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Transport - Page 84

  • Tous en selle : ce week-end, la France et l'Aquitaine fêtent le vélo !

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    Ce week-end, la France et ses régions font la fête au vélo... DR

    Depuis 1996, la Fête du Vélo est un événement national où plus de 500.000 passionnés de la petite reine se réunissent le temps d’un week-end autour de manifestations gratuites, familiales et festives organisées partout en France.

    L’Aquitaine, dont 41,3% des habitants sont des pratiquants de vélo, vous propose dans de nombreuses communes des balades à vélo pour découvrir le patrimoine de la région, des randonnées à VTT, le Tour International de Gironde ou encore des initiations pour les enfants. Vous pouvez participer à la Fête du Vélo à Mont-de-Marsan, Lapouleille, Créon, Villenave d’Ornon, Bordeaux, Saint-Médard-en-Jalles (label « événement ambassadeur »), Bergerac et dans bien d’autres villes encore.

    "Le vélo c'est ma santé !"

    À l’initiative du Comité de Promotion du Vélo, et grâce à plus de 8.000 bénévoles mobilisés localement, la Fête du Vélo rassemble tous les amoureux du vélo autour de centaines d’initiatives, telles que des randonnées en famille, des circuits découvertes, des courses ou démonstrations sportives, mais aussi des brocantes, des balades nocturnes ou parcours autour de l’art…  Cette année, la Fête du Vélo aura pour thème "Le vélo c’est ma santé !". Activité physique saine, le vélo permet en effet de maintenir la forme, de vaincre la sédentarité et de favoriser le bien-être ! L’édition 2014 adopte un « dress code » en invitant tous les participants à venir habillés en bleu.

    Pour retrouver  tous les événements près de chez vous et toutes les infos sur  la fête du vélo, cliquer sur : www.feteduvelo.fr

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La pratique du vélo en France, c'est :  d’après l’Observatoire du sport FPS/IPSOS 2012, le vélo est, avec 21,4 millions de pratiquants (42%), la première activité physique et sportive des Français. Le vélo a pour particularité d’avoir un public très hétérogène, sans distinction de sexe, d’âge ou de catégorie socioprofessionnelle. La pratique est souvent régulière puisque 2/3 des usagers utilisent le vélo plusieurs fois par mois. 56% d’entre eux font du vélo en famille et 21% avec des amis. La petite reine s’illustre tout particulièrement en Alsace et en Franche-Comté où 54% des habitants montent en selle...

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  • WE LOVE GREEN : le premier festival français "100% écolo" !

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    We Love Green : édition 2012. Photo DR

    Top départ pour la saison des festivals d’été !  Pour les écolos fans de rock et de musiques électroniques, elle démarre en fanfare ce week-end avec un festival 100% écolo :  We Love Green. 

    Les 31 mai et 1er juin, à Bagatelle en région parisienne, la troisième édition du premier festival éco-responsable de France, résout la quadrature du cercle pour les amateurs verts de grands festivals en répondant à la triple question fondamentale: comment cultiver sa conscience écolo, tout en écoutant de bons concerts et en mangeant de bons petits plats vraiment éco-responsables. Et cerise (bio) sur le gâteau (bio) : en laissant derrière soi des lieux plus propres qu’avant d’y entrer. Pas un luxe de bobos, mais une belle réalité à déguster en famille et avec ses amis.

    festival,écolo,musiqueLes oreilles sont à la fête

    Cette année, symboliquement, l’événement programmé habituellement en septembre, ouvre la saison des festivals et précède, dans la capitale, des événements émergents ou installés comme Solidays, Weather Festival, The Peacock Society et Rock en Seine. Pour Because, We Love Art et Sony, les organisateurs de We Love Green, en avancer la date permet d’abord de ne se pas se trouver en compétition avec d’autres festivals, comme ceux de Pitchfork et des Inrockuptibles. Mais, selon Emmanuel de Buretel, fondateur de Because, cela permet aussi d’asseoir le rôle de découvreur de talents,  : « Nous proposons le seul concert de Lorde en France, l’un des premiers de London Grammar dans un festival français, la première grande scène de Jungle… ». FoalsLittle Dragon et Joakim complètent une affiche éclectique et électrique.

    Les yeux aussi

    Rendez-vous est également donné au Cinemascope, pour voir des films, dont plusieurs en avant-première, comme "En quête de sens", de Marc de la Ménardière, qui invite à un changement de société. A noter le samedi et le dimanche la projection du documentaire "Quand Björk rencontre Attenborough / The Nature Of Music", le projet inspiré par l’album "Biophilia" de l’Islandaise écolo, fan d'Eva Joly. Comme lors des précédentes éditions, un artiste graphique est invité pour présenter ses œuvres : cette année il s’agit de Fabrice Hyber, créateur d’étonnants « Prototypes d’Objets en fonctionnement ».

    festival,écolo,musiqueLa conscience est écolo

    On pourra aussi écouter l’économiste d'origine bordelaise Anne-Sophie Novel, auteur de "La vie share" (photo ci-contre),ou encore Caroline Delboy de l’association Disco Soupe, qui lutte contre le gaspillage alimentaire. Créé lors de l’édition 2012, le Network Lab abordera des thématiques diverses, comme l’économie collaborative ou l’agriculture urbaine. 

    festival,écolo,musiqueEt la gourmandise...

    Dans le sillage du manifeste Slow Food, plusieurs initiatives en faveur d’une restauration responsable sont mises en oeuvre, notamment au travers du Conscious Food Program. Une collecte de rebus est organisée avant le festival et les restaurateurs seront invités à intégrer à leurs recettes des aliments déclassés (ne répondant pas aux « normes ») ou des invendus. Pendant l’événement, le public pourra découvrir des pop-up restaurants proposant des aliments frais et bio. A titre d'exemple, on dégustera : un sandwich vietnamien à base de produits 100 % locaux, dans une baguette parisienne fraîche de Chez Kayser, proposés par "Miss Banh-Mi", un duo composé de l’illustratrice Fafi et de la restauratrice Heidi. Des burgers et frites « maison », combinés avec des produits du terroir, par Yves de Rochefort, un agriculteur 2.0 qui a créé un réseau de distribution local grâce à La ruche qui dit oui. Miam !

    ... zéro gaspillage !

    Quant aux surplus du festival, ils seront récupérés par Phenix, entreprise spécialisée dans la deuxième vie des produits des invendus alimentaires, pour être redistribués gratuitement à des associations caritatives et transformés lors de repas solidaires en faveur des publics défavorisés. Sachez encore que l’engagement écolo de We Love Green, décidément sans limite, ne s’arrête pas là puisque les artistes ne jouent pas après minuit afin d’inciter les spectateurs à utiliser les modes de transports alternatifs plutôt que la voiture.

    Et devinez quoi ? Ajoutées à une programmation alléchante, ces initiatives semblent payer : à une semaine du festival, le premier jour affichait déjà complet... Inutile de préciser qu'on ne verra pas l'ombre d'une canette en aluminium trainer sur le site du festival au matin du 2 juin.

    Cathy Lafon

  • Le scandale du trafic des déchets électroniques. Une enquête signée Arte

    afrique déchets.jpg

    Comment et pourquoi le Ghana est-il devenu la poubelle de nos ordures électroniques? Photo Arte

    L'affaire est énorme. Comment et pourquoi les trois quarts des déchets électroniques européens échappent-ils au recyclage prévu par la réglementation et se retrouvent-ils en Afrique ou dans d'autres pays en voie de développement ?

    mike anane.jpgDans le documentaire "La tragédie électronique" diffusé ce soir sur Arte, Cosima Dannoritzer mène l'enquête, en suivant Mike Anane, un journaliste ghanéen (photo ci-contre), spécialisé dans l'environnement. Ce dernier veut savoir pourquoi on trouve dans son pays des déchets toxiques électroniques, issus des poubelles françaises, espagnoles anglaises, américaines, bref, des pays développés. Il ne s'agit pas de n'importe quels déchets : preuves à l'appui, Mike brandit des débris d'ordinateur ayant appartenu en Angleterre à des services de la police et à un hôpital, trouvés dans une décharge de la banlieue d’Accra, la capitale du Ghana. Là, des enfants jouent et désossent des appareils électroniques hors d'usage, environnés de fumées pestilentielles et toxiques.

    hambourg.jpgUn trafic international

    La réponse à la question de Mike est simple, mais stupéfiante par l'ampleur du phénomène révélé par la journaliste. Entre 20 à 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produits chaque année dans le monde. Criminalité organisée, corruption ou simple négligence : les trois quarts d'entre eux sortent des circuits officiels et ne sont jamais recyclés mais exportés et revendus illégalement. Pourtant, la convention de Bâle, ratifiée par tous les pays du monde à l'exception des États-Unis et d'Haïti, interdit depuis 1989 l'exportation des déchets électroniques. Que l'oncle Sam soit le champion de la pollution électronique, cela peut donc s'expliquer, même si cela ne se justifie pas.  Mais l'Union européenne, pourtant signataire de la convention, où les consommateurs paient une éco-participation qui couvre le coût du futur recyclage de leurs appareils neufs, ne recycle que 25 % de ses déchets électroniques...

    chinois-crop.jpgDestination : Hong Kong

    L'enquête de Cosima Dannoritzer démonte pas à pas le système, grâce aux nombreux témoignages de tous ceux qui, de par le monde, tentent de lutter contre le fléau:  forces de l'ordre, élus, journalistes et militants écologistes, à l'image de ce militant chinois de Greenpeace, très déterminé (photo ci-contre). On découvre comment la majeure partie des appareils électroniques hors d'usage des pays développés, européens notamment, sont détournés au lieu d'être recyclés et font l'objet d'un monstrueux trafic dont les ramifications s'étendent à travers le monde, via les grands ports internationaux comme celui de Hambourg en Allemagne ou de New York aux Etats-Unis, avant d'atterrir dans les décharges clandestines en Afrique, et surtout en Chine, et à Hong Kong, le coeur battant du réseau.

    shenzen.jpgShenzen, eldorado de la récup' électronique

    Les "e-déchets" illégaux arrivent en effet au port de Hong Kong, par millions de tonnes et par dizaines de milliers de conteneurs par an. Impossible de tout contrôler. Ces débris "high tech" contiennent des matériaux précieux (or, cuivre, etc.) qui attisent la convoitise des petits trafiquants et de la criminalité organisée. En Chine, ceux qui démontent les vieux ordinateurs récupèrent ensuite parfois aussi les puces électroniques pour les revendre. La ville champignon de Shenzhen est même devenue le nouvel eldorado international de cette électronique de la récupération. On y trouve, dans des supermarchés qui font plusieurs étages, tous les appareils électroniques existants au monde, des téléphones portables aux écrans plats en passant par les frigos. A des prix imbattables.

    La-tragedie-electronique.jpgOn récupère, on rénove, on réutilise, on fabrique et on exporte

    Les bidouilleurs à grande échelle de l'informatique y trouvent aussi absolument tous les composants électroniques et toutes les puces dont ils  pourraient rêver. Le gros problème, c'est que certaines puces, endommagées durablement, seront ainsi vendues et réutilisées sans qu'on sache qu'elles sont usagées et qu'elle peuvent ensuite mettre en péril le pilotage d'un TGV, d'un avion, la sécurité d'un hôpital ou plus simplement, celle d'un utilisateur de smartphone

    L'Afrique paie la double peine

    Dans ce grand trafic mondial des déchets électronique, l'Afrique, comme bien souvent, est doublement victime. Premier continent poubelle des ordures toxiques du monde développé, avec l'Asie, elle est aussi le premier pays d'exportation de ces produits "Shenzen", vendus à très bas prix et par milliers dans les rues des villes africaines. Certains de ces objets marchent et beaucoup d'autres pas. Mais là-bas aussi, à nouveau, on trie, on bidouille, on répare et on revend...

    Que l'on ne s'y trompe pas : le trafic des déchets électronique ne constitue pas une autre technique de recyclage que celle prévue par l'Europe. Il s'agit bien d'une pratique illégale et mafieuse à l'échelle de la planète, qui met en danger ceux qui la pratiquent comme l'environnement dans lequel ils vivent.

    Cathy Lafon

    A VOIR

    cosima.jpgLa tragédie électronique : enquête au coeur du trafic des déchets électroniques, mardi 20 mai à 20h50 sur Arte.

    Un documentaire de Cosima Dannoritzer, 1h26.

     

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