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Initiative - Page 161

  • Cui Cuizz : le jeu en ligne pour apprendre à reconnaître les oiseaux tout en s’amusant !

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    Une mésange bleue dans un nichoir. Photo Chantal Ronguet, LPO

    "Dis maman, c'est quoi cet oiseau dans le jardin ?" "Heu, attends... Une mésange ? Non, un moineau ! En fait, c'est bête, mais j'en sais rien." Amis des oiseaux, halte à la frustration : "Cui Cuizz", un jeu en ligne gratuit et accessible en ligne sur le site de la LPO, fera de vous un ornithologue avisé.

    Un jeu en ligne gratuit  pour les novices

    Mésange à longue queue, bergeronnette printanière, troglodyte… Pas facile de mettre un nom sur ces  petites bêtes à plumes, même si on les croise souvent. Le plus rageant, c'est que pour comprendre ce qui menace les oiseaux qui nous entourent et apprendre à les protéger, la première étape, c'est aussi de savoir les identifier. Une raison plus que suffisante pour inciter la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à mobiliser une équipe de bénévoles autour d’un projet collaboratif pour développer un jeu d’identification qui s’adresse avant tout aux novices. Résultat : Cui Cuizz.

    Cui Cuizz, comment ça marche ?

    cuiz.pngPlateforme de jeux d’initiation à l’ornithologie, Cui Cuizz s’adresse à tous ceux, petits et grands qui souhaitent apprendre à identifier les 120 oiseaux les plus communs, à travers leurs caractéristiques physiques, leur apparence et leur chant.

     Deux modes de jeu sont disponibles : un mode « Exploration » et un  mode « Jeux ». Le premier permet de s’entraîner et d'accéder à des fiches espèces ; une fois cette phase réussie, on peut passer à des missions sur des  espèces supplémentaires.  Avec le second, les plus gros compétiteurs auront à identifier un maximum d’espèces pour réaliser le meilleur score possible. Le but ? Atteindre le podium des meilleurs observateurs d’oiseaux !

    cuiz 2.pngChaque joueur peut en effet s’enregistrer pour disposer d’un compte qui mémorise ses scores et sa progression : meilleurs scores obtenus, espèces débloquées… un tableau de classement vous permettra même de comparer votre progression à celle de vos amis.

    Un "Guide ornitho" personnalisé

    Enfin, pour parfaire vos connaissances, un « Guide ornitho » personnalisé est automatiquement alimenté en fonction des missions réussies. Chaque joueur a ainsi accès à l’ensemble des espèces qu’il a lui-même débloquées et qu’il peut trier selon les critères de son choix. Un outil efficace pour reconnaître les oiseaux en fonction des caractéristiques qui attirent l'œil, une fois sur le terrain.

    Passionnés d’oiseaux ou simples curieux : à vos souris ! 

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur les oiseaux : cliquer ICI
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  • Climat : ce dimanche, ceux qui aiment la planète prendront le train... de Bordeaux à Soulac-sur-mer

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    Vue aérienne de l'immeuble Le Signal, à Soulac-sur-Mer, après les tempêtes de l'hiver 2014,  le 9 mars 2014. Photo archive Laurent Theillet/Sud Ouest

    Le  dimanche 31 mai, de Bordeaux à Soulac, tous en train pour le climat !  C'est l'invitation originale lancée par l'association bordelaise Taca (agir pour le climat), avec le soutien de Greenpeace Bordeaux, dans le cadre de la mobilisation nationale pour le climat, organisée par la Coalition Climat 21, le collectif des associations et des citoyens qui veut faire pression sur la COP21, la grande Conférence internationale qui se tiendra en décembre à Paris, à l'invitation de François Hollande.

    C'est quoi, c'est où, c'est quand ?

    soulac plage ville 2014.jpgLe train, c'est bien connu, est l'un des transports les moins émetteurs en CO2 par usager.  Voilà pourquoi, "En train pour le climat", ralliera, ce dimanche, Soulac-sur-Mer, avec le train du Médoc qui part de la gare Bordeaux Saint-Jean à 9h11 et passe par Arlac, Cauderan, Bruges, Blanquefort et Parempuyre, à destination de Soulac, où il arrive à 11h04. Une fois sur place, les voyageurs du climat quitteront ce "train du climat" -  baptisé "train du plaisir" au début du siècle dernier - pour rejoindre la plage à pied (zéro carbone, forcément) pour différentes activités. 
     
    Un Signal pour le climat !
     
    Tout d'abord, un passage obligé : la photo de groupe-événement devant le bâtiment du Signal, menacé par l'accélération de l'érosion du littoral, due au réchauffement climatique. Tout un symbole, et un vrai signal d'alerte pour crier : "Attention, ça chauffe !" aux représentants des Etats qui participeront à la COP21. Puis, un pique-nique partagé, de saison et local, une baignade-bronzette ou, pour les plus studieux, une étude de l'érosion avec des experts locaux. Enfin, après une journée bien remplie et ensoleillée (si, si, il faut y croire !), retour, toujours à  pied et sans carbone, à la gare de Soulac, pour un départ à 15h59, et une arrivée à Bordeaux Saint-Jean à 17h49.
     
    Cerise sur le gâteau, ce dimanche est aussi le jour de la Fête des mères. Quel plus beau cadeau à offrir qu'un voyage en train pour le climat jusqu'aux plages de Soulac, entourée de celles et ceux que l'on aime ? Un très beau dimanche en perspective : merci Taca !
     
     
    PLUS D'INFO
    • Combien ça coûte ? Afin de bénéficier du tarif de groupe, aller-retour à 25€ au lieu de 36€ et du tarif enfant (-12 ans) à 13 €, Taca vous invite à lui envoyer un mail pour réserver votre place, avant le vendredi 29 mai, 12 h. Pour en savoir plus: cliquer ICI
    • Le site de Taca (Agir pour le climat) : cliquer ICI
    • Le mail de Taca :   contact@taca.asso.fr

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    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
  • Innovation. En Allemagne, une start-up franco-allemande fait du pétrole avec des vieux pneus

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    Les derniers pneus du site lotois près de Souillac (il y en a encore plus de 3 millions) doivent être enlevés d’ici à la fin 2016. Photo Sud Ouest / Thierry David

    La France s'efforce actuellement d'évacuer la plus grande décharge de pneus du pays, haute de 12 mètres, dans le Lot, près de Souillac. Les vieux pneus, ça pollue, ça encombre et on peine à tous les recycler. Pourtant, recycler de vieux pneus en pétrole de qualité, semble possible. En Sarre, dans l'ouest de l’Allemagne, une jeune entreprise franco-allemande s’en déclare capable, grâce à un procédé par pyrolyse.

    Mais l'industrie du pneumatique et le leader mondial, Michelin, méfiants, mènent par ailleurs leurs propres recherches. On comprend Bibendum : parvenir à maîtriser le recyclage du pneu, pour l'un des leaders mondiaux du secteur, représente en effet un énorme business à la clé.

    Comment ça marche ?

    pyrum pyrolyse.jpgAprès trois ans de travaux et dix millions d’euros d’investissements, Pyrum Innovations, basée en Allemagne, à Dillingen, près de la frontière française, peaufine les derniers réglages de sa première unité industrielle, un silo en métal de 25 mètres de haut. Son principe: dans un milieu inertisé pour éviter leur combustion, des granulats de pneus usagers sont chauffés à près de 700°C dans un réacteur vertical, aux faux airs de capsule Soyouz, truffé de sondes de contrôle et contenant quelque 300 chicane.

    Le pétrole se forme dans la partie de condensation des molécules. Selon Pyrum, le pétrole obtenu peut être transformé à 60% en équivalent diesel, à 30% en équivalent essence et à 10% en solvants. Avec son unité de production conçue pour transformer 5.000 tonnes de pneus par an, la société franco-allemande affirme pouvoir dégager 50% de pétrole, 38% de coke et 12% de gaz, lequel sert à alimenter l’immense groupe électrogène du site, fonctionnant ainsi en autarcie énergétique.

    Grand prix du concours Lépine

    Pyrum, dont le procédé a remporté le Grand Prix, ou Prix du Sénat, au concours Lépine à Paris, qui présente des inventions originales, espère pouvoir commercialiser sa technologie dans les prochains mois. Sur le papier, le marché potentiel est colossal: 17 millions de tonnes de pneus usagers sont générées chaque année dans le monde, selon l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    La seconde vie des pneus

    Pyrum-Innovations-750x300.jpgDepuis plus de 20 ans, des sociétés du monde entier développent des procédés de pyrolyse pour recycler, entre autres, des pneus. Les pneus en fin de vie servent généralement de combustible alternatif dans des cimenteries ou des centrales thermiques ou, dans une moindre mesure, sont réutilisés pour des fondations de route, du mobilier urbain ou des cloisons antibruit. Autant de valorisations classiques que les fabricants de pneumatiques cherchent, eux aussi, à dépasser pour à refaire des pneus avec des anciens.

    Pas convainquant ?

    Pour l’heure, le modèle industriel de Pyrum n'aurait pas toutefois pas convaincu les acteur de référence dans la valorisation des pneus usagés en France. "Leurs produits sont de moins bonne qualité et n’arrivent pas à passer en termes de prix" par rapport aux matières neuves, explique à l'AFP Jean-Philippe Faure, directeur de la recherche-développement d’Aliapur, la filière de valorisation des pneus usagers. Bien qu’étant "attentifs" aux progrès de la pyrolyse, les fabricants de pneumatiques "ne veulent pas courir le risque d’utiliser un produit recyclé sur lequel ils ont encore des doutes en termes de performance", précise-t-il. 

    La pyrolyse, au coeur de la recherche de Michelin sur le recyclage du pneu

    Pouvoir recycler des pneus à l’identique "n’est pas suffisant, car les matériaux de demain devront avoir des propriétés bien plus intéressantes que celles d’aujourd’hui", justifie de son côté Thierry Willer, directeur de la communication scientifique et technique chez Michelin. Le groupe français s’est lancé l’an dernier dans le projet Trec, un ambitieux programme de recherche sur le recyclage du pneu de 51 millions d’euros, avec le concours de l’Ademe, du CEA et de deux autres entreprises, Proteus et SDTech. D’une durée de 8 ans, Trec développe deux voies de recyclage: la première ambitionne de traiter des particules de pneus avec des micro-organismes qui devront "dévulcaniser" le caoutchouc en éliminant le soufre. La seconde prévoit de fabriquer du caoutchouc synthétique avec du butadiène biosourcé, à partir d’un alcool généré par la fermentation d’un gaz de synthèse, obtenu à partir de pneus usagés.

    Comment ? Par pyrolyse...

    Cathy Lafon avec l'AFP

    PLUS D'INFO sur le site de Pyrum: cliquer ICI