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Politique - Page 189

  • Jeux olympiques 2014 : pourquoi Sotchi ne rime pas avec écologie

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    Le président russe Vladimir Poutine pose avec deux enfants à la station de ski de Sotchi, Krasnaïa Poliana, sur les bords de la mer Noire, le 5  janvier 2007. Photo AFP

    Environnement, forêt, biodiversité, eau, transports : de nombreuses associations russes mettent en cause la construction des infrastructures dédiées aux Jeux olympiques d'hiver 2014, qui ont causé, selon elles, de nombreux dégâts écologiques à Sotchi. Tour d'horizon des principaux griefs des écolos.

    La neige à prix d'or

    Tout d'abord, organiser les Jeux olympiques d'hiver dans une station balnéaire, à l'heure du réchauffement climatique, il fallait oser. Poutine a relevé le défi en proposant Sotchi. Située sur les bords de la mer Noire, avec les montagnes du Caucase en arrière-plan, Sotchi, un lieu de villégiature estival où poussent les palmiers, ne disposait que d'une petite station de ski, Krasnaïa Poliana. Température moyenne sur le site en février 2013: 8°C... D'où la nécessité de constituer d'énormes réserves de neige, pour permettre aux skieurs de skier, juste au cas où... Près de 700.000 m3 de neige, naturelle et artificielle, ont ainsi été stockés en 2013, et entassés en quatorze "collines", à plus de 1.100 mètres d'altitude.  Les sept premières "collines de neige" auraient coûté l'équivalent de près de 5,5 millions d'euros.

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    Vue aérienne du parc olympique de Sotchi 2014 Photo AFP

    Des travaux pharaoniques dans une région au riche patrimoine naturel

    Le coût des Jeux de Sotchi est estimé à environ 50 milliards de dollars. En 6 ans, ce sont près de 36 milliards d'euros qui ont été investis dans la ville et dans la station de Rosa Khutor, où doivent se dérouler les épreuves de ski alpin, de bobsleigh, de ski de fond et de saut à ski. Si certains bâtiments de la vieille ville étaient déjà en place, c'est une ville olympique qui est pratiquement sortie de terre, avec son aéroport, deux gares ferroviaires, 200 km de voies ferrés, 400 km de routes et 77 ponts. Mais aussi 12 tunnels, des stations de ski, trois villages olympiques, cinq patinoires géantes et de nombreux immeubles... Impossible d'imaginer que tout cela puisse se faire sans aucun impact sur l'environnement. En Russie comme ailleurs, pour les écologistes, la question n'est pas d'interdire par principe les projets d'infrastructure, mais de les mener à bien sans qu'ils s'avèrent désastreux pour l'équilibre écologique des territoires concernés et la vie de leurs habitants. Dans le cas de Sotchi, les travaux menés tambour battant ont fait fi de toutes les problématiques environnementales.

    Première victime : la forêt

    Pour construire "Sotchi JO 2014",  il a fallu abattre entre 2.000 à 4.000 hectares de forêts :  un sacré choc pour la biodiversité animale et végétale locale. Selon la WWF, l'organisation mondiale de protection de la nature, les organisateurs se sont "à peine occupés" de l'impact sur les espèces animales.

    akhchtyr-un-village-sacrifie-a-la-cause-olympique.jpgLe cas d'Akhchtyr, le village sacrifié

    De même qu'un pan entier de la ville de Sotchi a dû être rasé et de nombreux habitants déplacés, un petit village situé sur les hauteurs de la station balnéaire, au bord de la rivière Mzymta, a été lourdement affecté par le chantier dantesque. Depuis 2008, les travaux pour relier le site olympique à Krasnaïa Polïana ont  ainsi privé le village Akhchtyr d’eau et de route (photo AFP ci-dessus), en laissant l’impression aux habitants d’avoir été sacrifiés.

    Histoire d'eau

    Située sur les premières hauteurs du Caucase, Akhchtyr a d’abord vu sa vie bouleversée avec la construction de la ligne ferroviaire de 48 km et de la voie rapide entre le centre olympique de Sotchi, au bord de la Mer Noire et les pistes de ski. « Les constructions olympiques ont laissé le village sans approvisionnement en eau depuis plus de cinq ans et privé les habitants des transports publics et d’autres services », rapporte l’ONG Human Rights Watch (HRW). Pour les habitants, le début des travaux a coïncidé avec le début de leurs problèmes avec l'eau. Akhchtyr n'avait pas l'eau courante, mais des puits. Les travaux ont détruit les sources souterraines et les quantités d'eau apportée désormais par camions citerne est insuffisante pour couvrir les besoins élémentaires et pour arroser les potagers, sources de nourriture et de revenus pour habitants.

    Expropriations sans indemnisations

    A Akhchtyr, seules deux des huit familles expropriées ont été indemnisées. Quant aux bénéfices de la nouvelle route, la population locale peut faire une croix dessus : la voie rapide ne dessert pas Akhchtyr, comme initialement prévu. Pire, elle coupe l’ancienne route et prive les 52 foyers de transports publics. Un tunnel permet bien aux habitants de passer sous la voie ferrée, mais rien n’a été prévu pour traverser la grande route. Si l'on a une voiture, il faut maintenant une heure pour atteindre Sotchi, en passant par la montagne... Un vrai progrès.

    evgueni.jpgLa "légère insolence" des écolos

    Les dégâts causés à l'environnement par les Jeux de Sotchi, c'est justement ce que dénonce dans un rapport Evgueni Vitichko (photo ci-dessus). Or, en Russie, si l'on peut badiner avec l'écologie, pas question d'agir de même avec les Jeux. Par un étrange hasard, le lundi 3 février, le militant écolo a été condamné à quinze jours de détention à Touapsé sa ville natale, un petit port à une centaine de kilomètres au nord de Sotchi. Pour quel délit ? Selon la presse russe, l'écolo s'est rendu coupable d'une « légère insolence » (délit prévu à l'article 20.1 du code pénal russe) qui lui a valu le maximum prévu par la loi. En attendant l'autobus, Evgueni Vitichko aurait lâché une bordée de jurons, ce qui aurait choqué l'un de ses concitoyens au point de l'inciter à porter plainte. Archaïsme exotique ou règlement de compte destiné à faire taire les écolos ? Si l'on en croit l'explication donnée au journal Le Monde par Evguenia Tchirikova, la pasionaria de l'écologie russe, la deuxième option serait la bonne: "Il s'agit d'une affaire totalement fabriquée... Cette histoire en dit long sur la détermination des autorités à faire taire les écolos. Ces Jeux ne sont pas une fête populaire, plutôt une malédiction ", conclut-elle.

    jeux olympiques,infrastructures,ski,sports d'hiver,poutine,forêtLes écolos dans le collimateur de Poutine

    Quoiqu'il en soit, pour le géologue et membre de l’association régionale de défense de l’environnement du Caucase du Nord, cette condamnation n'est pas la première. Evgeni Vitichko a déjà été condamné le vendredi 20 décembre dernier à trois ans de camp pour "atteinte aux biens". Selon Amnesty international, "ses défenseurs estiment que les charges pesant sur cet homme n’ont aucun fondement et sont motivées par des considérations politiques". On lui a en effet reproché, avec un groupe de militants écologistes, d'avoir causé des dommages à une clôture en tôle ondulée dressée dans une zone forestière protégée, en l'ouvrant en partie et en y écrivant des slogans comme : « La forêt est pour tout le monde ».  Un vrai scandale... 

    Vladimir Poutine a voulu faire des olympiades d'hiver 2014 une véritable tribune politique pour redorer son image et celle de la Russie. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il n'aura pas la médaille d'or du développement durable.

    Cathy Lafon

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  • Météo : alors, c'est l'hiver ou le printemps ?

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    A Mont-de-Marsan (Landes), huit personnes demeurant quai de la Midouze ont été évacuées le 28 janvier 2014. Photo Sud Ouest / Bats Pascal

    On n'a pas encore vraiement sorti les doudounes des armoires. Alors, ça n'étonnera personne : selon les relevés de Météo France, le premier mois de l'année 2014 bat des records de douceur, mais aussi de pluie, d'inondations et de vagues géantes qui dévorent le littoral.

    Le second mois de janvier le plus chaud depuis 1900

    Normalement, sous nos latitudes, janvier est le mois le plus froid de l'année. La norme était respectée en 2013 où l'hiver était bien là, avec son cortège de neige et de gel. En revanche, selon Météo France, janvier 2014 est le second mois de janvier le plus chaud après 1988 et 1936 (ex-aequo) depuis 1900. Un record qui intervient après une année 2013 la plus chaude en moyenne sur la planète depuis 1880, qui correspond au début des relevés météorologiques.

    météo,record,chaleur,douceur,pluie,température,submersion marine,érosion littoral,inondation,précipitationUn bilan climatique chaotique

    Depuis la mi-décembre, les dépressions s'enchaînent et la France connaît des flux d'ouest à sud-ouest perturbés, apportant pluies et douceur maritimes, mais aussi des vents parfois violents, des inondations et des vagues géantes qui frappent durement le littoral atlantique et l'érodent massivement. La région Sud-Ouest, en première ligne, a subi la houle monstre provoquée par la tempête polaire Hercules début janvier qui a cisaillé le littoral atlantique. Puis avec les grandes marées, accompagnées de précipitations très supérieures à la moyenne, rebelote fin janvier début février, où la côte a de nouveau souffert sous l'assaut de vagues géantes, de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques, tandis que les inondations envahissaient les zones basses des estuaires de la région, notamment la Gironde et l'Adour.

    carte-2-gd.gifRecords de douceur

    Les avez-vous vues? Sur les pelouses de nos jardins, les pâquerettes sont en fleur depuis le début janvier. Plutôt insolite, non ? Record de pluie, donc, mais aussi de températures très clémentes pour la saison malgré un ensoleillement déficitaire, notamment dans le Sud-Ouest. Douceur ne rime pas forcément avec soleil... Les températures ont été supérieures à la normale pendant tout le mois sur l'ensemble du pays, avec une moyenne nationale de +2,7°C. Le nombre de jours de gel a été très faible. Dans la région, la hausse des températures par rapport à la normale s'établit entre +2°C à +4°C. La Gironde et le nord des Landes sont les zones où il a fait le plus chaud. Et selon les prévisionnistes, cette situation atypique devrait durer encore quelques temps selon les prévisionnistes de MétéoNews ou de la Chaine Météo.

     

    cumul précipitations sud ouest.gifRecords de pluie

    En moyenne sur la France, les précipitations ont été supérieures à la normale de plus de 40 % (moyenne de référence 1981-2010). Si le déficit pluviométrique dépasse 50% dans le Roussillon, les pluies ont été très excédentaires dans le sud-est du pays, ainsi que du Sud-Ouest à la Bretagne et au Cotentin. En Aquitaine, les Landes et le Pays basque ont été particulièrement arrosés.

    Pluies soutenues et inondations dans le Sud-Ouest

    Du 22 janvier jusqu'à la fin du mois, dans un régime oscillant entre ouest et nord-ouest, les perturbations se sont faites plus actives et se sont enchaînées rapidement. L'intensité des précipitations a atteint son paroxysme le 24 janvier avec des cumuls très abondants sur le Sud-Ouest, et tout particulièrement sur le relief des Pyrénées. Du 23 au 26 janvier, les cumuls de pluie représentent souvent l'équivalent d'un mois de précipitations et localement plus. On a relevé notamment 105 mm à Tarbes (Hautes-Pyrénées), 131 mm à Ger (Pyrénées-Atlantiques) ou encore 305,6 mm à Dax (Landes). Ces fortes pluies ont eu pour conséquence le débordement de nombreux cours d'eau dès le 25 janvier. En Lot-et-Garonne, la Garonne est sortie de son lit à Marmande et la Baïse a envahi Nérac, mais aussi Condom, dans le Gers. Dans ce département,  l'Arros à débordé à Plaisance-du-Gers, la Gimone à Gimont et la Save à l'Isle-Jourdain. Enfin, dans les Landes, ce sont les Gaves réunis qui ont inondé les quais de la ville de Peyrehorade, pour la deuxième fois en six mois.

    météo,record,chaleur,douceur,pluie,température,submersion marine,érosion littoral,inondation,précipitationLes grandes marées

    A la fin du mois, les grandes marées conjuguées aux fortes pluies ont accentué les crues et les inondations qui ont affecté ensuite plus particulièrement le sud de l'Aquitaine et les Landes, l'ouest du Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Ainsi, l'Adour (comme à Aire-sur-l'Adour, photo ci-contre) et ses affluents ont conservé un niveau anormalement élevé jusqu'au 31, avec la conjonction défavorable d'un phénomène de submersion marine. Les inondations ont concerné également le nord de l'Aquitaine. En Gironde, la Garonne et la Dordogne ont débordé à partir du 30.  

    météo,record,chaleur,douceur,pluie,température,submersion marine,érosion littoral,inondation,précipitationLa faute au réchauffement  climatique?

    A chaque phénomène météorologique hors norme, c'est l'éternelle question. Selon les écologistes, oui. Dans un communiqué daté du 4 février, les élus Europe Ecologie Aquitaine préviennent : "les intempéries des jours derniers sur la façade atlantiques démontrent que les phénomènes climatiques extrêmes vont en s'amplifiant". Tout en s'inquiétant d'un rapport du Sénat qui veut assouplir la loi littoral, sans prendre en compte la "nouvelle donne climatique".  Les météorologues sont partagés. Certains estiment que la succession de dépressions que nous subissons n'est peut-être pas un "hasard", à l'instar de Guillaume Séchet, de Météo Paris. Mais pour d'autres, on n'a pas assez de recul dans le temps pour tirer scientifiquement ce genre de conclusion.

    Force est toutefois de reconnaître que le changement climatique et le réchauffement climatique sont bel et bien en cours, cela, toute la communauté scientifique s'accorde désormais pour le dire. Par ailleurs, si l'on en croit les simulations à long terme des climatologues du Giec, les scénarios envisagés correspondent assez bien à ce que nous vivons: des précipitations plus élevées que la normale sur la moitié nord de l'Europe et des hivers plus perturbés et plus pluvieux.

    Quoiqu'il en soit, Météo France a lancé, du mardi 4 au mercredi 5 février, une nouvelle alerte orange au risque de fortes vagues et de submersion marine sur la côte Atlantique, accompagnées de vents  violents, notamment dans la Manche et en Bretagne. Dans le Sud-Ouest, la Charente-Maritime, la Gironde, où l'immeuble le Signal de Soulac-sur-Mer est plus que jamais menacé (photo ci-dessus),  les Landes et les Pyrénées-Altantiques sont concernés.

    Alors, si ce n'est pas le réchauffement climatique, ça y ressemble tant que ça pourrait être lui...

    Cathy Lafon
     
    A SAVOIR
    • "Changement climatique ? oui." Météo France organise une formation sur le changement climatique à Toulouse, du 17 au 19 mars 2014. Destinée à un public scientifique ou ayant des connaissances de base en météorologie. A l'issue de ces trois jours de formation, les stagiaires seront capables de décrire les phénomènes météorologiques et océanographiques déterminants à l'échelle du climat, les techniques de modélisation associée, les liens entre les différents domaines (océan, végétation, glace, atmosphère), l'état de l'art en matière de simulations climatiques.
  • Réchauffement climatique : vers un accord mondial en 2015 ? Ou pas?

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    Manifestation de soutien aux Philippines et pour la lutte contre le changement climatique, lors de la conférence de l'ONU, le 19 novembre 2013 à Varsovie. Photo AFP

    Le changement climatique frappe à notre porte.  Ma Planète se penche durant cinq jours sur la situation du réchauffement climatique, les enjeux, les conséquences et la perception que nous en avons. Dernier volet : vers un accord  mondial sur le climat en 2015 ? 

    En 2011, à Durban (Afrique du sud), la communauté internationale s'est engagée à conclure à Paris en 2015 un accord qui doit rassembler tous les pays dans un accord sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Cet objectif est-il possible ? Pas sûr, si l'on en reste aux résultats du dernier sommet sur le climat, à Varsovie, en 2013. Explications.

    + 2°C et pas plus

    L’accord final sur le climat doit être suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. En novembre 2013, les pourparlers de Varsovie portaient essentiellement sur deux exigences des pays en développement: des assurances sur l’aide financière promise de 100 milliards par an d’ici 2020 pour faire face au changement climatique, et la mise en place d’un « mécanisme » pour régler la question des « pertes et dommages » subis à cause du réchauffement. Les grandes ONG environnementales ont fini par claquer la porte, un coup d’éclat sans précédent pour dénoncer des pourparlers qui, selon elles ne « débouchent sur rien ».

    « Cette conférence de Varsovie, qui aurait dû marquer une étape importante dans la transition vers un avenir durable, ne débouche sur rien », ont tranché Greenpeace, Oxfam, WWF, les Amis de la Terre Europe, la Confédération internationale des syndicats, et ActionAid International.

    réchauffement climatique,changement,sommet,climat,conférence internationale,varsovie,parisUn accord "in extremis"

    Les 195 pays de la Convention des Nations unies sur le climat réunis sont finalement parvenus à un accord in extremis, plus de vingt-quatre heures après la clôture officielle du sommet. La fermeté des deux grands émergents a dominé ces négociations. La Chine et l'Inde ont su faire passer haut et fort leur message : il faudra leur demander bien moins qu'aux pays du Nord pour lutter contre le réchauffement. Une attitude qui augure de bras de fer musclés d'ici à 2015. Les tractations ont été extrêmement dures pour trouver un équilibre entre les exigences des pays en développement dont la priorité a été de mettre les pays industrialisés face aux engagements pris en 2009 à Copenhague, et la nécessité d'aller de l'avant en adoptant une feuille de route jusqu'en décembre 2015.

    réchauffement climatique,changement,sommet,climat,conférence internationale,varsovie,parisLe chemin jusqu'à Paris ne sera pas facile

    La bonne nouvelle, c'est que la feuille de route est là. Mais, comme l'a fait remarquer Connie Hedegaard, la préservation du climat n'arrivera pas autant obligatoirement à bon port.  "Est-ce que le chemin va être facile jusqu'à Paris? Ceux qui ont vu ce qui s'est passé ici ces derniers jours savent que ce ne sera vraiment pas le cas!", s'est exclamée la commissaire européenne pour le Climat, à l'issue de la Conférence de Varsovie.

    Pour l’heure, les émissions sont à la hausse et mettent le monde sur la trajectoire d’un réchauffement de près de +4°C.

    Cathy Lafon

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