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Politique - Page 241

  • Fil vert. Epandage aérien des pesticides : vers une interdiction totale

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    Epandage aérien 18 juillet 2012 / France 3 - Midi Pyrénées. Pour voir la vidéo : cliquer ICI

    En pleine polémique liée aux dérogations accordées à  l'épandage aérien dans de nombreux départements français et notamment dans la région du grand Sud-Ouest (Landes, Gers, Haute-Garonne...,), le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a déclaré, lundi 23 juillet, qu'il souhaitait qu'à terme les agriculteurs n'aient plus recours à l'épandage, une pratique de pulvérisation aérienne de pesticides interdite mais soumise à des dérogations.

    Une circulaire adressée le 5 mars aux directions régionales de l'agriculture et aux services vétérinaires par le ministère de l'Agriculture du gouvernement Fillon avait donné une liste de produits "autorisés ou en cours d'évaluation" pour les cultures de banane, de riz, de maïs et de vigne. Annulant en grande partie les effets du Grenelle II qui prévoyait l'interdiction totale de l'épandage aérien des pesticides...

    pesticide,épandage aérien,interdiction,polémique"Ne plus avoir recours à l'épandage du tout"

    "L'objectif, c'est de ne plus avoir recours à l'épandage du tout. C'est en train de progresser. Les dérogations, il y en a de moins en moins. Mais moi, je veux à terme qu'il n'y en ait plus du tout", a déclaré Séphane Le Foll sur France Inter. "Ces dérogations aujourd'hui sont utilisées de manière différente selon les départements", a-t-il souligné, en ajoutant qu'il allait dans un premier temps "mettre des critères qui soient beaucoup plus transparents et qui s'appliquent de la même manière partout".

    L'agriculture parle la même langue que l'écologie

    pesticide,épandage aérien,interdiction,polémiqueC'est assez inhabituel en France pour être souligné, sur ce point comme pour le Cruiser OSR, pesticide utilisé pour le colza dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles et qu'il a interdit définitivement le 30 juin dernier, le ministère de l'Agriculture actuel s'accorde avec les objectifs environnementaux du  ministère de l'Ecologie et du Développement durable. Delphine Batho avait affirmé le 19 juillet, à propos des épandages aériens en cours : "Il y a déjà moins de dérogations que précédemment et moi je souhaite qu'il n'y en ait plus du tout".

    Les débuts d'un vrai changement pour l'écologie ? A suivre...

    Cathy Lafon

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  • Fil vert. Exploitation des gaz de schiste : non, c'est non

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    Delphine Batho, le 11 juillet 2012 à Paris Photo AFP

    Le gouvernement ne reviendra pas sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique, a déclaré aujourd'hui la ministre de l'Ecologie,  Delphine Batho sur BFM-TV et RMC.

    La France a banni en 2011 l'usage de cette technique controversée et jugée hautement polluante, mais le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait laissé entendre, début juillet, vouloir  "regarder" le dossier de l'exploitation des gaz de schiste sans toutefois le rouvrir.

    Une technique aux risques de dégâts considérables sur l'environnement et la santé

    "Le gouvernement maintient clairement et nettement sa position sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n'a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l'environnement et avec des risques importants pour la santé"", a déclaré Delphine Batho sur BFM-TV et RMC. "Rien aujourd'hui dans l'agenda du gouvernement n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique", a-t-elle ajouté.

    Des produits chimiques dans les nappes phréatiques

    Selon elle, comme pour les associations environnementales, ce qui pose problème c'est la technique utilisée pour explorer et exploiter ce type d'énergie fossile "avec des produits chimiques qui ensuite vont dans les nappes phréatiques".La ministre de l'Ecologie a estimé qu'Arnaud Montebourg avait posé une "réflexion intellectuelle, à partir de techniques futures qui en l'état actuel des choses n'existent pas". Les défenseurs des gaz de schiste, parmi lesquels Total et GDF Suez, font valoir que leur exploitation permettrait des créations d'emplois, comme aux Etats-Unis, et rendrait la France moins dépendante du gaz importé de l'étranger. Mais le gouvernement fait valoir qu'aucun pays n'a pu prouver que cette technique était sans conséquence sur l'environnement ou la santé.

    Pour la fin des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides

    Interrogée par ailleurs sur la multiplication des dérogations à l'interdiction de l'épandage aérien de pesticides, délivrées récemment entre autres dans le Sud-Ouest, la ministre a affirmé qu'"il y a déjà moins de dérogations qu'il n'y en a eues précédemment et moi je souhaite qu'il n'y en ait plus du tout".

    Stéphane Le  Foll, le ministre de l'Agriculture, a-t-elle rappelé, "a annoncé une remise à plat" du sujet. Le 30 juin dernier, le gouvernement a interdit définitivement le Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles

    Cathy Lafon

  • Fil vert. La conférence environnementale aura lieu les 14 et 15 septembre

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    Dephine Batho succède à Nicole Bricq au ministère de l'Ecologie. Elysée, 22 juin 2012, Photo archives AFP

    C'est confirmé : la nouvelle ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie, Delphine Batho, suit bien la foulée de son éphémère prédécesseur, Nicole Bricq. La conférence environnementale prévue par le président de la République François Hollande, qui avait été annoncée par Nicole Bricq dès ses débuts au gouvernement, aura bien lieu à la rentrée, les 14 et 15 septembre prochains : Delphine Batho l'a annoncé mercredi à l'AFP.

    Comme prévu, cette conférence, qui traitera de la transition énergétique et de la préservation de la biodiversité, devrait engager des travaux pour "élaborer des réponses" notamment "sur la fiscalité écologique" ou "le lien entre la santé et l'environnement", a indiqué la ministre à la sortie du Conseil des ministres.

    Pour la préparer, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault rencontrera le 24 juillet les organisations non gouvernementales engagées dans le suivi du Grenelle de l'environnement. La conférence elle-même, à laquelle participeront tous les ministres concernés (outre Mme Batho, ceux notamment du Logement, du Redressement productif et de la Recherche), sera ouverte par le président de la République.

    Comme le Grenelle de l'environnement, elle associera, aux côtés de l'Etat, les organisations non gouvernementales, les syndicats de salariés, les syndicats d'employeurs, les représentants des élus locaux, mais aussi, nouveauté de la conférence, les parlementaires.

    Bonne nouvelle pour l'écologie : cette conférence se tiendra chaque année. Pour le reste, il convient d'attendre le contenu de sa première édition.

    Cathy Lafon