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Pollution - Page 280

  • Véhicules électriques : la France veut développer les bornes de recharge

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    Une borne de recharge électrique rapide à Bordeaux. Photo Ville de Bordeaux

    L'Assemblée nationale a voté, le mardi 6 mai, une proposition de loi socialiste, fortement soutenue par le ministre Arnaud Montebourg, pour accélérer le déploiement d'infrastructures de recharge de véhicules électriques sur le territoire. Objectifs: relancer  l'industrie automobile française et lutter contre la pollution urbaine.

    Développer le maillage existant

    automobile,véhicule électrique,borne,loi,recharge,lutte,pollution,air,industrie automobileLe texte, traduction législative d'un des 34 plans de la Nouvelle France industrielle du ministre du Redressement productif, a reçu les suffrages des socialistes, des écologistes, des radicaux de gauche et de l'UDI "malgré des réserves". L'UMP et le Front de Gauche se sont abstenus, affichant des craintes sur des "zones d'ombre" liés notamment au futur opérateur national. Actuellement, seules les communes, ou les intercommunalités, sont compétentes pour implanter des bornes de recharge sur l'espace public. "Malgré les efforts de nombreuses collectivités, le maillage du territoire reste durablement incomplet faute d'un relais au niveau national", selon les auteurs de la proposition de loi.

    En attendant la loi sur la transition énergétique

    Comme le projet de loi promis sur la transition énergétique "sera très lourd" et n'est "pas encore inscrit à l'ordre du jour", "il fallait accélérer", a justifié la rapporteure, Frédérique Massat (PS). La crainte de la panne par manque de points de rechargement a été citée comme un frein à l'achat de voitures électriques. Affirmant que la France compte "le plus dense réseau d'Europe avec plus de 8.000 points de recharge opérationnels ou programmés", le ministre a affiché l'objectif de "doubler ce chiffre avant fin 2014" et que la France devienne "un leader européen, si ce n'est mondial, des véhicules électriques".

    automobile,véhicule électrique,borne,loi,recharge,lutte,pollution,air,industrie automobileZoé comme modèle

    Le modèle Zoé, du constructeur automobile français Renault, a été cité par le ministre mais aussi par des députés, dont l'EELV François-Michel Lambert. L'Etat, ou un opérateur national dans lequel l'Etat a une participation, pourra implanter des bornes de recharge de véhicules électriques ou hybrides rechargeables sur le domaine public des collectivités territoriales, sans être obligé de leur verser de redevance si cela entre dans un projet national. Les modalités d'implantation feront l'objet d'une concertation avec les collectivités.

    L'Etat compensera toute éventuelle perte de ressources des collectivités locales

    Face aux inquiétudes, de l'UMP mais aussi du Front de Gauche, sur le rôle des collectivités locales ou le risque de "zones blanches" dans les territoires "non rentables", principalement ruraux, la rapporteure et le ministre se sont voulus rassurants : il s'agit de "combler les trous" du maillage, pas de "déposséder les collectivités" ni de les contraindre.

    20 bornes de recharge à Bordeaux

    Outre les bornes de recharge spécifiques aux BlueCub déjà installées, une vingtaine de bornes de recharge pour véhicules électriques devraient apparaître à Bordeaux d'ici à 2015. Elles visent les particuliers qui hésitent encore à se lancer d'ans l'achat de ce type de voitures, en raison de leur coût, de leur faible autonomie (100 à 150 km en moyenne) et de la difficulté majeure de trouver des stations où recharger les batteries. Les bornes seront là pour éviter aux Bordelais le coup de la panne, gratuitement et rapidement. Et les inciter auparavant à passer à l'acte d'achat d'un véhicule électrique, afin de réduire la pollution de l'air en ville. Sept premières bornes de recharge rapide ont déjà été installées dans les quartiers de la ville.

    En France, 13.954 véhicules électriques ont été vendus en 2013, soit une hausse de 50% en un an.

    Cathy Lafon

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  • untoitpourles abeilles.fr : le site internet pour sauver les abeilles

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    Abeille butinant des fleurs. Photo archives Sud Ouest / Xavier Léoty

    Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions du monde. En Europe, la France est le pays le plus touché par ce phénomène. Or, en butinant l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Sa disparition, qu'elle soit due aux pollutions, aux pesticides, herbicides, prédateurs comme le frelon asiatique, ou à toute autre cause, serait une véritable catastrophe pour la planète, la nature et l'humanité. Et pas seulement en la privant de miel.

    Parrainer une ruche

    Vous voulez sauver les abeilles ? Vous adorez le miel ? Que vous soyez un particulier ou une entreprise, ce site internet est fait pour vous : Un Toit pour les Abeilles vous permet, moyennant une participation, de parrainer une ruche. Vous recevrez au moins six pots de miel dans l'année et vous aurez contribué à préserver les petites ouvrières de la pollinisation. Afin de permettre l'installation de la ruche et de laisser le temps aux abeilles de butiner, un engagement minimal d'un an vous sera demandé. Et vous rejoindrez ainsi les 3000 particuliers et 250 entreprises qui parrainent déjà des ruches.

    Comment ça marche ?

    Le principe est simple. Une colonie d’abeilles comprend environ 40.000 abeilles. Le site permet de les parrainer, par tranche de 4.000 abeilles. Dix particuliers au maximum peuvent être associés à une même ruche.  On s'inscrit sur le site, selon deux grilles tarifaires. L'une pour les entreprises, l'autre pour les particuliers. Pour les particuliers, le tarif d'entrée est de 8 € TTC par mois (96 €/an), le plus haut est de 25 € TTC par mois (300 € TTC/an). Plus on cotise, plus on parraine d'abeilles et plus on reçoit de pots de miel... Ainsi, pour 8 € par mois, on parraine 4.000 abeilles (10% d'une colonie) et on reçoit 6 pots de miel de 250 g par an. En prime, on a son nom inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que sur la page du site (sauf si on ne le souhaite pas) consacrée au parrainage des particuliers. Pour les entreprises, les tarifs sont plus élevés, mais ils permettent, entre autres, d'installer des ruches sur son toit (1.500 €/an/ruche pour plus de 5 ruches), d'organiser des expositions, et de produire des pots de miel à ses couleurs... Classe, non ?

    Que l'on soit parrain ou pas encore inscrit, le site propose également des journées de découverte des abeilles et du métier d'apiculteur. L'accueil est gratuit. Une bonne idée de sortie en famille ou avec ses amis, en ce joli mois de mai propice aux longs week-ends....

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    LES ABEILLES EN CHIFFRES

    • 13 millions de colonies manquantes au sein de l'Union européenne pour polliniser les cultures selon une étude publiée en janvier. Le continent ne disposerait que des deux tiers de colonies d'abeilles nécessaires à une pollinisation optimale.
    • 70% C'est la proportion des plantes sauvages ou cultivées en France qui dépendent de la pollinisation assurée par les abeilles et les pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages...)

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  • La chasse au gaspi des déchets est ouverte : voici la Génération Awake !

    awakeners.png

    Seuls 40% des déchets municipaux traités dans l’Union européenne sont recyclés ou compostés. Quant à la nourriture produite, en dépit des multiples campagnes d'information sur le sujet, un tiers d'entre elle est perdue ou carrément jetée ! Pas vraiment durable, tout ça.

    déchets europe.jpgPour mettre fin à la gabegie du gaspillage des déchets de toutes sortes, l'Europe monte au créneau et lance une campagne ludique, sur le modèle des campagnes choc de Greenpeace : "Génération Awake", autrement dit en bon français : "Allez, il est l'heure de se réveiller !"

    Voici les "Réveilleurs anti-gaspi" !

    La Génération des "Réveilleurs", ou "Awakeners" en anglais, c'est une équipe unie autour d’un même objectif: mettre fin au gaspillage des déchets et inciter les copains à faire de même. Avec trois sacs, un seau, une poubelle et une vidéo de présentation. 

    generation-awake.jpgUn bon coup de pouce de la planète

    Les "Réveilleurs" du développement durable interpellent les citoyens internautes européens : "Lorsque nous avons vu la quantité de déchets qui finissaient à la décharge et le peu de recyclage, ça nous a fait bondir. Nous avons donc décidé de faire équipe. Nous voulions faire comprendre que les déchets sont une ressource réellement précieuse. Promène-toi dans notre nouvelle maison et découvre d’autres rubriques. Mieux encore: aide-nous à faire passer le message. Nous obtiendrons sûrement un bon coup de pouce de la planète." En ce qui concerne Ma Planète, l'écolo blog de Sud Ouest, le message a été reçu.

    "Generation Awake" : un site internet

    Generation Awake, c'est aussi un site interactif proposé par la Commission européenne, qui permet d'aller plus loin dans la chasse au gaspi des déchets. On y trouvera quantité de conseils et astuces utiles pour rendre notre quotidien plus respectueux de l’environnement: utilisation respectueuse et efficace des ressources, guide de consommation, infographies... Tout pour mieux recycler, moins surconsommer, réutiliser, parvenir à l'efficacité énergétique et développer l'économie verte.

    Ludique et vitaminée, "Generation Awake" n'est pas réservée qu'aux enfants et aux ados : c'est une vraie mine d’or européenne contre le gaspillage pour tous publics, de 7 à 77 ans. Et au-delà.

    Cathy Lafon

    • On peut suivre les "Awakeners" sur le réseau social Facebook

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    • Les articles de Ma Planète sur les déchets: cliquer ICI