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Initiative - Page 159

  • Gironde : participez à la "Journée DéchetsTri" en apportant vos déchets chimiques à Mérignac

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    Collecte de déchets chimiques. Photo EcoDDS

    Fonds de pots de colle, de peinture et de solvants, vieux restes d'engrais chimiques et autres pesticides, restes de produits d’entretien de la maison, de la voiture ou de la piscine, produits de bricolage et de jardinage périmés... autant de déchets qui encombrent vos celliers, garages et cabanons de jardins.

    Dangereux pour la santé

    Le hic, c'est que contrairement aux papiers, plastiques est autres contenants métalliques, on a tendance à oublier, lorsqu'on finit enfin par s'en débarrasser, qu'ils sont toxiques et dangereux pour l'environnement et la santé. Voilà pourquoi, depuis 2014, EcoDDS, l’éco-organisme en charge des déchets chimiques des ménages organise partout en France des journées de collecte spécifiques pour sensibiliser au bon geste de tri, concernant ce type de déchets. La prochaine a lieu ce samedi 20 juin, à Mérignac, en Gironde. 

    43 « Journées DéchetsTri »

    peintures.pngCes restes de produits chimiques utilisés quotidiennement chez eux par les particuliers, nécessitent une collecte et un traitement spécifique, que leurs contenants soient vides ou pas. Ils ne doivent surtout pas être jetés, ni dans les canalisations, ni à la poubelle, car ils sont hautement polluants. Mélangés aux ordures classiques, ils les rendent inutilisables. Pour les trier correctement, il faut les apporter dans une déchetterie, ou à  l’une des 43 « Journées DéchetsTri » organisées dans 43 villes de France par EcoDDS, qui a lancé cette opération en juin 2014, en partenariat avec Leroy Merlin, première enseigne de bricolage français, qui revendique une démarche de distribution responsable.

    20 tonnes de déchets chimiques collectées

    jardinage.pngCe samedi, "Journées DéchetsTri" sera de passage à Mérignac, en Gironde, pour la dernière collecte d’une série de quatre opérations grandes ponctuelles organisées en Aquitaine. Les précédentes ont eu lieu respectivement à Bouliac et Biganos (Gironde), et  Pau (Pyrénées-Atlantiques). Avec un franc succès. En seulement trois journées de collecte, plus de deux tonnes de déchets ont été collectées en Aquitaine, ce qui, selon EcoDDS, constitue un record absolu. C’est l’équivalent de deux mois de collecte en déchetterie. Au total, en France, au 1er juin, après les 20 premières opérations de collecte d’EcoDDS, près de 20 tonnes de déchets ont déjà été collectées : un autre record.

    En Gironde, c'est où, c'est quand ? 

    Tout se passe ce samedi 20 juin, de 10h à 17h, sur le Parking du Leroy Merlin de Mérignac, 90 Avenue Henri Vigneau. EcoDDS vous attend avec vos vieux pots de peinture et de colle, vos flacons d'engrais, etc...

    Alors, ce samedi, tous à Mérignac !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Que pouvez-vous apporter ce samedi 21 juin à Mérignac, pour la Journée Déchets Tri ? Les pots de peinture, de colle, d'enduit et de mastic. Les déboucheurs de canalisation. Les produits qui contiennent de la résine, de l'acétone, des solvant (White Spirit) et décapants. Des combustibles liquides, alcool à brûler, acides, répulsifs, herbicides, insecticides. Des produits contenant du chlore, et les désinfectants de piscine. Pour en savoir plus : cliquer ICI
    • Où trouver des collectes pour les déchets chimiques et spécifiques ? : cliquer ICI . Les 10 prochaines « Journées DéchetsTri » de Juin auront lieu les samedis 6, 13, 20 et 27 juin en région Centre, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Rhône-Alpes, Aquitaine, IDF, Languedoc Roussillon et Pays de Loire.
    • EcoDDS,  c'est quoi ? Eco-organisme fondé en 2013 par les principaux acteurs de la fabrication et de la distribution de produits qui génèrent des déchets chimiques, EcoDDS réunit 48 actionnaires composés de 31 fabricants et 17 distributeurs. Sa principale mission est d’organiser le fonctionnement et d’assurer la pérennisation de la filière des Déchets Diffus Spécifiques des ménages dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la santé. EcoDDS prend en charge directement la collecte et le traitement des produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement. Il couvre un réseau de collecte national de plus de 40 millions d’habitants réparti sur un peu plus de 2.400 déchetteries sur les 4.200 existantes en France. En 2015, EcoDDS compte plus de 620 entreprises adhérentes parmi les principaux « metteurs sur le marché » de produits générateurs de DDS des ménages, près de 500 collectivités adhérentes et aura formé, en moins de 7 mois, plus de 3.000 agents de déchetterie.
  • Inondations : la France se dote d'un simulateur de crues unique en Europe

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    Le simulateur de crues de l'IRSTEA, à Villeurbanne, près de Lyon. Photo AFP

    Les Etats-Unis ont le plus gros simulateur d'ouragans au monde, "Sustain", installé à Miami. En France, le premier risque naturel, c'est l'inondation.  Débordement d'un cours d'eau, submersion par la mer : un Français sur quatre est exposé, selon les experts en hydrologie. Dans le contexte du réchauffement climatique, mieux comprendre les mécanismes des débordements des eaux et les prévenir constitue un enjeu majeur pour la sécurité des populations. Aussi, la France dispose-t-elle aujourd'hui d'un simulateur de crues unique en Europe, situé à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA) à Villeurbanne, près de Lyon.

     Des modèles réduits pour simuler

    « Il est important de comprendre comment les crues, c’est-à-dire l’élévation du débit des rivières, se transforment en inondations et se propagent », Vasken Andreassian, directeur adjoint scientifique à l’IRSTEA

    Confluence de deux rivières, migration des méandres d’un fleuve, débordement en plaine, rupture de barrages…  les conjonctions de phénomènes naturels qui provoquent une inondation sont tellement nombreuses et complexes, qu'"on ne sait pas les reproduire sur un ordinateur", explique Vasken Andreassian.  D'où le recours aux modèles réduits.

    Comment ça marche ?

    inondation,lutte,prévention,simulateur,irsteaDans une salle de 300 m2 de l’IRSTEA, le simulateur de crues ressemble à un grand aquarium monté sur roulettes. D’un coût de 800.000 euros, il s'inscrit dans un projet d’études européen, « FlowRes », qui vient de débuter et doit durer trois ans. L’ensemble des données récoltées fera l’objet d’un rapport en 2018.Long de 18 mètres sur trois de large, il reproduit au centième le périmètre d’un cours d’eau avec son lit, ses berges herbagées, ses forêts, ses constructions. Cette rivière miniature se remplit en quelques secondes puis déborde. Sept chercheurs hydrologues suivent à plein temps les simulations qui peuvent durer de quelques minutes à une journée selon les besoins.

    "Dans ce canal, nous étudions les crues extrêmes. Quasiment personne ne les a vues car elles arrivent une fois tous les 100 ans, voire 1.000 ou 10.000 ans » pour les plus violentes". Sébastien Proust, chercheur en hydrologie des rivières

    La hauteur d’eau est mesurée notamment par des capteurs à ultrason et la vitesse par une sonde Pitot. Les variations sont étudiées en fonction de la pente (simulée jusqu’à 5%), du débit et du type d’occupation des rives: selon qu’il y a des arbres, des maisons, de la prairie… Des sédiments (sable ou gravier) peuvent être ajoutés pour étudier l’érosion torrentielle. Deux centimètres de différence de niveau d’eau dans le simulateur équivalant à deux mètres sur le terrain.

    Réchauffement climatique

    inondation,lutte,prévention,simulateur,irsteaCertes, les scientifiques ne peuvent pas dire précisément aujourd'hui si l'impact du réchauffement climatique en cours accroîtra ou pas le nombre d'inondations et de submersions. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que les phénomènes météorologiques vont gagner en intensité. Alors, dans ces conditions, "on imagine qu’à la suite d’un changement de climat, les crues vont devenir de plus en plus fréquentes", souligne Vasken Andreassian. "Il y aura de plus en plus de sites stratégiques (centrales thermiques et nucléaires) et d’habitations en zone inondable", poursuit-il.

    Chacun a en mémoire le drame provoqué par l'avancée brutale de l'océan, lors de la tempête Xynthia, qui a fait 29 morts à La Faute-sur-Mer (Vendée), dans la nuit du 27 au 28 février 2010 (photo AFP ci-dessus), ou encore, l'inondation due à la "tempête du siècle" Martin, en 1999, lors de laquelle on avait frôlé la catastrophe à la centrale nucléaire du Blayais, en zone inondable.

    Cathy Lafon

    #maplanète #COP21

    PLUS D'INFO

    • Créé en 1981, l’IRSTEA, anciennement CEMAGREF, compte neuf centres dans l’Hexagone et emploie quelque 1.600 personnes. Son budget était de 116 millions d’euros en 2013. Depuis 2008, l’IRSTEA est associé à Météo-France dans un autre projet, RHYTMME, qui vise à installer des radars hydrométéorologiques de nouvelle génération dans les Alpes du Sud, territoire à haut risque, et à développer une plateforme internet d’avertissement en temps réel.

    EN CHIFFRES

    • Selon l’IRSTEA, 20.000 km de cours d’eau en France sont actuellement jaugés alors que 120.000 km ne sont pas surveillés. Une unité de recherche de l’institut recense les inondations depuis un millénaire pour cartographier les zones les plus exposées: à ce jour, 122 sont jugées « prioritaires », couvrant 2.900 communes.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le risque inondation : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
  • Gironde : y aura-t-il une usine d'assemblage d'éoliennes au Verdon-sur-Mer en 2017 ?

    eolienne enfant38881.jpg

    S'il se concrétisait, le projet d'usine d'éoliennes prévue au Verdon-sur-Mer, en Gironde, dont "Sud Ouest" détaillait l'avancement ce vendredi, serait une bonne nouvelle pour la région, pour l'emploi, les énergies renouvelables et tout particulièrement l'éolien.

    Zéro éolienne en Aquitaine

    Si le photovoltaïque est en bonne forme en Aquitaine, la filière qui exploite la ressource du vent n'y compte encore à ce jour aucune éolienne. Et ce, en dépit de tous ses efforts et notamment ceux de Valorem, l'entreprise girondine spécialisée dans le secteur. A six mois de la Cop21, le grand sommet sur le climat qui doit se tenir en décembre prochain à Paris, il serait temps que l'éolien décolle enfin dans la région.

    300 emplois locaux en 2018

    nacelles-general-630x0.JPGL'usine de fabrication d'éoliennes de 6.600 m2 qui pourrait voir le jour sur une friche industrielle du port du Verdon-sur-Mer, est un projet porté par l'Allemand Andree Krüger, président de l'entreprise PMV Energies qui a remporté, en 2011, l'appel d'offres du Grand Port Maritime de Bordeaux. Quatre ans après, les expertises environnementales ayant été réalisées, un permis de construire sera déposé en septembre. Si tout va bien, c'est-à-dire si le projet réunit les financements nécessaires (20 millions d'euros pour la première phase) et, surtout, s'il obtient les autorisations publiques et ne suscite pas d'opposition de la population locale, selon "Sud Ouest", la future usine à éoliennes qui assemblera des nacelles d'éoliennes terrestres, comme le fait déjà pour l'éolien off-shore Alstom en Bretagne (photo ci-dessus), créera une cinquantaine d'emplois, locaux a priori, pour employer jusqu'à 300 personnes en 2018. Pas mal, par ces temps de crise économique et de disette d'emplois. 

    Un projet 100% "Made in France"

    Implantée au  au Verdon-sur-Mer, PMV Energies est bien française, comme les deux sociétés partenaires du projet : la première, l'opérateur en énergies vertes Valorem,dirigée par Jean-Yves Grandidier, est même girondine. La seconde, Egis qui a travaillé sur le Laser Mégajoule au Barp et au nouveau pôle santé d'Arcachon, est leader français de l'ingénierie, spécialisée dans les domaines des transports, de la ville, du bâtiment, de l’industrie, de l’eau, de l’environnement et de l’énergie.

    Le parc éolien contesté de Naujac-sur-Mer

    parc éolien naujac.jpgLe hic, car il y en a un, c'est que l'aboutissement du projet du Verdon est lié à la réalisation du parc éolien de 16 éoliennes de ce type à Naujac-sur-Mer. Un projet destiné à fournir de l'énergie électrique pour 40.000 foyers d'ici à 2017, mais qui a du plomb dans l'aile, car il se heurte à l'opposition traditionnelle des anti-éoliens... et du ministère de la Défense. Il est situé sur un couloir aérien où les pilotes de Rafales s'entraînent. En Gironde, quand ce ne sont pas les oiseaux qu'elles perturbent, ou le bruit qu'elles font, ce sont les radars de Météo France ou les avions militaires que les pales des éoliennes dérangent... Le futur site de Naujac pourrait obtenir un feu vert, s'il était rabaissé à huit éoliennes, indiquait prudemment à "Sud Ouest" le 12 juin, Xavier Pintat, maire de Soulac et président de la Communauté de communes de la Pointe du Médoc.

    Pour l'heure, les partenaires du projet de l'usine du Verdon, et les écologistes avec eux, croisent surtout les doigts et se gardent bien de jouer à Perrette avec son pot au lait (vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué n'étant assurément pas leur genre) : à ce jour, tous les projets liés à l'éolien ont déjà échoué en Aquitaine.

    Cathy Lafon

    #maplanète #Cop21

    EN CHIFFRES

    • Plus de 500 projets éoliens terrestres étaient en attente début janvier 2015 en France, pour une puissance de 6.265 MW. En 2014, la production électrique d’origine éolienne a augmenté de 16% par rapport à janvier-septembre 2013 pour représenter 3,5% de la consommation nationale entre janvier et septembre, contre 2,8% un an plus tôt.

    LIRE AUSSI

    • Une usine d'éoliennes en projet : cliquer ICI
    • Tous les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : cliquer ICI
    • tous les articles de Ma Planète sur l'éolien : cliquer ICI