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Politique - Page 61

  • Vidéos. Le monde comptera 140 millions de déplacés climatiques en 2050, selon la Banque mondiale

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    Des réfugiés climatiques en Somalie en 2011. Photo archives AFP

    L’aggravation des effets du changement climatique pourrait pousser plus de 140 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050. C’est le principal message d’une nouvelle étude de la Banque mondiale intitulée "Groundswell : Se préparer aux migrations climatiques internes" et consacrée à la situation en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Si la communauté internationale et les pays concernés eux-mêmes ne prennent pas des mesures urgentes tant sur le plan de la lutte contre le changement climatique qu’en matière de développement, ces trois régions du monde pourraient connaître des déplacements de populations massifs dus aux pénuries d’eau, aux mauvaises récoltes, à la montée des océans et aux conséquences des tempêtes.

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  • Massacre de dauphins sur la côte atlantique : la LPO tire la sonnette d'alarme

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    Un jeune dauphin échoué sur la plage du Porge (Gironde), le 17 mars 2017. Photo Ma Planète

    Ce mercredi, un superbe documentaire animalier Disney sort dans les salles de cinéma. "Blue", de Keith Scholey et Alastair Fathergill, avec la douce voix de Cécile de France et la belle musique de Steven Price, plonge au fond de l'océan pour partager avec nous l'enchantement du sublime spectacle du ballet de dauphins, chassant en rond.

    Le nouveau film Disneynature prend par la même occasion la défense de la biodiversité et de la planète. Il y a de quoi. L'hiver, quand on se balade le week-end sur les plages de la Nouvelle-Aquitaine, il n'est pas rare d'y faire des rencontres macabres. Chaque semaine depuis le mois de février dernier, les marées ramènent sur les plages du golfe de Gascogne des cadavres blessés et mutilés de dauphins, pas vraiment morts de vieillesse ou de maladie. Si on s'approche des dépouilles, on constate en effet que la plupart d’entre elles portent les stigmates de la pêche professionnelle : trous de gaffes, mutilations et blessures en tous genres occasionnés par les outils coupants utilisés par les pêcheurs pour extraire les dauphins morts ou vivants des filets dans lesquels ils sont pris.

    Que les dauphins soient les victimes collatérales de la pêche industrielle n'est certes pas un scoop. Mais le phénomène prend des proportions inquiétantes. Dans un dossier publié ce mardi 27 mars intitulé "Le sort préoccupant des dauphins", "Sud Ouest" explique que des scientifiques de Pélagis, le laboratoire mixte université-CNRS de La Rochelle, estiment que le niveau de capture accidentelles de dauphins par les pêcheurs est désormais préoccupant pour le renouvellement de l'espèce.

    La LPO alerte sur "le massacre massif des dauphins"

    De son côté, la LPO tire la sonnette d’alarme et demande à l'Etat d'agir, "pour que cesse enfin la destruction de milliers de cétacés par certaines pratiques de pêche professionnelle". Pour l'association qui ne met pas tous les pêcheurs dans le même filet et rappelle qu'il y a de plus en plus de pêcheurs professionnels éco-responsables,  "le massacre massif des dauphins sur la côte atlantique en 2016 et 2017 n’y aura rien changé. La tuerie se poursuit en 2018 sans que l’Etat n’ait pris les mesures qui s’imposent".  

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  • Algues vertes en Bretagne : l'Etat condamné "pour carences" à dédommager Saint-Brieuc

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    Une plage fermée recouverte d'algues vertes à Hillion, près de Saint-Brieuc en Bretagne, le 29 juin 2017. Archives AFP

    Le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à payer 556 509 euros à une communauté d’agglomérations pour n’avoir pas su empêcher la prolifération d’algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, une région lourdement touchée par cette pollution végétale toxique issue de l'azote des nitrates utilisés notamment en agriculture, dans les élevages intensifs.

    Opérations de ramassage

    Une somme qui vise à dédommager Saint-Brieuc Armor Agglomération pour les opérations de ramassage, de transport et de traitement des algues vertes qu’elles a dû entreprendre au cours des années 2014, 2015 et 2016. Entre 2010 et 2016, Saint-Brieuc Armor Agglomération a ainsi procédé au ramassage de 3 860 tonnes d’algues vertes par an en moyenne, selon son site internet. Un pic de 20 000 tonnes a même été atteint en 2009 !  En 2012, les macro-algues, principalement des ulves, qui produisent des marées vertes, avaient recouvert 815 hectares de plages en Bretagne.

    Toxiques 

    Fraîchement échouées, les algues vertes sont inoffensives. Mais au bout de 48 heures, elles commencent à pourrir et dégagent du sulfure d’hydrogène. Malodorant, ce gaz est très toxique. A l’été 2011, 36 sangliers avaient  été retrouvés morts dans l’estuaire du Gouessant, près de Saint-Brieuc. 

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