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musique

  • Chanson culte. Alors, "Sebolavy" ou pas ? Le nouveau clip écolo de Mickey3D déménage...

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    Mickaël Furnon, du groupe Mickey3D. Photo Mickey3D

    Après sept ans de réflexion, Mickaël Furnon, le chanteur-auteur-compositeur du groupe Mickey3D, est revenu le 1er avril dernier dans les bacs avec "Sebolavy", un septième album de mélodies douces-amères, aux textes engagés juste ce qu'il faut. A voix feutrée, comme d'habitude, l'air de rien et surtout de ne pas y toucher, le collectif reprend son combat écolo, comme en 2003, avec le tube écolo "Respire" qui avait cartonné et qu'on avait adoré. Tiens, c'est vrai : il nous a bien manqué Mickey3D, avec sa façon taciturne et concernée de nous parler de lui, de nous parler de nous, de nous parler du monde. C'est long sept ans !

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  • Art et innovation. La France fait danser les arbres à la Biennale de Venise

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    A Venise, un projet scientifique et artistique 100% made in France, va révéler tout ce que les arbres ont de vivant. Sur la photo, un tilleul à danser, à Peesten, en Allemagne. DR

    C'est magique, féérique, incroyable... Dans le pavillon français de la Biennale de Venise qui s'ouvre ce samedi, des arbres vont évoluer et se mouvoir au milieu du public, au rythme des conditions météorologiques, de leur physiologie et de leur sève.

    La sève de l'art

    biennale de venise,france,arbres,cnrs,robotique,musiqueNous avons généralement du mal à réaliser que les arbres sont des êtres vivants, parce qu'ils n'émettent pas de sons et qu'ils n'ont pas l'air de bouger. Et pourtant, une vie secrète intense les anime. La traduire en mouvements perceptibles par les humains, c’est l’étonnant projet artistique auquel ont participé des chercheurs du CNRS et de l’université de Toulouse dans le cadre de «Rêvolutions», une installation de Céleste Boursier-Mougenot (photo ci-contre). Né à Nice en 1961, l'artiste qui vient du monde de la musique et du son, a été choisi pour représenter la France à la Biennale d’art contemporain de Venise 2015 qui ouvrira ses portes le 9 mai prochain.

    Art, science et technologie

     «Rêvolutions» est un projet ambitieux dont l’objectif est de doter des arbres d’une autonomie de mouvement fondée sur leur propre « perception » de l’environnement. Il résulte d’un dialogue fertile entre art, science et technologie et propose une représentation originale et poétique sur le vivant et le mouvement. Pour ce faire, une équipe de scientifiques de Toulouse a travaillé à la mise au point d’un dispositif permettant de connaître la vitesse de montée de sève et d’un système robotique nouveau transmettant cette information à des plateformes mobiles contrôlées par ordinateur. Sans le concours de ces chercheurs,  «Rêvolutions» n'aurait jamais vu le jour.

    Le bruit secret des arbres

    biennale de venise,france,arbres,cnrs,robotique,musiquePour notre plus grand bonheur, les imaginaires de nombreux artistes, comme Myazaki, au cinéma, et Tolkien, dans "Le Seigneur des anneaux", ont aimé donner la vie aux arbres, vénérés dans le passé comme des êtres vivants par les druides. Au tour de Céleste Boursier-Mougenot. Selon le Figaro du 16 février dernier, son installation sculpturale et sonore devrait "faire bouger tout doucement les arbres et capter leur bruit secret". Un projet très ambitieux qui fera du pavillon Francia, un bâtiment antique suranné, un "îlot organique", à l'intérieur et à l'extérieur duquel "les arbres mobiles de “transHumUs inventent une chorégraphie en oscillant lentement sur eux-mêmes et engendrent leur partition sonore à partir de courants électriques basse tension qu'ils produisent", expliquait l'artiste au Figaro.

    Lovés dans de vastes sofas, les visiteurs pourront suivre leurs évolutions dans la pénombre de deux camera obscura qui renvoient une image inversée des arbres et des nuages... Un rêve éveillé qui renvoie à aussi la nécessité absolue d'aimer et de protéger les beautés de la nature. Et un magnifique message subliminal.

    Cathy Lafon

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    • La mise en mouvement des arbres a été réalisée avec le soutien de deux roboticiens - Jean-Paul Laumond et Michel Taïx - et d’un doctorant - Guilhem Saurel - du Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS-CNRS), dans le cadre d’une convention avec l’Institut Français. Pour quantifier la physiologie des arbres, l’artiste a collaboré avec Jérôme Chave du laboratoire Evolution et diversité biologique (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et Valérie Le Dantec du Centre d'études spatiales de la biosphère (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES).
    • Le projet « Rêvolutions », accompagné par la commissaire Emma Lavigne, a été sélectionné par l’Institut français, opérateur du pavillon français à la Biennale deVenise, et le ministère de la Culture et de la Communication. Il est produit par l’agence Eva Albarran & Co. Tout sur Rêvolutions : cliquer ICI
  • Les Reclusiennes 2014 : "les gardiens de la terre" ont rendez-vous à Sainte-Foy-la-grande (Gironde)

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    Repas aux Reclusiennes, à Sainte-Foy-la-Grande, juillet 2014. DR

    Il ne vous reste plus que trois jours pour participer aux Reclusiennes 2014, ouvertes ce lundi 7 juillet, à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde). Plusieurs centaines de responsables associatifs, d’universitaires, de militants, de chercheurs, d’artistes, d’écrivains et de citoyens nourrissent une semaine d’échanges sur le thème "la terre dans son triple sens de territoire, d’outil de production et de substance vivante". Un beau rendez-vous estival à ne manquer sous aucun prétexte pour trois raisons.

    EliseeReclusNadar.jpg1. D'abord parce que le nom et l'essence de la manifestation sont un double hommage à Elisée Reclus (photo ci-contre), célèbre géographe social et libertaire girondin, né à Sainte-Foy-la-Grande, pour qui "l'homme" était  "la conscience de la terre".

    Les Reclusiennes veulent aborder chaque année l’une des questions soulevées dans l’œuvre d’Elisée Reclus, en la revisitant à la lumière du présent. Pour leur deuxième édition, les Reclusiennes s'intéressent au thème cher au géographe des  "Gardiens de la Terre". Il y est largement question d'écologie sociale, et de l'articulation des questions politiques et sociales pour  concilier protection de l’environnement et changement social, au travers d'un capital d'expériences et de réflexions, mobilisé dans les alternatives contemporaines et les utopies. Ces Reclusiennes 2014 veulent s’attacher à décrire comment les rapports aux lieux, à l’agriculture, à l’alimentation partout dans le monde, ouvrent, en se détachant des réponses purement technicistes, des horizons d’action et de transformation écologique des sociétés.

     2.Ensuite, parce que cette édition est la seconde et qu'on a très envie qu'elle soit suivie d'une troisième, voire plus...

    3.Enfin, parce qu'il y a a boire et à manger aux Reclusiennes. On y écoute, on y parle on y réfléchit,mais aussi on y partage, on y danse et on s'y amuse...

    La programmation 2014 est abondante et alléchante. Jugez plutôt:  20 conférences sur 4 jours de rencontres et de débats, 48 écrivain(e)s et chercheurs, un salon littéraire, des ateliers pour enfants, une lecture de paysage, 4 films, dont 1 avant-première, 7 expositions, 5 stages, 2 matchs d'impro théâtrale, des concerts de slam, de jazz et de reggae... Sans oublier les repas de rue et les apéritifs débats ! Bref, un vrai remue-méninge écolo et solidaire qui n'oublie pas la fête et la convivialité.

    bourguignon.jpgLe marathon final des Reclusiennes, de vendredi à dimanche

    Au menu des trois jours qui restent, figurent 8 ateliers, sur les terroirs, le foncier et la propriété, la terre, les nouveaux enjeux agricoles, écologiques politiques et sociaux, l'écologie et l'anarchie, le rock et la révolution...  Avec trois temps forts prévus le samedi 12 juillet : la remise par Claude Villers des Coups de Cœur (écrivain, éditeur, l’homme ou la femme Reclusien(ne) de l’année), une conférence sur l'agroécologie "Voyage entre sols et terre", de Claude et Lydia Bourguignon et enfin une soirée reggae, avec notamment Sinsemilia.

    Enfin, le dimanche 13 juillet, c'est détente, avec les itinérances reclusiennes et la lecture des paysages du pays foyen à travers les regards d’Elisée Reclus et de Michel de Montaigne, l'autre enfant du pays, à partir de 10 h, de Sainte-Foy-la-Grande aux côteaux du Moulin de la Rouquette, suivies d'un apéro et d'un pique nique. Le soir, deux films concluront l'édition des Reclusiennes 2014 : "Tante Hilda", un dessin animé loufoque, fable écologique et ode à la biodiversité, destiné aux petits comme aux grands, puis un thriller, "Night Moves", sur la question du militantisme à travers une cause environnementale...

    Pas mal non ? 

    Cathy Lafon

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    BON A SAVOIR

    • Les Reclusiennes, est aussi un projet collectif local et concret qui dure toute l'année.  Depuis plusieurs mois, des ateliers de végétalisation se sont installés dans la ville, les enfants sont venus faire des semis qu’ils ont fait pousser chez eux, les personnes âgées comme les élèves écoles primaires ont aussi fait des ateliers de jardinage. Désormais, des habitants souhaitent aujourd’hui végétaliser leur rue, leur quartier, et les producteurs locaux se rassemblent pour réfléchir à la mise en œuvre d’un circuit court à Sainte-Foy-la Grande.