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Infrastructure - Page 64

  • Semaine de la mobilité. Bordeaux : le règne de la voiture en partage

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    Le réseau d'autopartage Citiz, installé à Bordeaux, est l'un des trois moyens à disposition des bordelais pour leur permettre de rouler plus vert. DR

    A l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité qui s'achève ce lundi, Ma Planète fait le point sur les bonnes pratiques bordelaises en matière de déplacement automobile.

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureA Bordeaux, on co-roule !

    Est-ce le résultat des bouchons à répétition (d'accord, on est dans la capitale du vin, mais le phénomène est insupportable quand il s'agit d'embouteillages), est-ce la conséquence du prix élevé de l'essence ou le fruit d'une véritable prise de conscience écologique liée au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources énergétiques fossiles et aux pics de pollution ? Le fait est que, grâce aux politiques publiques menées localement depuis plusieurs années, tant au niveau de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub) que de la ville centre, l'agglomération bordelaise bénéficie aujourd'hui d'une palette complète de solutions permettant aux usagers de laisser tomber la voiture individuelle pour co-rouler.

    La palette

    Outre le covoiturage bien connu et fortement encouragé par les collectivités locales dont le Conseil général de la Gironde, et certaines administrations et grandes entreprises, les Bordelais ont aujourd'hui trois moyens malins de rouler plus vert et plus économique : l'autopartage, avec Citiz, la location de voitures entre particuliers avec Koolicar et Drivy, et les voitures en libre service, avec les BlueCub électriques du groupe Bolloré, déclinaison locale des Autolib parisiennes.

    1. Citiz

    voiture,autopartage,partage,covoiturate,location,libre service,embouteillage,circulation automobile,semaine de la mobilité,alternatif à la voitureC'est le nouveau nom d'Autocool, la coopérative d'autopartage pionnière à Bordeaux. Le concept reste le même, mais la coopérative portée par Nicolas Guenro depuis presque l'origine du projet, fait désormais partie du réseau national d'autopartage Citiz. Il y a un an, Autocool et ses petites soeurs réparties dans les grandes villes de l'Hexagone, ont décidé de réunir leurs forces pour développer plus efficacement en faveur de la réduction de l'usage de la voiture en ville et offrir à leurs adhérents un service à l'échelle du territoire national : Citiz.

    Comment ça marche ? Un abonnement mensuel permet à l'usager d'avoir accès à une flotte de véhicules répartie dans la Cub, dont certaines sont hybrides. On réserve via internet la voiture dont on a besoin ponctuellement pour faire des courses, un aller-retour à la plage ou passer un week-end en famille ou chez des amis. L'objectif est simple : éviter d'investir dans l'achat d'une voiture personnelle, économiser sur des frais de parking et d'essence, tout en désencombrant l'espace public et en participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il n'y a pas plus vertueux ! Le système fonctionne en boucle : on prend la voiture à un endroit où on la ramène après usage. A Bordeaux, Citiz revendique 1.600 conducteurs pour 1.000 abonnés (contrats). Le réseau national présent sur 80 communes, compte 15.000 abonnés.

    2. Koolicar et Drivy

    koolicar logo.jpgCe sont les champions de la location de voitures entre particuliers. On entre là dans le vert royaume de la consommation collaborative.

    Comment ça marche ? Comme Drivy, Koolicar, sert d'intermédiaire via un site internet entre des propriétaires qui mettent à disposition leurs véhicules et des locataires en quête d'un tel service. Le système, payant, fonctionne sur abonnement et permet aux propriétaires de rentabiliser leur voiture lorsqu'ils ne s'en servent pas et aux locataires de ne pas investir dans l'achat d'un véhicule. Avec pour résultat final, moins de voitures sur la chaussée et moins de pollution. Mais, à l'inverse de Citiz, Koolicar ne contribue pas à la réduction du nombre de voitures particulières aussi efficacement, puisque le système ne peut fonctionner que s'il existe au départ un parc automobile privé. Koolicar utilise un équipement testé à Bègles (Gironde) en 2013, la "koolbox", un boitier qui sécurise l'utilisation en libre service des véhicules, sans échange de clé. Et ça marche tellement bien que la MAIF, "l'assureur militant" partenaire de Koolicar, vient d'injecter 2,6 millions d’euros. Avec cet investissement, l'assureur français conforte son ambition de s’impliquer fortement dans les nouveaux services de mobilités alternatives et Koolicar pourrait devenir le premier opérateur d’autopartage entre particuliers au monde, en utilisant le parc automobile français existant. Le réseau devrait équiper d'ici deux ans 6.000 véhicules répartis dans toute la France.

    • Koolicar : 15 voitures réparties sur Bordeaux et Bègles, à la disposition d'une centaine d'abonnés. Koolicar fixe les tarifs de location. Tarifs  : 2€ par heure HT et 20 centimes par km. Site internet : https://www.koolicar.com/
    • Drivy : chanceux, les Bordelais peuvent aussi utiliser un autre système de location de voitures entre particuliers, Drivy. Opérateur historique sur ce marché, Drivy, accessible sur internet partout en France  a vu le jour à Marseille en 2010. Drivy, qui fait équipe avec l'assureur Allianz, propose 20.000 voitures et utilitaires de particuliers à louer dans toute la France dont 535 à Bordeaux. Le site de Drivy : https://www.drivy.com/

    3. BlueCub

    BLUECUB ESSAIS.jpgC'est le joli nom des voitures électriques en libre service du groupe de Vincent Bolloré qui ont débarqué dans la Cub cette année.

    Comment ça marche? Le principe est celui du Vélib' parisien ou du  VCub (vélo en libre service) bordelais. Les petites voitures électriques sont disponibles sur des aires de stationnement équipées de bornes de recharge, situées à des endroits stratégiques : près de lieux publics, d'arrêt de bus, de stations VCub et Citiz. Les abonnés empruntent les BlueCub pour de courts trajets, notamment dans le cadre du travail ou pour des sorties culturelles ou sportives, et peuvent les laisser à destination, sur un autre emplacement. Le principe, linéaire,  est donc différent de celui de l'autopartage développé par Citiz, en boucle. Les deux systèmes se veulent complémentaires et ne correspondent pas aux même besoins. En six mois, plus de 10.000 locations auraient déjà été effectuées. Même si les BlueCub n'ont pas droit au label "écologique", elles participent aussi à la diminution de l'usage de la voiture particulière en ville.

    • BlueCub: 90 véhicules sur 40 stations (80 en 2015) dans 5 communes. Tarifs dégressifs en trois formules à la minute  : de 6 à 9 € la demi-heure. Site internet: https://www.bluecub.eu/fr/

    De la marge...

    Avec tout ça, ajouté au fait qu'une voiture coûte 4.000 € par an si l'on s'en sert tout seul pour aller travailler à 20 km de chez soi (il s'agit d'une moyenne calculée par la Cub), on ne devrait plus voir de malheureux automobilistes tout seuls au volant aux heures de pointe !  Hélas, un jour où vous aurez le moral, faites le test : arrêtez-vous à un feu rouge et comptez le nombre de voitures individuelles qui ne transportent qu'une personne... Si l'on considère aussi le nombre de bouchons qui ne diminue pas vraiment, on peut se dire qu'il y a encore une sacrée marge pour le développement du partage de la voiture, dans l'agglomération bordelaise comme ailleurs.

    Sans compter que, pour tout un tas de trajets, on peut également se déplacer à vélo ou à pied (c'est tellement bon pour la santé) ou encore en tram, en bus, en train et en navette fluviale... 

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur l'autopartage : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les émissions de gaz à effet de serre : cliquer ICI
  • Pollution de l'air : la couche d'ozone va mieux !

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    La couche d'ozone qui protège l'atmosphère de la Terre est en bonne voie de guérison...

    C'est la bonne nouvelle de la rentrée. Il en faut, me direz-vous ! Et sur ce point, Ma Planète ne vous contredira pas... Alors voilà : si les émissions de gaz à effet de serre battent de nouveaux records et si le réchauffement climatique se poursuit, la couche d'ozone, elle, se porte mieux. Responsables : les actions menées au plan mondial par les hommes pour la protéger. Elles devraient même lui permettre de se reconstituer d’ici à 2050, s'est félicité l’ONU dans une étude publiée le mercredi 10 septembre. Tout en ne manquant pas de souligner, une fois de plus, l’urgence qu'il y a à s’attaquer désormais au défi du réchauffement climatique...

    Merci, le Protocole de Montréal !

    « La reconstitution d’ici à quelques décennies de la couche d’ozone protégeant la Terre est en bonne voie, grâce à l’action internationale concertée, engagée contre les substances appauvrissant l’ozone », indique le rapport de lOrganisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue). Mené par près de 300 scientifiques de 36 pays, dont des chercheurs français du CNRS, il souligne le rôle capital joué par le Protocole de Montréal qui aura permis d’empêcher "deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d’ici à 2030". Sans cet accord, "l’un des traités relatifs à l’environnement les plus efficaces au monde, (…) les niveaux atmosphériques de substances appauvrissant l’ozone auraient pu décupler d’ici à 2050", relève le document, qui confirme des estimations déjà annoncées par l’Onu en 2010. Signé en 1987, le Protocole de Montréal a permis l’interdiction progressive des chlorofluorocarbones (CFC), ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone, bouclier gazeux situé entre 20 et 50 km d’altitude et qui protège la Terre contre le rayonnement solaire ultraviolet.

    Dans l'Antarctique, ce n'est pas encore gagné...

    ozone,couche,protection,cfc,hfc,réchauffement climatiqueLa couche d’ozone devrait donc avoir retrouvé son niveau des années 1980, qui précèdent tout appauvrissement significatif de la couche d’ozone, avant le milieu du siècle aux latitudes moyennes et dans l’Arctique, et un peu plus tard dans l’Antarctique. Au-dessus de l’Antarctique, c'est plus compliqué. Le trou d’ozone continue de se former chaque année au printemps et il est prévu qu’il continue d’en être ainsi pendant la majeure partie de ce siècle. Les substances appauvrissant l’ozone perdurent en effet dans l’atmosphère, même si leurs émissions ont cessé, rappellent les scientifiques.

    Gare aux HCFC, puissants gaz à effet de serre

    Mais, si le document de 110 pages qui résume pour les décideurs l'étude se veut optimiste sur la reconstitution de couche d’ozone, il sonne aussi comme un avertissement de plus pour le climat : la production de tétrachlorure de carbone, composant qui altère la couche d’ozone, continue de progresser bien que figurant dans la liste des produits bannis par le Protocole de Montréal, tout comme le dioxyde d’azote (NO2)qui, lui, n’est pas couvert par le traité. Et surtout, l’étude onusienne souligne que les hydrofluorocarbones (HCFC), ces substances utilisées depuis près trente ans pour remplacer celles qui appauvrissent l’ozone, sont de puissants gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Utilisés dans la réfrigération, la climatisation et pour des applications industrielles, les HCFC font partie des six grands gaz à effet de serre (GES). Ils restent bien moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, mais leur pouvoir de réchauffement global est très supérieur. Pour faire simple, ils représentent la peste pour le climat, contre le choléra pour la couche d'ozone. Le problème, c'est que ces gaz « représentent actuellement environ 0,5 gigatonne d’émissions équivalent CO2 par an, lesquelles progressent actuellement à un rythme annuel d’environ 7% », précise l’étude....

    michel jarraud.jpgUn encouragement pour l'humanité à s'attaquer enfin aux causes humaines du changement climatique

    « L’action internationale en faveur de la couche d’ozone constitue une avancée majeure dans le domaine de l’environnement », se félicite toutefois Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météo (OMM), qui n'a pas souvent l'occasion de se réjouir. Pour lui, ces résultats sont un encouragement « à faire montre du même niveau d’urgence et d’unité pour s’attaquer au défi encore plus grand du changement climatique ». Le secrétaire de l'OMM n'oublie pas qu'une réunion des chefs d’États, placée sous l’égide des Nations Unies, doit se tenir le 23 septembre prochain à New York afin de tenter de mobiliser les énergies en faveur du climat.

    Comme une bonne nouvelle peut en cacher une autre, ce rapport sur la couche d'ozone montre aussi qu'en matière d'écologie, jusqu'à un certain point, rien n'est irréversible et que l'on peut renverser des tendances néfastes si l'on prend des mesures vraiment efficaces... A condition toutefois de ne pas franchir la ligne rouge, comme celle du climat, sur laquelle la planète se tient aujourd'hui en équilibre instable.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Evaluation scientifique de l'appauvrissement de la couche d'ozone – Publication du résumé pour les décideurs : cliquer ICI
    • Le Protocole de Montréal: cliquer ICI

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  • Autopartage : l'envolée de Koolicar vers le succès

     

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    En janvier 2013,  la ville de Bègles (Gironde) était volontaire pour tester le service d'autopartage Koolicar entre particuliers. Clément Rossignol, adjoint au maire et Johan Doré, chargé de projet Koolicar. Photo archives Sud Ouest

    Koolicar, l'inventeur de la KoolBox, le boitier qui révolutionne la location de voitures entre particuliers, vient der renforce son partenariat avec la MAIF à travers une levée de 2,6 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent 200.000 euros de fonds privés.  Avec cet investissement, l'assureur français conforte son ambition de s’impliquer fortement dans les nouveaux services de mobilités alternatives et Koolicar se positionne pour devenir le premier opérateur d’autopartage entre particuliers en utilisant le parc automobile existant.

    La location de voiture entre particuliers

    bluecub.jpgMoins connue que les automobiles en libre service, telles les BlueCub à Bordeaux, les Autolib à Paris ou encore  le réseau français Citiz, la location de voitures entre particuliers est une déclinaison particulièrement intéressante de l'autopartage. Chacun peut y trouver des avantages économiques, solidaires et écologiques. Propriétaire d'un véhicule, on en optimise l'utilisation en le louant quand on ne s'en sert pas. Citadin sans voiture, on en évite l'achat et on fait des économies en louant occasionnellement, en fonction de ses besoins, la voiture d'un particulier à côté de chez soi. Ce service ne s'adresse pas qu'aux particuliers: les collectivités peuvent aussi le mettre en place sur leur territoire, en s’adressant directement à Koolicar.

    La KoolBox, késaco ?

    On s'en doute, ce mode de transport écologique implique des contraintes telles que la signature d’un contrat, l’échange des clés, la gestion de l’état des lieux, le calcul du kilométrage… Pas simple à gérer ! C'est pour simplifier ce système de mobilité alternative et le développer que Koolicar, fondée par Stéphane Savouré en 2011, a  inventé une solution technologique innovante embarquée dans les véhicules : la KoolBox. Ce boitier sécurise aussi le partage des voitures et permet des locations de proximité de courte durée (1h, 2h, quelques jours….) avec des voitures de particuliers en libre-service. 

    koolicar logo.jpgLa location sans clé: comment ça marche ?

    Une fois installée dans le véhicule, la KoolBox permet de le louer sans échange de clés. Pour les propriétaires, il suffit d'indiquer via le site internet de Koolicar ou par SMS les moments où le véhicule est libre. Côté locataire, une fois que l'on est inscrit et que l'on dispose d'un badge, on fait aussi sa recherche et sa réservation d'un véhicule proche de chez soi via internet.  Un SMS indique où trouver la voiture. Au passage du badge sur le lecteur du véhicule, la KoolBox ouvre la portière. Les clés sont dans la boite à gants. Une dernière vérification du véhicule et hop, on roule. Au retour, il suffit de ramener la voiture au même endroit, remettre les clés dans la boîte à gants et fermer le véhicule à l'aide de son badge. Ce service ne s'adresse pas qu'aux particuliers: les collectivités peuvent aussi l'accueillir en s’adressant directement à Koolicar.

    maif.jpgLa location en toute sécurité

    La communauté des usagers de cette location entre particuliers  regroupe des membres de confiance rigoureusement sélectionnés par Koolicar : des propriétaires soigneux de leur voiture et des conducteurs responsables, au comportement civique. Côté assurance, pour prendre en charge tous les impondérables pendant le trajet, Koolicar est partenaire de la MAIF. Ce service sécurise à la fois le propriétaire et le locataire en incluant une assurance tous risques ainsi que l'assistance routière. Le bonus du propriétaire est protégé à 100% et le conducteur est assisté en cas de problème.

    Bègles, pionnière pour Koolicar

    L'an dernier, Koolicar a choisi Bègles en Gironde pour effectuer un test du service en équipant la voiture de 20 propriétaires volontaires avec sa KoolBox (adresses disponibles sur le site www.koolicar.com). Les résultats étant concluants, Koolicar ouvre aujourd'hui ce service de proximité de location de voiture entre particulier au public et invite les Bordelais et les Béglais à déposer leur dossier d'inscription sur son site internet.

    koolicar.jpg 6.000 véhicules équipés dans les 2 prochaines années

    Grâce à l'appui financier de la MAIF, son partenaire historique, après Bègles, Bordeaux, Cannes, Maisons-Laffitte, Vincennes, Niort, Versailles et Dijon, Koolicar équipera avec la KoolBox 6.000 véhicules sélectionnés dans toute la France pour constituer le plus grand réseau au monde de véhicules en libre-service qui utilisent exclusivement le parc automobile existant : une vraie réussite économique bonne pour la planète, l'air que nous respirons et notre portefeuille...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site internet de Koolicar : cliquer ICI
    • A propos de la MAIF. 4ème assureur automobiles et 1er assureur du secteur associatif, la MAIF couvre l’ensemble des besoins de ses 3 millions de sociétaires (assurances de biens, prévoyance, santé, assistance, épargne, crédit…). La mutuelle est régulièrement plébiscitée en matière de relation clients où elle arrive en tête des sociétés françaises, tous secteurs confondus. En 2013, le groupe MAIF a réalisé un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros.

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