguée, dans la catégorie des collectivités de 50.000 à 100.000 habitants, aux côtés de la ville de Valence (Drôme).

    Bravo Arcachon, ville électro-mobile !

    Cathy Lafon
     
    PLUS D'INFO
    LIRE AUSSI
     
     
  • Pollution de l'air : Zapa, ou non ? Bordeaux veut étudier la question. 2

    airaq.jpg

    Information d'Airaq, alerte à la pollution aux particules fines à Bordeaux Photo archives Sud Ouest

    Le Conseil de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) examinait vendredi 23 novembre, une délibération destiné à lui permettre de décider "d'étudier l'opportunité ou non de mettre en place une ou plusieurs Zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa) sur le territoire de l'agglomération bordelaise". En partenariat avec l'Ademe (Agence de développement et de la maîtrise de l'énergie), la ville de Bordeaux et de Mérignac, co-financeurs avec la Cub, et la DREAL (Aquitaine).

    A cette occasion, Ma Planète se penche sur le dispositif des Zapa. Aujourd'hui :  quid de l'approche bordelaise ?  Le point sur la question.

    1. Que veut la Cub aujourd'hui ?

    Concrètement, selon le texte de la délibération, il s'agit de lancer des études qui permettront, notamment, de mieux comprendre l'origine des dépassements des seuils de pollution et d'évaluer, "dans la mesure du possible", la part des différentes sources des émissions polluantes (en clair : faire la part des pollutions dues au chauffage au bois de celles dues au trafic automobile) ; de considérer les effets sanitaires de la pollution atmosphérique en utilisant les données existantes (déjà communiquée au grand public); de simuler, avec l'appui d'Airaq (Association agrée de surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine) l'évolution de qualité de l'air au regard des projets qui restent à lancer en matière de transport et de développement urbain. Tout ça, avant de "définir si nécessaire, les grandes orientation d'un programme complémentaire destiné respecter les normes de qualité de l'air", pour conclure sur "l'opportunité, ou non, de mettre en place une ou plusieurs Zapa".

    2. N'a-t-on pas déjà assez de résultats d'études à disposition, pour qu'il faille en lancer de nouvelles ? 

    gambetta.jpgS'il accède à l'"Etude sur l'opportunité des Zapa" de BURGEAP MVA Consultancy présentée au Comité de pilotage de la Cub le 25 septembre dernier, le citoyen de base peut considérer qu'on sait tout aujourd'hui sur les modes de déplacements, les flux, le trafic motorisé, les déplacements doux, les sites où les seuils de pollutions sont régulièrement atteints ou dépassés, tant pour le dioxyde d'azote que pour les particules fines. L'étude montre une très forte utilisation de la voiture en périphérie, plus de piétons en centre ville. On voit aussi que Bordeaux et Mérignac sont les deux villes qui attirent et émettent le plus de flux de circulation, que les ménages de la périphérie sont surmotorisés par rapport à ceux du coeur de l'agglo et sont équipés en majorité (60%) de véhicules Diesel, que l'âge moyen des véhicules du centre ville est supérieur à 10 ans, et inférieur à 8 ans en périphérie, que la diésélisation du parc de véhicules neufs a été multipliée par 2 en 10 ans (1998-2009), enfin que, selon les relevés d'Airaq, deux sites ont de mauvais résultats en terme de pollution : Mérignac et Gambetta (centre ville de Bordeaux), en dépassement récurrent pour les valeurs limites en dioxyde de carbone (depuis 2009), et pour les particules fines (de 2007 à 2010).

    3. Alors, pourquoi de nouvelles études ? Ma Planète a posé la question à  Laure Curvale, élue écologiste de la Cub, et membre du comité de pilotage de la Cub sur les Zapa présidé par Patrick Bobet (maire du Bouscat).

    curvale.jpgLaure Curvale (photo ci-contre) considère qu'il est utile d'obtenir des résultats plus fins sur les différentes natures de polluants, mais elle  regrette "qu'on prenne encore du retard sur le dossier Zapa, en se concentrant à ce point sur la question du chauffage au bois". "On sait déjà que, selon les études d'Airaq sur la nature des différents polluants atmosphériques à Bordeaux, la part de la pollution émise par le chauffage au bois, ne représente que 18 % du volume global des particules fines en suspension dans l'atmosphère", précise-t-elle. Pas besoin d'être grand clerc pour s'en douter : la majeure partie de la pollution de l'air provient bien du trafic automobile. D'autant qu'en été, où des pics de pollution sont également régulièrement enregistrés avec des dépassements de seuils admissibles, les cheminées à bois n'ont rien à voir dans l'histoire... En revanche, si elle le relativise, l'élue ne néglige pas pour autant le problème de la pollution due au chauffage au bois. Elle estime qu'il faut aider les gens à s'équiper de poêles "propres" et non polluants, tout en faisant de la pédagogie auprès des propriétaires de cheminées. Ce que fait d'ailleurs la ville de Bordeaux, qui organise régulièrement des conférences-débats sur le thème "Chauffage domestique au bois et qualité de l'air" (la prochaine a lieu le 6 décembre, à la Maison Ecocitoyenne).


    Les RDV de l'ADEME : Le chauffage au bois

    "Le vrai problème, ce n'est pas le chauffage au bois, mais bien la réalité des mobilités actuelles"

    pollution bdx.jpg"On est dans une phase d'étalement du calendrier, qui semble en outre laisser présupposer qu'on pourrait éviter de faire des Zapa, ce qui me paraît illusoire, alors qu'il faudrait en être à conduire enquêtes d'opinion et études de faisabilité des périmètres de futures Zapa", soupire l'élue. "En parallèle avec les Zapa, il faut dores et déjà se poser la question du péage urbain, de la réduction de la vitesse, et au niveau de l'Etat, mettre en place des mesures d'accompagnement financier et social pour aider les propriétaires de véhicules polluants à s'équiper de véhicules propres, viser aussi les Diesel, très pollueurs et cancérigènes, en interdisant le bonus écolo pour ce type de véhicule, continuer à développer la palette des  transports en commun  et des transports alternatifs à la voiture individuelle...", complète-t-elle.  Enfin, le processus d'accompagnement de l'installation des LEZ (équivalent européen des Zapa) en Allemagne lui semble  un "vrai modèle, dont il faudrait s'inspirer en France".

    Et cette délibération ?

    Ella a bien été adoptée le 23 novembre dernier, après avoir fait l'objet d'un débat où les élus de la Cub ont pu, selon leur sensibilité politique, exprimer leurs attentes sur les études préalables à un éventuel projet Zapa. La nécessité de ne pas pénaliser les plus pauvres a notamment été rappelée (Claude Mellier, élue PC à  Mérignac). Tout autant que la réalité de l'importance de la pollution de l'air en centre ville, en dépit des efforts importants menés pour la réduire (Anne Walrick, élue UMP à Bordeaux, adjointe au développement durable). De leur côté, les écologistes ont alerté sur l'urgence qu'il y a à agir, en visant aussi les Diesel (Laure Curvale), tout en pointant la pollution de l'air qui affecte aussi prioritairement la santé des catégories socialement les plus défavorisées (Pierre Hurmic, élu EELV à Bordeaux). Au final, cependant, la pollution de l'air n'a pas vraiment de frontières... Riches et pauvres, tout le monde cotise aux maladies dues à la mauvaise qualité de l'air. Mais tout le monde n'a pas les moyens de se soigner de la même façon.

    La tâche est loin d'être facile

    Etudier, c'est bien. Sachant que, à l'instar des autres agglomérations françaises, la Cub et les communes bordelaises disposent déjà de multiples études et enquêtes environnementales et sanitaires, on peut toutefois se demander s'il n'est pas maintenant plus urgent d'agir, tout en réfléchissant à mettre en place des solutions d'accompagnement aux Zapa, qui semblent inévitables...

    A la décharge de nos élus, la tâche n'est pas facile et aucune agglomération française ne peut se targuer d'avoir trouvé la recette miracle. En septembre dernier, Grenoble était l'agglomération la plus avancée sur le chemin de la Zapa. Paris, qui vient de se lancer dans la démarche, récolte plus de critiques que de louanges...  Y compris chez les écolos. Quoiqu'il en soit, une chose est sûre : Bordeaux aura du mal à répondre au rendez-vous des propositions concrètes en matière de réduction de la pollution de l'air sur son territoire, fixé par le ministère de l'Ecologie en janvier 2013.

     Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Qu'est-ce qu'une zapa ? Pour la définition du Grenelle de l'environnement, cliquer ICI
    • En savoir plus sur les Zapa avec l'Ademe : cliquer ICI
    • S'informer avec l'Ademe sur les retours d'expérience des pays européens sur les LEZ : cliquer ICI
    • S'informer sur le chauffage au bois : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Economie d'énergie : une extinction des feux à 370 millions d'euros


    arrêté,gouvernement,éclairage,pollution lumineuse,réduction,sécurité,facture énergétique

    Les Galeries Lafayette à Bordeaux, illuminations de Noël. Photo Stéphane Lartigue / Archives SO

    Réduire la facture énergétique de la France, c'est possible. Dès le 1er juillet prochain, l'éclairage des bureaux comme des commerces devrait cesser une heure après la fin d'occupation des locaux. C'est ce qu'a annoncé Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, quelques heures avant l'ouverture du débat national sur la transition énergétique, le 29 novembre. Initiée par le gouvernement précédent, la réflexion devrait déboucher dès le mois de janvier prochain sur la signature d'un arrêté, qui prendrait effet au 1er juillet 2013 et permettrait de dégager une nouvelle économie de 200 millions d'euros par an. 


    Batho : un décret contre l'éclairage nocturne... par BFMTV

    370 millions d'euros par an, soit la consommation de près d'un million de ménages : il ne s'agit pas d'économiser des "bouts de chandelles"

    Le dispositif Batho complètera une première mesure d'économie entrée en vigueur le 1er juillet dernier, en vertu de laquelle  les enseignes commerciales dans les agglomérations urbaines de moins de 800.000 habitants doivent éteindre leurs lumières de 1h00 à 6h00 du matin, afin de réduire la facture énergétique de notre pays et la pollution lumineuse. Cette extinction devait permettre de générer une économie d'électricité équivalente à la consommation annuelle de 260.000 ménages, soit l'équivalent de 170 M d'euros. Pour l'éclairage nocturne intérieur des vitrines des commerces et des bureaux, un second texte de loi visant à l'interdire était attendu depuis, afin de permettre d'économiser 2 terawatt-heures supplémentaires, soit la consommation d'électricité de 700.000 ménages par an et 200 millions d'euros. Encore en discussion en mai dernier avant l'élection présidentielle et le changement de majorité, il vient d'être repris par le nouveau gouvernement.

    Quid du premier train d'économie, six mois après ?

    L'impact de la première mesure de sobriété énergétique préparée par le gouvernement Fillon a été d'emblée fortement réduit : les aéroports et les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, ainsi que les zones touristiques et certaines périodes festives ne sont pas concernés. Quant aux autres villes, les demandes de dérogations ont  afflué et ont été accordées d'office « à tous les panneaux lumineux et enseignes ayant une utilité publique » : pharmacies, aéroports, affichages digitaux des communes, etc. Des exceptions sont accordées également aux événements exceptionnels, comme la Fête des lumières de Lyon, où le projet de réglementation unique avait suscité l'inquiétude des unions de commerçants. Même si cela semble nécessaire, vouloir aller plus loin en étendant le processus aux unités urbaines de plus de 800.000 habitants était encore jugé "complexe "en juillet dernier par Delphine Batho.

     arrêté,gouvernement,éclairage,pollution lumineuse,réduction,sécurité,facture énergétiqueNoir sur la ville

    Réduire les éclairages des enseignes lumineuses va dans le sens des villes, de plus en plus nombreuses à décider de l'extinction de leurs éclairages publics, la nuit, généralement entre 1h00 et 5h00 du matin. Tout en maintenant l'éclairage de certains espaces publics, comme les accès aux hôpitaux et cliniques, par exemple. Il y aurait ainsi aujourd'hui 10.000 municipalités en France qui coupent ou réduisent leurs éclairages publics : en Bretagne, en Ariège, dans la Vienne... et dans notre région. Comme en Charente,Cognac était la septième ville à éteindre en avril dernier, ses lumières publiques en deuxième partie de la nuit, pour une économie estimée à environ 80.000 € par an. Jarnac, la ville natale de François Mitterrand, est déjà dans le noir depuis le mois de février. Ou encore dans les Landes, où la petite commune de Classun vient d'être une deuxième fois primée pour sa lutte contre la pollution lumineuse. Après avoir réduit sa facture d'électricité de près de 20 %. Dans certaines grandes villes, comme à Toulouse et Bordeaux, des expériences sont menés pour tester des systèmes de capteurs qui détectent la présence d'usagers sur l'espace public, afin d'élever le niveau lumineux des lampadaires à leur passage.

     Et la sécurité publique ?

     Selon l'Association nationale de la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN), la sécurité n'est pas affectée par ce type de mesures qui est d'ailleurs déjà le lot de nos campagnes. Traduisez : l'absence de lumière ne favorise pas la délinquance, contrairement aux idées reçues. Au contraire : "Les villes qui ont choisi ce système, enregistrent moins de tapage nocturne, de vandalisme et de voitures brûlées", affirme Paul Blu, le président d'honneur de l'ANPCEN. Constat confirmé il y a quelques mois par le ministère de l'Ecologie du gouvernement Fillon : les villes qui se sont lancées dans une réduction de l'éclairage nocture font l'objet d'une surveillance renforcée de la police, qui n'a pas constaté de hausse significative des actes délictueux. En revanche, les économies sont bel et bien substantielles et on réduit aussi d'autant la pollution lumineuse.

     20 % d'économie d'énergie en 2020

    L'arrivée de François Hollande à la présidence de la République ne devrait donc pas remettre en question le renouvellement de la politique nationale de la France en faveur de l’efficacité énergétique, dont l'objectif était de permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %. Soit l'équivalent de la consommation annuelle de 16 millions d'habitants. La seule interdiction des enseignes lumineuses commerciales et des bureaux la nuit ne suffira pas à atteindre l'objectif, mais elle y contribuera fortement, en économisant la consommation de près d'un million d'habitants. Dans le contexe du débat sur la transition énergétique, c'est bon à savoir.

    Deux autres séries de mesures à l'ordre du jour

     arrêté,gouvernement,lumière,électricité,réduction,éclairage,pollution lumineuse,sécurité,facture énergétiqueDeux autres séries de mesures prises par le gouvernement Fillon sont toujours à l'ordre du jour : l'une pour les entreprises (dont la limitation des gaspillages sur l'éclairage), l'autre pour les ménages. Les particuliers n'ont en effet pas été oubliés, avec deux mesures spécifiques concernant l'éco-prêt à taux zéro : permettre de cumuler le crédit d’impôt développement durable et l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) pour soutenir les travaux de rénovation énergétique les plus économes et étendre l’Eco-PTZ aux syndicats de copropriétés.

    L'efficacité énergétique : un objectif incontournable partagé par nombre de pays

     arrêté,gouvernement,lumière,électricité,réduction,éclairage,pollution lumineuse,sécurité,facture énergétiqueL’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 et la hausse inéluctable du prix de l’énergie ont conduit le Japon et tous les pays européens à engager une réflexion sur leur modèle énergétique. L’Espagne a ainsi annoncé un nouveau plan d’actions mi-2011. De leur côté, l’Allemagne et le Japon, qui a déjà réduit drastiquement ses éclairages publics et privés, réfléchissent aux moyens d’accroître leur performance énergétique. On voyait mal le nouveau gouvernement français revenir en arrière sur toutes les mesures favorisant la réduction nécessaire de la facture énergétique de notre pays. Il  a donc décidé de les étendre à l'éclairage nocturne intérieur des vitrines des commerces et des bureaux, en reprenant les discussions et les concertations autour du second texte de loi amorcé par le précédent ministère de l'Ecologie.

     A partir du 1er juillet 2013, la volonté de la France d'économiser son énergie devrait pourra commencer à s'afficher la nuit dans nos villes.

     Cathy Lafon

     ►LIRE AUSSI

     ►EN SAVOIR PLUS 

     ■    Pour les entreprises :
    -    Créer un prêt à 2 % pour aider les entreprises de moins de 50 salariés, à financer des travaux d’économies d’énergie : 100 M€ de prêts seront déployés début 2012 et distribués par les directions régionales d'OSEO.
    -    Limiter les gaspillages sur l’éclairage :

    extinction obligatoire des enseignes lumineuses commerciales de 1h à 6h du matin (entrée en vigueur le 1er juillet 2012) ;  mise à l’étude d’une extinction obligatoire des éclairages extérieurs et intérieurs des bureaux, afin de réduire la pollution lumineuse et d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité d’un million de ménages ; lancer au 1er trimestre 2012 un appel à projets pour encourager la formation des entrepreneurs aux économies d’énergie ou aux diagnostics d’entreprises ;  renforcer le rôle des fournisseurs d’énergie comme promoteurs de l’efficacité énergétique auprès de leurs clients. Une concertation sera engagée pour définir les modalités d’une nouvelle période 2014-2016 du dispositif des certificats d’économies d’énergie.

    ■    Pour les ménages :
    -    Cumuler le crédit d’impôt développement durable et l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) pour soutenir les travaux de rénovation énergétique les plus économes ;
    -   étendre l’Eco-PTZ aux syndicats de copropriétés.